Bonjour, j'aurais besoins d'aide pour mon exercice de français. La question 1,2 et 3 je l'ai est déjà faite. Merci d'avance pour votre aide.
ÉVALUATION N°3 La nouvelle fantastique : le Paquet de Dino Buzzati
Pendant un certain nombre d'années, ici, à Milan, j'ai habité piazza Castello, à la fin des numéros pairs. La nuit, je laissais ma voiture, alors une Fiat jardinière, rangée le long du trottoir. Et souvent j'oubliais de la fermer à clé. Un matin, j'ouvris la portière et m'apprêtai à m'asseoir quand je remarquai soudain que sur le siège de droite il y avait un paquet. C'était un emballage grossier de papier journal qui était lié par une ficelle, et il en suintait un liquide ici rougeâtre, là jaunâtre : une chose dégoûtante. Si repoussante qu'il ne me passa pas par la tête de l'ouvrir. Je me protégeai les mains avec un chiffon, la soulevai et la jetai dehors, sur la chaussée. C'était relativement mou et lourd, comme si cela avait contenu, par exemple, de la viande. Une plaisanterie, pensai-je. Et le soir, je pris soin de bien fermer les fenêtres et les portes. Sinon que, à distance de dix jours environ, l'événement se répéta. Encore un paquet suintant une matière liquide d'une couleur abjecte. Et de nouveau je me gardai bien de l'ouvrir. Je l'enveloppai le mieux possible dans un vieux journal et le déposai sur le trottoir. Mais comment avaient-ils fait pour l'introduire dans la voiture hermétiquement fermée ? Je restai troublé et stupéfait, je l'avoue. Deux mois passèrent, je crois, et m'arrive un autre paquet d'aspect répugnant. La curiosité aurait voulu qu'avec les précautions d'usage je l'ouvrisse pour voir ce qu'il contenait, mais un sentiment difficile à décrire, une sorte d'obscure stupeur me retint : comme si le paquet avait recelé quelque chose qui me concernait personnellement et qu'il ne valait mieux pas dévoiler. Mes mains tremblaient. Mon cœur battait la chamade. A intervalles réguliers, parfois de six ou sept mois, ce désagréable incident s'est répété de la même manière. J'ai déménagé deux fois, et cela n'a servi à rien. Ce matin, l'infâme paquet m'a paru plus lourd, sinon plus gros que d'habitude. Vous direz: pourquoi, si tu n'as pas eu le courage de l'ouvrir, n'avertis-tu pas la police ? La réponse semblera absurde ; je ne sais pas en donner, mais j'ai peur.
2 Attention : deux points sont accordés lors de phrases complètes et correctes.
Questions 1) Quels adjectifs permettraient de qualifier les quatre premières lignes de ce récit ? Justifiez en citant des éléments
du texte.
2) Relevez dans les cinq premières lignes des connecteurs spatiaux et donnez leurs natures. A quoi servent-ils?
3) Surlignez dans le texte l'élément perturbateur du texte. Justifiez votre choix - deux éléments.
4) Relevez les expansions du nom qualifiant le paquet. Quels éléments le rendent étrange ?
5) Relevez trois éléments différents montrant la peur du narrateur.
6) Observez les adverbes << hermétiquement >> (L17) et personnellement » (L23).
a) Comment ces mots sont-ils formés ?
b) Quels mots permettent-ils de nuancer?
7) Quel point de vue est employé dans le texte ? Pourquoi ?
8) Relevez deux modalisateurs du texte qui permettent de mettre en doute la parole du narrateur.
