Bonjour. Jamais personne ne répond sérieusement à mes demandes ducoup SVP répondez sérieusement:
Pouvez vous résumer cet extrait:
"J’emprunte l’expression « chaos-monde » à l’écrivain antillais Edouard Glissant. Elle ne renvoie pas au déséquilibre planétaire consécutif à la fin du communisme et de l’affrontement Est-Ouest, cette terreur ordonnée. Elle désigne une perte irréparable, l’extinction d’un repère, l’écroulement d’un projet. Quelque chose est advenu vers la fin du XXe siècle qui nous laisse sans voix. La modernité produite par l’Occident (et souvent trahie par lui) a cessé de « rayonner » sur le reste du monde, comme elle l’avait fait durant quatre siècles, en dépit des crimes et des massacres qui l’accompagnaient. Emancipation ? Civilisation ? Culture ? La seule lumière qu’émettent encore l’Europe et l’Amérique s’apparente trop souvent à l’enseigne d’un supermarché. Ce qui attire surtout, c’est une offre de marchandises qui invite à la boulimie, ou au casse. L’Europe et l’Amérique clignotent de toutes leurs promesses tarifées et de leurs « marques », que l’homélie publicitaire promeut jusqu’à l’autre bout du monde. Elle invite les autres peuples à rejoindre le global shopping center. C’est un peu court. " Jean-Claude GUILLEBAUD Le Commencement d’un monde, août 2008
L'expression "chaos du monde" n'est pas de moi , elle ne désigne pas l'effondrement des blocs est/ouest mais qualifie une situation survenue à la fin du XX° siècle : la fin du rayonnement du monde occidental qui durait depuis quatre siècles. Il a été remplacé par le commerce, la surconsommation. L'Europe et l'Amérique se distinguent par l'offre marchande. Décevant.
Explications :
"J’emprunte l’expression « chaos-monde » à l’écrivain antillais Edouard Glissant. Elle ne renvoie pas au déséquilibre planétaire consécutif à la fin du communisme et de l’affrontement Est-Ouest, cette terreur ordonnée. Elle désigne une perte irréparable, l’extinction d’un repère, l’écroulement d’un projet. Quelque chose est advenu vers la fin du XXe siècle qui nous laisse sans voix. La modernité produite par l’Occident (et souvent trahie par lui) a cessé de « rayonner » sur le reste du monde, comme elle l’avait fait durant quatre siècles, en dépit des crimes et des massacres qui l’accompagnaient. Emancipation ? Civilisation ? Culture ? La seule lumière qu’émettent encore l’Europe et l’Amérique s’apparente trop souvent à l’enseigne d’un supermarché. Ce qui attire surtout, c’est une offre de marchandises qui invite à la boulimie, ou au casse. L’Europe et l’Amérique clignotent de toutes leurs promesses tarifées et de leurs « marques », que l’homélie publicitaire promeut jusqu’à l’autre bout du monde. Elle invite les autres peuples à rejoindre le global shopping center. C’est un peu court. "
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newyorkintello
Bonjour à vous, je me permets de vous envoyer ce message pour savoir si vous pouvez m'aider à mon exercice de français déjà posté svp. Je vous en remercie
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Réponse : contraction du texte
L'expression "chaos du monde" n'est pas de moi , elle ne désigne pas l'effondrement des blocs est/ouest mais qualifie une situation survenue à la fin du XX° siècle : la fin du rayonnement du monde occidental qui durait depuis quatre siècles. Il a été remplacé par le commerce, la surconsommation. L'Europe et l'Amérique se distinguent par l'offre marchande. Décevant.
Explications :
"J’emprunte l’expression « chaos-monde » à l’écrivain antillais Edouard Glissant. Elle ne renvoie pas au déséquilibre planétaire consécutif à la fin du communisme et de l’affrontement Est-Ouest, cette terreur ordonnée. Elle désigne une perte irréparable, l’extinction d’un repère, l’écroulement d’un projet. Quelque chose est advenu vers la fin du XXe siècle qui nous laisse sans voix. La modernité produite par l’Occident (et souvent trahie par lui) a cessé de « rayonner » sur le reste du monde, comme elle l’avait fait durant quatre siècles, en dépit des crimes et des massacres qui l’accompagnaient. Emancipation ? Civilisation ? Culture ? La seule lumière qu’émettent encore l’Europe et l’Amérique s’apparente trop souvent à l’enseigne d’un supermarché. Ce qui attire surtout, c’est une offre de marchandises qui invite à la boulimie, ou au casse. L’Europe et l’Amérique clignotent de toutes leurs promesses tarifées et de leurs « marques », que l’homélie publicitaire promeut jusqu’à l’autre bout du monde. Elle invite les autres peuples à rejoindre le global shopping center. C’est un peu court. "