Bonjour, j'aimerais de l'aide pour cette question que je dois préparer pour mon contrôle d'Histoire.
Quelles sont les enjeux militaires et idéologiques de la Seconde Guerre mondiale ?
Enfaite, je me demandais si pour les enjeux militaires je dois parler de toutes les phases de la guerre en détaillant les victoires et les défaites de chacun. De plus, je ne sais pas si je dois en plus du côté idéologique ( dictature fascistes contrent les États démocrates et libérales) parler de la mobilisation de l'économie et des civils à l'arrière ainsi que du déferlement de violences ( opérations kamikazes japonaises, soldats faits prisonniers...).
J'espère que mes explications sont claires merci d'avance à ceux qui me répondront.
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carole0809
J'ai trouvé cela sur internet si ca peut t'aider : En 1939, l'Europe entre de nouveau en guerre. A la différence de la précédente, cette guerre présente des enjeux à la fois militaires et idéologiques. Les forces en présence défendent des visions du monde largement opposées et, de fait, inconciliables ; le vainqueur imposera la sienne à un vaincu qui sera anéanti.
L'entrée en guerre se fait d'abord au nom d'enjeux territoriaux et nationaux : pour l'Allemagne nazie, il s'agit de recouvrer les territoires germaniques (au nom d'une certaine vision du pangermanisme) cédés lors de la signature du Traité de Versailles en 1919. Après avoir imposé le rattachement de l'Autriche en mars 1938 (Anschluss) et des Sudètes tchécoslovaques en septembre de la même année, Hitler se lance à la conquête de la Pologne le 1er septembre 1939, suite à la signature d'un accord de non-agression avec l'URSS le 23 août, accord au terme duquel l'URSS et l'Allemagne se partagent le territoire polonais. Par ailleurs, Hitler a contraint la Tchécoslovaquie à demander la protection du Reich, ce qui revient à l'asservir. A partir du déclenchement de l'opération Barbarossa contre l'URSS en juin 1941, l'Allemagne entend continuer l'expansion de son Lebensraum (espace vital) aux dépens de l'empire soviétique avec qui il rompt de facto l'alliance objective conclue en 1939. Entre-temps, l'Allemagne nazie a occupé l'essentiel de l'Europe de l'Ouest (Belgique, Pays-Bas, France). Seule la Grande-Bretagne a réussi à résister au blitzkrieg. Dans le Pacifique, les motivations du Japon sont en partie similaires à celles du Reich. Il s'agit pour lui de se tailler un empire en Asie aux dépens d'une Chine jugée décadente : c'est la constitution de la "Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Oirentale" que les Etats-Unis et leurs alliés s'emploieront à vaincre après l'attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor le 7 décembre 1941.
Outre cette volonté d'expansion territoriale et de domination politique et militaire, les belligérants sont animés par la volonté de répandre ou de défendre une certaine vision du monde. Pour l'Allemagne hitlérienne, la guerre est un combat à mort entre la civilisation germanique, nécessairement supérieure, et les judéo-bolcheviques, ennemis déclarés et pugnaces de l'Allemagne. L'idéologie nazie est une vision du monde (Anschauung) cohérente et exclusive qui se définit en opposition aux modèles alternatifs. La démocratie libérale à l'anglaise ou à la française est rejetée de la même manière que le communisme stalinien. La peur du juif qui dominerait aussi bien la City de Londres que le Kremlin de Moscou cimente et galvanise les énergies. La destruction des Juifs d'Europe accaprera donc le régime jusqu'à l'extrême fin du conflit. Pour Hitler, la guerre accouchera d'un monde nouveau dominé par le vainqueur qui pourra imposer son idéologie à l'ensemble du continent. Il ne saurait y avoir de demi-mesure ou de conciliation. Les démocraties occidentales, héritières des Lumières du XVIIIe siècle, comme le régime stalinien ne s'y trompent pas : ils s'allient dès 1941 pour contrer le Grand Reich et son idéologie destructrice et ils repoussent à plus tard leur affrontement. Staline, Churchill et Roosevelt savent que le régime soviétique ne défend pas les mêmes valeurs que les démocraties parlementaires et libérales de l'Ocicdent. Mais le nazisme, parce qu'il s'est lancé dans une guerre sur tous les fronts et s'est montré d'une redoutable efficacité, fédère ses ennemis contre lui
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En 1939, l'Europe entre de nouveau en guerre. A la différence de la précédente, cette guerre présente des enjeux à la fois militaires et idéologiques. Les forces en présence défendent des visions du monde largement opposées et, de fait, inconciliables ; le vainqueur imposera la sienne à un vaincu qui sera anéanti.
