Bonjour,
je dois faire une analyse linéaire avec ce poème "Je sais bien qu'il est d'usage" de Victor Hugo mais je ne comprend pas le poème du tout
Ça fais 2 jours que je suis dessus et je ne comprend toujours pas. Vous êtes mon dernier espoir
Serait-il possible d'avoir de l'aide ?
merci d'avance
Le poème :
Je sais bien qu'il est d'usage
D'aller en tous lieux criant
Que l'homme est d'autant plus sage
Qu'il rêve plus de néant ;
D'applaudir la grandeur noire,
Les héros, le fer qui luit,
Et la guerre, cette gloire
Qu'on fait avec de la nuit ;
D'admirer les coups d'épée,
Et, la fortune, ce char
Dont une roue est Pompée,
Dont l'autre roue est César ;
Et Pharsale et Trasimène,
Et tout ce que les Nérons
Font voler de cendre humaine
Dans le souffle des clairons !
Je sais que c'est la coutume
D'adorer ces nains géants
Qui, parce qu'ils sont écume,
Se supposent océans ;
Et de croire à la poussière,
A la fanfare qui fuit,
Aux pyramides de pierre,
Aux avalanches de bruit.
Moi, je préfère, ô fontaines,
Moi, je préfère, ô ruisseaux,
Au Dieu des grands capitaines
Le Dieu des petits oiseaux !
O mon doux ange, en ces ombres
Où, nous aimant, nous brillons,
Au Dieu des ouragans sombres
Qui poussent les bataillons,
Au Dieu des vastes armées,
Des canons au lourd essieu,
Des flammes et des fumées,
Je préfère le bon Dieu !
Le bon Dieu, qui veut qu'on aime,
Qui met au coeur de l'amant
Le premier vers du poème,
Le dernier au firmament !
Qui songe à l'aile qui pousse,
Aux oeufs blancs, au nid troublé,
Si la caille a de la mousse,
Et si la grive a du blé ;
Et qui fait, pour les Orphées,
Tenir, immense et subtil,
Tout le doux monde des fées
Dans le vert bourgeon d'avril !
Si bien, que cela s'envole
Et se disperse au printemps,
Et qu'une vague auréole
Sort de tous les nids chantants !
Vois-tu, quoique notre gloire
Brille en ce que nous créons,
Et dans notre grande histoire
Pleine de grands panthéons ;
Quoique nous ayons des glaives,
Des temples, Chéops, Babel,
Des tours, des palais, des rêves,
Et des tombeaux jusqu'au ciel ;
Il resterait peu de choses
A l'homme, qui vit un jour,
Si Dieu nous ôtait les roses,
Si Dieu nous ôtait l'amour !
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Bien sûr, je serai ravi de vous aider avec l'analyse linéaire de ce poème de Victor Hugo. Voici une analyse vers par vers pour vous aider à comprendre le sens du poème :
Je sais bien qu'il est d'usage
D'aller en tous lieux criant
Que l'homme est d'autant plus sage
Qu'il rêve plus de néant ;
Le poème commence en critiquant la tendance de la société à adorer la guerre et la grandeur noire. Le poète dit que l'homme est considéré comme plus sage lorsqu'il rêve de néant, c'est-à-dire lorsqu'il pense à la mort et à la destruction.
D'applaudir la grandeur noire,
Les héros, le fer qui luit,
Et la guerre, cette gloire
Qu'on fait avec de la nuit ;
Le poète critique également la tendance de la société à célébrer la guerre et les héros qui la mènent. Il décrit la guerre comme une "gloire" faite de "la nuit", c'est-à-dire que la guerre est souvent menée dans l'obscurité et la mort.
D'admirer les coups d'épée,
Et, la fortune, ce char
Dont une roue est Pompée,
Dont l'autre roue est César ;
Le poète continue sa critique de la tendance de la société à admirer les chefs de guerre, tels que Pompée et César.
Et Pharsale et Trasimène,
Et tout ce que les Nérons
Font voler de cendre humaine
Dans le souffle des clairons !
Le poète fait référence à deux batailles célèbres, Pharsale et Trasimène, et critique la tendance de la société à célébrer la guerre même si elle coûte des vies humaines.
Je sais que c'est la coutume
D'adorer ces nains géants
Qui, parce qu'ils sont écume,
Se supposent océans ;
Le poète critique la tendance de la société à adorer les puissants, même s'ils ne sont pas vraiment grands ou importants.
Et de croire à la poussière,
A la fanfare qui fuit,
Aux pyramides de pierre,
Aux avalanches de bruit.
Le poète critique la tendance de la société à se concentrer sur les choses matérielles, telles que les pyramides, plutôt que sur les choses plus spirituelles.
Moi, je préfère, ô fontaines,
Moi, je préfère, ô ruisseaux,
Au Dieu des grands capitaines
Le Dieu des petits oiseaux !
Le poète exprime sa préférence pour la nature et les choses simples plutôt que pour les puissants et les chefs de guerre.
O mon doux ange, en ces ombres
Où, nous aimant, nous brillons,
Au Dieu des ouragans sombres
Qui poussent les bataillons,
Au Dieu des vastes armées,
Des canons au lourd essieu,
Des flammes et des fumées,
Je préfère le bon Dieu !
Le poète exprime sa préférence pour Dieu plutôt que pour la guerre et les puissants.
Le bon Dieu, qui veut qu'on aime,
Qui met au co