La question concernant le respect des lois est rarement posée car sa réponse est évidente. Le respect pour les lois est devenu plus un automatisme qu’une réflexion. Ainsi ce pose une nouvelle question: Est ce que ce respect pour les lois est devenue plus une soumission qu’un devoir comme citoyen? En fait, les lois sont utilisées et respectées pour assurer un bien commun, et il ne faut pas toujours qu’elles soient parfaitement légitimes, du moment qu’elles sont respectées. Ainsi, on peut dire qu’il faut appliquer les lois, pas par leur composante morale, mais à cause de leur bénéfice mutuel. Si chacun de nous prenait des libertés pour s établir dans ses choix, il arriverait un moment où ces libertés propres affecteraient celles des autres et ainsi, personne n’en profiterait. De cette façon, la liberté serait insupportable dû à l’insécurité. Pour cette raison, il nous faut quelqu’un de supérieur, l’Etat, capable de nous donner la sécurité dont on a besoin et de faire respecter les règles communes. Ceci est en rapport avec le Contrat Social, théorie politique donnée par Rousseau, dans laquelle il détaille le propos de l’Etat ainsi que des droits de l’homme. Sa théorie repose sur l’idée qu’afin de vivre en société, les êtres humains on fait un contrat social implicite, qui leur donne certains droits en échange de laisser cette liberté qu’ils auraient au cas où ils seraient libres. Ce contrat peut être modifié, mais il doit être respecté. Donc si l’Etat n’assure pas la sécurité de ses citoyens, eux, ils ont le droit de reprendre leur liberté. Ainsi le respect des droits n’est pas moral mais intéressé. Et notre intérêt principal est, évidemment, celui de ne pas retourner à cette violence primitive. Il ne faut pas oublier qu’en fait la loi n’est pas le bien, mais le mieux. Un exemple parfait pour illustrer cette idée est l’histoire de la mort de Socrate, qui fut condamné à mort, mais qui se trouva devant la possibilité de s’enfuir le jour de sa mort mais il refusa de partir. Il avait passé toute sa vie à protéger et obéir aux lois et c’est l’utilisation d’une de ces lois qui le condamne à présent. Mais s’il désobéit cette loi, il donnerait un mauvais exemple, ainsi, Socrate nous apprend qu’une loi peu être imparfaite - ou son application- mais sa désobéissance peut être encore pire. Les lois sont imparfaites par principe, elles ont été crées par les hommes, mais cette imperfection n’est pas argument valable pour refuser de les appliquer, car si chacun désobéissait la loi dû à son imperfection, il n’y aurait pas de société possible. Dans un état démocratique, il faut obéir aux lois mais si on les désapprouve car elles ont été votées et approuvées par une majorité, nous devrons alors faire comme Socrate, les appliquer même nous ne sommes pas complètement d’accords, essentiellement parce qu’on veut vivre en société. Le respect pour les lois est l’engagement que nous avons pris en tant que bon citoyen, pour permettre notre désir de vivre ensemble.
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Bonjour,La question concernant le respect des lois est rarement posée car sa réponse est évidente. Le respect pour les lois est devenu plus un automatisme qu’une réflexion. Ainsi ce pose une nouvelle question: Est ce que ce respect pour les lois est devenue plus une soumission qu’un devoir comme citoyen? En fait, les lois sont utilisées et respectées pour assurer un bien commun, et il ne faut pas toujours qu’elles soient parfaitement légitimes, du moment qu’elles sont respectées. Ainsi, on peut dire qu’il faut appliquer les lois, pas par leur composante morale, mais à cause de leur bénéfice mutuel. Si chacun de nous prenait des libertés pour s établir dans ses choix, il arriverait un moment où ces libertés propres affecteraient celles des autres et ainsi, personne n’en profiterait. De cette façon, la liberté serait insupportable dû à l’insécurité. Pour cette raison, il nous faut quelqu’un de supérieur, l’Etat, capable de nous donner la sécurité dont on a besoin et de faire respecter les règles communes.
Ceci est en rapport avec le Contrat Social, théorie politique donnée par Rousseau, dans laquelle il détaille le propos de l’Etat ainsi que des droits de l’homme. Sa théorie repose sur l’idée qu’afin de vivre en société, les êtres humains on fait un contrat social implicite, qui leur donne certains droits en échange de laisser cette liberté qu’ils auraient au cas où ils seraient libres. Ce contrat peut être modifié, mais il doit être respecté. Donc si l’Etat n’assure pas la sécurité de ses citoyens, eux, ils ont le droit de reprendre leur liberté. Ainsi le respect des droits n’est pas moral mais intéressé. Et notre intérêt principal est, évidemment, celui de ne pas retourner à cette violence primitive.
Il ne faut pas oublier qu’en fait la loi n’est pas le bien, mais le mieux. Un exemple parfait pour illustrer cette idée est l’histoire de la mort de Socrate, qui fut condamné à mort, mais qui se trouva devant la possibilité de s’enfuir le jour de sa mort mais il refusa de partir. Il avait passé toute sa vie à protéger et obéir aux lois et c’est l’utilisation d’une de ces lois qui le condamne à présent. Mais s’il désobéit cette loi, il donnerait un mauvais exemple, ainsi, Socrate nous apprend qu’une loi peu être imparfaite - ou son application- mais sa désobéissance peut être encore pire. Les lois sont imparfaites par principe, elles ont été crées par les hommes, mais cette imperfection n’est pas argument valable pour refuser de les appliquer, car si chacun désobéissait la loi dû à son imperfection, il n’y aurait pas de société possible. Dans un état démocratique, il faut obéir aux lois mais si on les désapprouve car elles ont été votées et approuvées par une majorité, nous devrons alors faire comme Socrate, les appliquer même nous ne sommes pas complètement d’accords, essentiellement parce qu’on veut vivre en société. Le respect pour les lois est l’engagement que nous avons pris en tant que bon citoyen, pour permettre notre désir de vivre ensemble.