Bonjour, Je dois faire une suite à ce texte ci joint. Merci pour votre aide.
Dans le texte, on peut souvent trouver des indices qui donnent des pistes pour une suite possible. Une suite de texte est réussie lorsque le lecteur ne perçoit pas de décalage entre le texte de l’auteur et votre texte.Pendant toute la journée d'automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourd et bas dans le ciel, j'avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubreet, enfin, comme les ombres du soir approchaient, jeme trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, mais, au premier coup d'œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d'insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n'était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l'essence poétique fait presque une volupté, et dont l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi.(...)C'était néanmoins dans cet habitacle de mélancolieque je me proposais de séjourner...Edgar Allan Poe;La chute de la maison Usher1839Fuligineuse: Qui produit de la suie, qui a la même couleur. Synonyme : sombreLugubre: Qui évoque une grande tristesse.Volupté: Jouissance intellectuelle.Mélancolie: État de dépression, de tristesse vague, de dégoût de la vie, propension habituelle au pessimisme.
Il faut donc imaginer une suite qui maintient l'ambiance lugubre, sombre et pessimiste.
Le nombre d'évocations possibles est infini.... en voici une inventée au fur et à mesure de l'écriture...
"...Mon cheval conduit à l'écurie, je sonnai à la maison et me présentai à un serviteur petit, maigre, au dos voûté et au regard fixe qui me fit gravir un large escalier en bois aux marches craquantes.
Sans un mot, il m'indiqua ma chambre puis se retira rapidement.
Je posai mes bagages sur un grand lit à baldaquin surmonté d'un haut plafond aux sculptures antiques et retirai mes bottes, je jetai un coup d'oeil distrait sur les tableaux évoquant des scènes de combat naval accrochés aux murs ainsi qu'à quelques lourdes tapisseries aux couleurs fanées.
Il était trop tard pour redescendre manger, épuisé par la fatigue du voyage, je me mis au lit rapidement...
Je sombrai aussitôt dans un lourd sommeil.
Mais, au milieu de la nuit, je fus éveillé brusquement par des claquements et des grincements, le vent s'était levé et un volet mal attaché devait battre la façade à intervalles irréguliers, je tentai en vain de me rendormir.
Un peu plus tard j'entendis, venant du couloir, un hululement semblable aux appels des loups qui errent dans la forêt, je me recroquevillai sous mes couvertures.
Ensuite un lointain hibou se mit à lancer des appels lancinants tandis qu'une girouette, sans doute rouillée, se mettait à grincer sur son axe....
Je réussis finalement à m'endormir, juste avant l'aube, et me levai un peu plus tard la bouche collante et les yeux lourds de fatigue.... "
J'espère avoir pu t'aider. Bon courage pour ton travail.
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myriamse
C'est moi qui reçoit le lien est pas Pancrinol.
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Bonjour,
Il faut donc imaginer une suite qui maintient l'ambiance lugubre, sombre et pessimiste.
Le nombre d'évocations possibles est infini.... en voici une inventée au fur et à mesure de l'écriture...
"...Mon cheval conduit à l'écurie, je sonnai à la maison et me présentai à un serviteur petit, maigre, au dos voûté et au regard fixe qui me fit gravir un large escalier en bois aux marches craquantes.
Sans un mot, il m'indiqua ma chambre puis se retira rapidement.
Je posai mes bagages sur un grand lit à baldaquin surmonté d'un haut plafond aux sculptures antiques et retirai mes bottes, je jetai un coup d'oeil distrait sur les tableaux évoquant des scènes de combat naval accrochés aux murs ainsi qu'à quelques lourdes tapisseries aux couleurs fanées.
Il était trop tard pour redescendre manger, épuisé par la fatigue du voyage, je me mis au lit rapidement...
Je sombrai aussitôt dans un lourd sommeil.
Mais, au milieu de la nuit, je fus éveillé brusquement par des claquements et des grincements, le vent s'était levé et un volet mal attaché devait battre la façade à intervalles irréguliers, je tentai en vain de me rendormir.
Un peu plus tard j'entendis, venant du couloir, un hululement semblable aux appels des loups qui errent dans la forêt, je me recroquevillai sous mes couvertures.
Ensuite un lointain hibou se mit à lancer des appels lancinants tandis qu'une girouette, sans doute rouillée, se mettait à grincer sur son axe....
Je réussis finalement à m'endormir, juste avant l'aube, et me levai un peu plus tard la bouche collante et les yeux lourds de fatigue.... "
J'espère avoir pu t'aider. Bon courage pour ton travail.