bonjour, je dois écrire 2 récit de bataille a partir du tableau " le cimetière de Saint-Privat " d'Alphonse de Neuville de 1881. Pouvez vous m'aider s'il vous plaît car je suis nul en rédaction et que a partir de ce tableau il faut écrire de récits mais la difficulté et que il y'a 1 des 2 récits écrit dun point de vue omniscient et l'autre doit être écrit d'un point de vue interne. J'espère que quelqu'un saura m'aider merci d'avance.
L'affaire tourna mal aux environs du 18 août. L'infanterie Prussienne imposait une pression constante sur nos troupes. Elles avaient bien résisté et même emporté quelque succès mais la prudence excessive du général Bazaine et , il faut bien l'admettre, le défaut de l'intendance incapable d'assurer correctement l'approvisionnement en munitions , les empêchèrent d'exploiter leur avantage. De recul en replis le 6e corps d'infanterie du 94e régiment de ligne français commandé par le maréchal Canrobert se trouva retranché dans le cimetière de Saint Privat. Il opposa une résistance farouche a l'infanterie prussienne qui attaquait férocement et sans relâche. Les ennemis firent alors donner l'artillerie dans un bombardement meurtrier. Si bien qu'après une heure , les prussiens enfoncèrent la porte et le combat cessa faute de combattants. La garde royale était décimée, il ne restait que des cadavres répandus sur les tombes et des blessés pitoyables regardant ,hébétés la vie quitter leur corps en flaques rutilantes. En ultime consolation, mais en est-ce bien une, les survivants apprirent que la victoire des prussiens coûté plus de 10 000 hommes à ces ennemis maudits. Ca ne réveilla pas les morts. Finalement la Prusse l'emporta et l'Empereur fut fait prisonnier à Sedan. Cela coûta à la France l'Alsace et la Lorraine.
point de vue d'un soldat qui participe à la bataille.
Harcelés par l'infanterie ennemie , nous reculions en plus ou moins bon ordre. Nous avions faim et soif, depuis un bon moment les roulantes ne nous suivaient plus. Plus de vin dans la gourde pour faire passer le reste de pain sec qui traînait dans nos poches. On nous donna l'ordre de tenir la position et nous nous retranchâmes dans le petit cimetière de Saint-Privat, entouré de murailles et fermé par une porte solide. Nous étions enfin à l'abri des balles qui miaulaient à nos oreilles, un abri bien précaire cependant. on nous dit de ménager nos munitions, de ne tirer qu'à coup sûr, mais ils étaient si nombreux. Nous étions frappés cruellement par les éclats de pierre arrachés par les balles. Des cris de détresse couvraient par moment le sifflement des balles. Et puis ce fut le calme , on entendait le râle des mourants étendus sur les tombes. En face le silence . Étaient - ils donc tous morts. Nous relâchions tout doucement notre souffle ne voulant croire encore à la fin du carnage. Alors soudainement une déflagration vint renouer nos ventres et le sourd ronflement qui suivit mis fin à notre soulagement. Les déflagrations mortelles nous manquèrent de peu mais nous savions déjà ce à quoi nous attendre. En effet le premier obus qui explosa sur nous , nous fit gratter le sol pour y chercher refuge. Les éclats dévastateurs commençaient leur carnage, taillant la chair par ci ou éventrant par là. Les obus mêlaient dans la même bouillie les vivants et les morts. Des blessés cherchaient , illusoire refuge, l'abri des murs épais pour y mourir tranquille. Quand les canons se turent nous sûmes que la fin était proche. C'est avec autant de soulagement que de crainte que nous entendîmes la porte résonner sous les coups des soldats. on ne tirait plus guère, la mort rôdait partout et qu'elle nous épargne nous semblait étonnant. Et quand tout hébétés en réponse à des ordres gutturaux nous lâchâmes nos armes, nous les vîmes avancer, mais oui, c'était des hommes faits de la même chair, soumis au même mal, la guerre.
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point de vue de l'omniscient.
L'affaire tourna mal aux environs du 18 août. L'infanterie Prussienne imposait une pression constante sur nos troupes. Elles avaient bien résisté et même emporté quelque succès mais la prudence excessive du général Bazaine et , il faut bien l'admettre, le défaut de l'intendance incapable d'assurer correctement l'approvisionnement en munitions , les empêchèrent d'exploiter leur avantage. De recul en replis le 6e corps d'infanterie du 94e régiment de ligne français commandé par le maréchal Canrobert se trouva retranché dans le cimetière de Saint Privat. Il opposa une résistance farouche a l'infanterie prussienne qui attaquait férocement et sans relâche. Les ennemis firent alors donner l'artillerie dans un bombardement meurtrier. Si bien qu'après une heure , les prussiens enfoncèrent la porte et le combat cessa faute de combattants. La garde royale était décimée, il ne restait que des cadavres répandus sur les tombes et des blessés pitoyables regardant ,hébétés la vie quitter leur corps en flaques rutilantes. En ultime consolation, mais en est-ce bien une, les survivants apprirent que la victoire des prussiens coûté plus de 10 000 hommes à ces ennemis maudits. Ca ne réveilla pas les morts. Finalement la Prusse l'emporta et l'Empereur fut fait prisonnier à Sedan. Cela coûta à la France l'Alsace et la Lorraine.
point de vue d'un soldat qui participe à la bataille.
Harcelés par l'infanterie ennemie , nous reculions en plus ou moins bon ordre. Nous avions faim et soif, depuis un bon moment les roulantes ne nous suivaient plus. Plus de vin dans la gourde pour faire passer le reste de pain sec qui traînait dans nos poches. On nous donna l'ordre de tenir la position et nous nous retranchâmes dans le petit cimetière de Saint-Privat, entouré de murailles et fermé par une porte solide. Nous étions enfin à l'abri des balles qui miaulaient à nos oreilles, un abri bien précaire cependant. on nous dit de ménager nos munitions, de ne tirer qu'à coup sûr, mais ils étaient si nombreux. Nous étions frappés cruellement par les éclats de pierre arrachés par les balles. Des cris de détresse couvraient par moment le sifflement des balles. Et puis ce fut le calme , on entendait le râle des mourants étendus sur les tombes. En face le silence . Étaient - ils donc tous morts. Nous relâchions tout doucement notre souffle ne voulant croire encore à la fin du carnage. Alors soudainement une déflagration vint renouer nos ventres et le sourd ronflement qui suivit mis fin à notre soulagement. Les déflagrations mortelles nous manquèrent de peu mais nous savions déjà ce à quoi nous attendre. En effet le premier obus qui explosa sur nous , nous fit gratter le sol pour y chercher refuge. Les éclats dévastateurs commençaient leur carnage, taillant la chair par ci ou éventrant par là. Les obus mêlaient dans la même bouillie les vivants et les morts. Des blessés cherchaient , illusoire refuge, l'abri des murs épais pour y mourir tranquille. Quand les canons se turent nous sûmes que la fin était proche. C'est avec autant de soulagement que de crainte que nous entendîmes la porte résonner sous les coups des soldats. on ne tirait plus guère, la mort rôdait partout et qu'elle nous épargne nous semblait étonnant. Et quand tout hébétés en réponse à des ordres gutturaux nous lâchâmes nos armes, nous les vîmes avancer, mais oui, c'était des hommes faits de la même chair, soumis au même mal, la guerre.