ÉVALUATION N°3 La nouvelle fantastique : le Paquet de Dino Buzzati
Pendant un certain nombre d'années, ici, à Milan, j'ai habité piazza Castello, à la fin des numéros pairs. La nuit, je laissais ma voiture, alors une Fiat jardinière, rangée le long du trottoir. Et souvent j'oubliais de la fermer à clé. Un matin, j'ouvris la portière et m'apprêtai à m'asseoir quand je remarquai soudain que sur le siège de droite il y avait un paquet. C'était un emballage grossier de papier journal qui était lié par une ficelle, et il en suintait un liquide ici rougeâtre, là jaunâtre : une chose dégoûtante. Si repoussante qu'il ne me passa pas par la tête de l'ouvrir. Je me protégeai les mains avec un chiffon, la soulevai et la jetai dehors, sur la chaussée. C'était relativement mou et lourd, comme si cela avait contenu, par exemple, de la viande. Une plaisanterie, pensai-je. Et le soir, je pris soin de bien fermer les fenêtres et les portes. Sinon que, à distance de dix jours environ, l'événement se répéta. Encore un paquet suintant une matière liquide d'une couleur abjecte. Et de nouveau je me gardai bien de l'ouvrir. Je l'enveloppai le mieux possible dans un vieux journal et le déposai sur le trottoir. Mais comment avaient-ils fait pour l'introduire dans la voiture hermétiquement fermée ? Je restai troublé et stupéfait, je l'avoue. Deux mois passèrent, je crois, et m'arrive un autre paquet d'aspect répugnant. La curiosité aurait voulu qu'avec les précautions d'usage je l'ouvrisse pour voir ce qu'il contenait, mais un sentiment difficile à décrire, une sorte d'obscure stupeur me retint : comme si le paquet avait recelé quelque chose qui me concernait personnellement et qu'il ne valait mieux pas dévoiler. Mes mains tremblaient. Mon cœur battait la chamade. A intervalles réguliers, parfois de six ou sept mois, ce désagréable incident s'est répété de la même manière. J'ai déménagé deux fois, et cela n'a servi à rien. Ce matin, l'infâme paquet m'a paru plus lourd, sinon plus gros que d'habitude. Vous direz: pourquoi, si tu n'as pas eu le courage de l'ouvrir, n'avertis-tu pas la police ? La réponse semblera absurde ; je ne sais pas en donner, mais j'ai peur.
2 Attention : deux points sont accordés lors de phrases complètes et correctes.
Questions 1) Quels adjectifs permettraient de qualifier les quatre premières lignes de ce récit ? Justifiez en citant des éléments
du texte.
2) Relevez dans les cinq premières lignes des connecteurs spatiaux et donnez leurs natures. A quoi servent-ils?
3) Surlignez dans le texte l'élément perturbateur du texte. Justifiez votre choix - deux éléments.
4) Relevez les expansions du nom qualifiant le paquet. Quels éléments le rendent étrange ?
5) Relevez trois éléments différents montrant la peur du narrateur.
6) Observez les adverbes << hermétiquement >> (L17) et personnellement » (L23).
a) Comment ces mots sont-ils formés ?
b) Quels mots permettent-ils de nuancer?
7) Quel point de vue est employé dans le texte ? Pourquoi ?
8) Relevez deux modalisateurs du texte qui permettent de mettre en doute la parole du narrateur.
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Réponse:
Les adjectifs qui pourraient qualifier les quatre premières lignes de ce récit sont "descriptives" et "spatiales". Les détails spatiaux et descriptifs qui justifient cela sont "ici, à Milan", "piazza Castello", "à la fin des numéros pairs" et "le long du trottoir".
Les connecteurs spatiaux utilisés dans les cinq premières lignes sont "ici" et "le long du trottoir". Ils sont des adverbes de lieu qui permettent de situer l'action dans l'espace.
L'élément perturbateur du texte est le paquet mystérieux qui apparaît régulièrement dans la voiture du narrateur. Le choix est justifié par le fait que cet élément vient perturber la routine du narrateur et suscite en lui un sentiment de peur et d'angoisse.
Les expansions du nom qualifiant le paquet sont "de papier journal qui était lié par une ficelle" et "qui en suintait un liquide ici rougeâtre, là jaunâtre". Ce qui rend le paquet étrange, c'est le fait qu'il contient une matière liquide dégoûtante et qu'il est introduit dans la voiture du narrateur de manière mystérieuse.
Trois éléments différents qui montrent la peur du narrateur sont : "je pris soin de bien fermer les fenêtres et les portes", "un sentiment difficile à décrire, une sorte d'obscure stupeur me retint" et "Mes mains tremblaient. Mon cœur battait la chamade".
a) Les adverbes "hermétiquement" et "personnellement" sont formés à partir d'un adjectif et d'un pronom personnel, respectivement.
b) Ces mots permettent de nuancer le texte en précisant la manière dont la voiture est fermée et en soulignant l'impact personnel que le paquet mystérieux a sur le narrateur.
Le point de vue employé dans le texte est celui du narrateur à la première personne. Le texte est écrit du point de vue interne du narrateur, ce qui permet de faire vivre au lecteur les émotions et les sentiments du personnage.
Deux modalisateurs du texte qui permettent de mettre en doute la parole du narrateur sont "je crois" (L14) et "la réponse semblera absurde" (L25). Ces expressions suggèrent que le narrateur n'est pas certain de ce qu'il avance et qu'il peut se tromper.