Réponse :

La tragédie Antigone de Jean Anouilh qui reprend un thème antique, a posé au XX° siècle le problème du devoir et du bonheur. On peut se demander au XXI° siècle ce qui constitue le bonheur. On a cru qu'il était dans le progrès et la consommation. Qu'en est-il pour moi aujourd'hui ? Il serait un composé de joies familiales, de réalisation  professionnelle et d'épanouissement personnel.

Tout d'abord, il y a les liens affectifs au sein de la famille. Il y a la famille où l'on a grandi et celle qu'on veut former. L'amour est l'ingrédient nécessaire qui permet au couple de tenir face à l'adversité et aux enfants de se sentir aimés dans toutes circonstances. Se sentir en sécurité chez soi, entouré de ceux qu'on aime me paraît être le comble de la stabilité.

D'autre part, il y a la réalisation professionnelle. Si on a la chance d'avoir fait les études qui mènent au métier que l'on a choisi, c' est évidemment l'idéal . Il est fréquent pourtant qu'on arrive dans une profession par des hasards de rencontre, de lieux, de circonstances mais on peut y montrer ses capacités et aimer ce que l'on fait et nouer des relations professionnelles de qualité sans rivalité ou esprit de compétition exacerbé. Être bien au travail contribue au bonheur.

Enfin, il y a l'épanouissement personnel. Si l'on réalise des projets, si on peut évoluer dans un environnement géographique agréable, si on peut continuer à développer ses envies, ses goûts, ses curiosités, on est heureux aussi. Et puis, il me paraît important d'avoir des valeurs, des règles de conduite qui nous permettent d'être en cohérence.  L'éthique et aussi la dimension spirituelle contribueront à mon bonheur.

On le voit, si la vie nous permet d'être heureux à la maison, au travail et en accord avec soi-même, on aura trouvé le bonheur de ce monde.

Explications :