bonjour j'aurais besoin d'aide pour mon histoire quelqu'un peut m'aider s'il vous plait la question est: rédigez un texte répondant a la problématique suivante: comment le CNR font-ils une république plus sociale et plus démocratique après la Seconde Guerre mondiale merci d'avance
L’histoire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), de sa genèse et de son devenir dans la vie politique de la France libérée, offre l’occasion de réexaminer la dichotomie théorique entre la nation et la Résistance. Dans ce domaine, l’historiographie a évolué.L’histoire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), de sa genèse et de son devenir dans la vie politique de la France libérée, offre l’occasion de réexaminer la dichotomie théorique entre la nation et la Résistance. Dans ce domaine, l’historiographie a évolué. Depuis les années 1980, la thèse du « mythe résistancialiste » s’est installée peu à peu. Développée dans l’ouvrage fondateur d’Henry Rousso, Le syndrome de Vichy [1], elle fait maintenant partie des vérités établies transmises dans les manuels scolaires. Nécessairement simplifiée par ces filtres, elle a abouti à la création d’une mémoire historique générationnelle pour laquelle la Résistance est une construction mémorielle d’après-guerre plutôt qu’une réalité. Mises en position de montrer leur savoir, les générations nouvelles mettent tranquillement en doute l’existence de la Résistance. Bien que contrebalancée par d’autres vecteurs pédagogiques et culturels, une forme de révisionnisme s’installe. Cette situation historiographique n’a pas manqué de susciter des réponses. Les plus directes sont celles de Pierre Laborie et de Laurent Douzou, dont les travaux récents montrent que l’idée d’un « mythe résistancialiste » qui aurait dominé les trente années suivant la Libération est une construction datée et discutable [2].
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L’histoire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), de sa genèse et de son devenir dans la vie politique de la France libérée, offre l’occasion de réexaminer la dichotomie théorique entre la nation et la Résistance. Dans ce domaine, l’historiographie a évolué.L’histoire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), de sa genèse et de son devenir dans la vie politique de la France libérée, offre l’occasion de réexaminer la dichotomie théorique entre la nation et la Résistance. Dans ce domaine, l’historiographie a évolué. Depuis les années 1980, la thèse du « mythe résistancialiste » s’est installée peu à peu. Développée dans l’ouvrage fondateur d’Henry Rousso, Le syndrome de Vichy [1], elle fait maintenant partie des vérités établies transmises dans les manuels scolaires. Nécessairement simplifiée par ces filtres, elle a abouti à la création d’une mémoire historique générationnelle pour laquelle la Résistance est une construction mémorielle d’après-guerre plutôt qu’une réalité. Mises en position de montrer leur savoir, les générations nouvelles mettent tranquillement en doute l’existence de la Résistance. Bien que contrebalancée par d’autres vecteurs pédagogiques et culturels, une forme de révisionnisme s’installe. Cette situation historiographique n’a pas manqué de susciter des réponses. Les plus directes sont celles de Pierre Laborie et de Laurent Douzou, dont les travaux récents montrent que l’idée d’un « mythe résistancialiste » qui aurait dominé les trente années suivant la Libération est une construction datée et discutable [2].