L'entrée en guerre se fait d'abord au nom d'enjeux territoriaux et nationaux : pour l'Allemagne nazie, il s'agit de recouvrer les territoires germaniques (au nom d'une certaine vision du pangermanisme) cédés lors de la signature du Traité de Versailles en 1919. Après avoir imposé le rattachement de l'Autriche en mars 1938 (Anschluss) et des Sudètes tchécoslovaques en septembre de la même année, Hitler se lance à la conquête de la Pologne le 1er septembre 1939, suite à la signature d'un accord de non-agression avec l'URSS le 23 août, accord au terme duquel l'URSS et l'Allemagne se partagent le territoire polonais. Par ailleurs, Hitler a contraint la Tchécoslovaquie à demander la protection du Reich, ce qui revient à l'asservir.
A partir du déclenchement de l'opération Barbarossa contre l'URSS en juin 1941, l'Allemagne entend continuer l'expansion de son Lebensraum (espace vital) aux dépens de l'empire soviétique avec qui il rompt de facto l'alliance objective conclue en 1939. Entre-temps, l'Allemagne nazie a occupé l'essentiel de l'Europe de l'Ouest (Belgique, Pays-Bas, France). Seule la Grande-Bretagne a réussi à résister au blitzkrieg.
Dans le Pacifique, les motivations du Japon sont en partie similaires à celles du Reich. Il s'agit pour lui de se tailler un empire en Asie aux dépens d'une Chine jugée décadente : c'est la constitution de la "Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Oirentale" que les Etats-Unis et leurs alliés s'emploieront à vaincre après l'attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor le 7 décembre 1941.
Outre cette volonté d'expansion territoriale et de domination politique et militaire, les belligérants sont animés par la volonté de répandre ou de défendre une certaine vision du monde. Pour l'Allemagne hitlérienne, la guerre est un combat à mort entre la civilisation germanique, nécessairement supérieure, et les judéo-bolcheviques, ennemis déclarés et pugnaces de l'Allemagne.
L'idéologie nazie est une vision du monde (Anschauung) cohérente et exclusive qui se définit en opposition aux modèles alternatifs. La démocratie libérale à l'anglaise ou à la française est rejetée de la même manière que le communisme stalinien. La peur du juif qui dominerait aussi bien la City de Londres que le Kremlin de Moscou cimente et galvanise les énergies. La destruction des Juifs d'Europe accaprera donc le régime jusqu'à l'extrême fin du conflit.
Pour Hitler, la guerre accouchera d'un monde nouveau dominé par le vainqueur qui pourra imposer son idéologie à l'ensemble du continent. Il ne saurait y avoir de demi-mesure ou de conciliation.
Les démocraties occidentales, héritières des Lumières du XVIIIe siècle, comme le régime stalinien ne s'y trompent pas : ils s'allient dès 1941 pour contrer le Grand Reich et son idéologie destructrice et ils repoussent à plus tard leur affrontement. Staline, Churchill et Roosevelt savent que le régime soviétique ne défend pas les mêmes valeurs que les démocraties parlementaires et libérales de l'Ocicdent. Mais le nazisme, parce qu'il s'est lancé dans une guerre sur tous les fronts et s'est montré d'une redoutable efficacité, fédère ses ennemis contre lui