Bonjour. Je dois faire un exposé sur l'évolution des droits des personnes homosexuelles et transgenres en France en plusieurs parties. Je dois aussi comparer avec d'autres pays. Merci de votre aide.
Etre homosexuel n’est plus pénalement répressible depuis trente-six ans en France. Il y a six ans, les homosexuels ont obtenu le même droit que les hétéros : se marier. Entre ces deux dates, leurs droits ont évolué, mais il reste encore du chemin à parcourir.
"Au mois de novembre 2009, j'ai quitté le lycée parce que je ne pouvais plus supporter les insultes.... Le jour où ma vie a basculé, je m'en rappellerai toujours, c'était le 21 juin 2009. Ce jour-là, je me suis pleinement assumé comme gay.... J'ai voulu en discuter avec mon père, mais il ne réagissait plus et ne m'adressait plus la parole." Alain, Jessy, Jordan, livrent leurs difficultés. Difficultés à assumer pleinement leur homosexualité, mais aussi à l’exprimer, et à être compris, entendus et intégrés. Ces témoignages, parmi bien d’autres, on peut les lire sur le site du Refuge. L’association, créée à Montpellier, aide les jeunes homosexuels et transsexuels, rejetés par leurs proches, à se reconstruire. Cela fait 15 ans qu’elle existe et depuis, des antennes ont été créées un peu partout en France. Les bénévoles épaulent les jeunes et les orientent pour faire valoir leurs droits. Fruit d'un long combat, ces droits ont été obtenus au fil des années, même si les homosexuels et les transsexuels ne sont pas encore à égalité avec les hétérosexuels. Retour sur cette longue lutte.
Tolérée puis punie
L’homosexualité était tolérée par le droit romain. C’est à partir du VIe siècle qu’elle devient un crime passible de la peine de mort. La répression de l’homosexualité est alors violente et très ferme. Sous Louis XV, elle devient pourtant moins sévère, les mœurs judiciaires évoluent doucement. Mais cela reste un crime. En 1750, rue Montorgueil à Paris, deux hommes sont arrêtés, "en posture indécente et d’une manière répréhensible", selon le procès-verbal. Jean Diot et Bruno Lenoir seront les derniers mis à morts en France pour crime d’homosexualité. 250 ans plus tard, une plaque est installée par le Conseil de Paris en leur hommage.
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Etre homosexuel n’est plus pénalement répressible depuis trente-six ans en France. Il y a six ans, les homosexuels ont obtenu le même droit que les hétéros : se marier. Entre ces deux dates, leurs droits ont évolué, mais il reste encore du chemin à parcourir.
"Au mois de novembre 2009, j'ai quitté le lycée parce que je ne pouvais plus supporter les insultes.... Le jour où ma vie a basculé, je m'en rappellerai toujours, c'était le 21 juin 2009. Ce jour-là, je me suis pleinement assumé comme gay.... J'ai voulu en discuter avec mon père, mais il ne réagissait plus et ne m'adressait plus la parole." Alain, Jessy, Jordan, livrent leurs difficultés. Difficultés à assumer pleinement leur homosexualité, mais aussi à l’exprimer, et à être compris, entendus et intégrés. Ces témoignages, parmi bien d’autres, on peut les lire sur le site du Refuge. L’association, créée à Montpellier, aide les jeunes homosexuels et transsexuels, rejetés par leurs proches, à se reconstruire. Cela fait 15 ans qu’elle existe et depuis, des antennes ont été créées un peu partout en France. Les bénévoles épaulent les jeunes et les orientent pour faire valoir leurs droits. Fruit d'un long combat, ces droits ont été obtenus au fil des années, même si les homosexuels et les transsexuels ne sont pas encore à égalité avec les hétérosexuels. Retour sur cette longue lutte.
Tolérée puis punie
L’homosexualité était tolérée par le droit romain. C’est à partir du VIe siècle qu’elle devient un crime passible de la peine de mort. La répression de l’homosexualité est alors violente et très ferme. Sous Louis XV, elle devient pourtant moins sévère, les mœurs judiciaires évoluent doucement. Mais cela reste un crime. En 1750, rue Montorgueil à Paris, deux hommes sont arrêtés, "en posture indécente et d’une manière répréhensible", selon le procès-verbal. Jean Diot et Bruno Lenoir seront les derniers mis à morts en France pour crime d’homosexualité. 250 ans plus tard, une plaque est installée par le Conseil de Paris en leur hommage.