Mohamad Shahab Rassouli est né en Afghanistan en 1992. Son premier souvenir est celui d'un petit garçon de quatre ans traversant à pied un désert, entre l'Afghanistan et l'Iran, lorsque sa famille fuit le régime des Talibans. Installée en Iran, la famille Rassouli vit dans la précarité du statut de réfugié. Shahab Rassouli a quatorze ans lorsqu’il décide, contre l’avis de ses parents, d’entreprendre seul un long voyage vers l’Europe, fuyant la guerre et la misère. Pour Shahab l’objectif est aussi celui de l’école : s’il suit les cours d’une école en Iran, il ne peut donc pas obtenir de diplôme. Il espère donc pouvoir poursuivre des études ailleurs, en Europe.
Pour 700 dollars, il parvient à passer la frontière turco-iranienne. Traversant la Turquie puis la Grèce et l’Italie puis la France, au cours d’un périple de près d'un an, il frôle la mort à plusieurs reprises. Confronté à la violence des passeurs, à la dureté de certaines autorités aux frontières de l'Europe il est aussi témoin de l'acharnement des « camarades » de route, prêts à toutes les folies » pour atteindre leur but. Arrivé à Paris, il pense d’abord partir en Angleterre, puis décide finalement de rendre visite à des amis à Calais. Contrôlé à bord du train, il doit descendre à Boulogne-sur-Mer, où on lui indique que le Conseil général prend en charge les migrants mineurs. Mohamad Shahab Rassouli est placé dans un foyer, puis dans une famille d’accueil qui lui permet de reconstruire sa vie et de reprendre ses études.
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Mohamad Shahab Rassouli est né en Afghanistan en 1992. Son premier souvenir est celui d'un petit garçon de quatre ans traversant à pied un désert, entre l'Afghanistan et l'Iran, lorsque sa famille fuit le régime des Talibans. Installée en Iran, la famille Rassouli vit dans la précarité du statut de réfugié. Shahab Rassouli a quatorze ans lorsqu’il décide, contre l’avis de ses parents, d’entreprendre seul un long voyage vers l’Europe, fuyant la guerre et la misère. Pour Shahab l’objectif est aussi celui de l’école : s’il suit les cours d’une école en Iran, il ne peut donc pas obtenir de diplôme. Il espère donc pouvoir poursuivre des études ailleurs, en Europe.
Pour 700 dollars, il parvient à passer la frontière turco-iranienne. Traversant la Turquie puis la Grèce et l’Italie puis la France, au cours d’un périple de près d'un an, il frôle la mort à plusieurs reprises. Confronté à la violence des passeurs, à la dureté de certaines autorités aux frontières de l'Europe il est aussi témoin de l'acharnement des « camarades » de route, prêts à toutes les folies » pour atteindre leur but. Arrivé à Paris, il pense d’abord partir en Angleterre, puis décide finalement de rendre visite à des amis à Calais. Contrôlé à bord du train, il doit descendre à Boulogne-sur-Mer, où on lui indique que le Conseil général prend en charge les migrants mineurs. Mohamad Shahab Rassouli est placé dans un foyer, puis dans une famille d’accueil qui lui permet de reconstruire sa vie et de reprendre ses études.