bonjour j'aimerai un peu d'aide svp. Le sujet est très vaste...
Voici une vérité générale : "La science gouverne la nature." Justifier pourquoi en 5 à 15 lignes.
Merci d'avance T.T
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lam46
Bonsoir à toi :) Voilà : (extrait de "cahier d'antographie social, gouverner la nature")
Le déséquilibre qui s’est instauré dans les rapports entre les humains (la science) et leur milieu naturel, à mesure de l’extension planétaire et de la modernité, est sans doute une des préoccupations majeures de ces dernières décennies. Prenant parfois des tournures alarmistes, justifiées pour certains, contestables pour d’autres, les mises en garde des écologistes ont provoqué de nombreuses réactions: le developpement chez les intellectuels d’une critique de la modernité qui s’appuie sur les notions de risque ou de responsabilité, la remise en question de la notion même de nature, et également, la tenue de nombreux débats politiques qui ont permis l’émergence de nouveaux outils législatifs régulateurs. Aujourd’hui la promesse d’un progrès inéluctable a perdu de son effet mobilisateur et ne s’exprime plus que timidement dans les programmes du développement durable, il est vrai également que la volonté de rééquilibrer les rapports entre les humains et l’environnement mobilise les institutions internationales. Cependant, il reste à savoir comment le rapport à l’environnement se traduit sur le terrain. C’est précisément à l’ethnographie d’interpréter ce mouvement de transformation des relations à l’environnement naturel. Dans ce troisième volume des Cahiers d’anthropologie sociale, en partant de cas ethnographiques actuels, on se penchera sur les outils juridiques et institutionnels autant que sur les types de projets qui cherchent à promouvoir un nouveau gouvernement de la nature, mais aussi sur les nouveaux concepts en terme d’aménagement des espaces protégés, de conservation de la biodiversité, ou encore de patrimonialisation des espèces et des paysages.
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XxpayetondoudouXx
Le déséquilibre qui s’est instauré dans les rapports entre les humains (la science) et leur milieu naturel, à mesure de l’extension planétaire et de la modernité, est sans doute une des préoccupations majeures de ces dernières décennies. Prenant parfois des tournures alarmistes, justifiées pour certains, contestables pour d’autres, les mises en garde des écologistes ont provoqué de nombreuses réactions: le developpement chez les intellectuels d’une critique de la modernité qui s’appuie sur les n
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Voilà : (extrait de "cahier d'antographie social, gouverner la nature")
Le déséquilibre qui s’est instauré dans les rapports entre les humains (la science) et leur milieu naturel, à mesure de l’extension planétaire et de la modernité, est sans doute une des préoccupations majeures de ces dernières décennies. Prenant parfois des tournures alarmistes, justifiées pour certains, contestables pour d’autres, les mises en garde des écologistes ont provoqué de nombreuses réactions: le developpement chez les intellectuels d’une critique de la modernité qui s’appuie sur les notions de risque ou de responsabilité, la remise en question de la notion même de nature, et également, la tenue de nombreux débats politiques qui ont permis l’émergence de nouveaux outils législatifs régulateurs. Aujourd’hui la promesse d’un progrès inéluctable a perdu de son effet mobilisateur et ne s’exprime plus que timidement dans les programmes du développement durable, il est vrai également que la volonté de rééquilibrer les rapports entre les humains et l’environnement mobilise les institutions internationales. Cependant, il reste à savoir comment le rapport à l’environnement se traduit sur le terrain. C’est précisément à l’ethnographie d’interpréter ce mouvement de transformation des relations à l’environnement naturel. Dans ce troisième volume des Cahiers d’anthropologie sociale, en partant de cas ethnographiques actuels, on se penchera sur les outils juridiques et institutionnels autant que sur les types de projets qui cherchent à promouvoir un nouveau gouvernement de la nature, mais aussi sur les nouveaux concepts en terme d’aménagement des espaces protégés, de conservation de la biodiversité, ou encore de patrimonialisation des espèces et des paysages.