Robert Desnos, qui a toujours affirmé son idéologie pacifiste, exprime dès le premier vers de ce poème sa haine de la guerre : « Ce cœur qui haïssait la guerre » (vers 1 et 17), « haine » (v.6), « les vieilles colères » (v. 18). La guerre est omniprésente. On la retrouve tout d’abord à travers le champ lexical de la guerre et du combat : « la guerre » (vers 1, 17 et 21), « bat », « combat », « bataille » (v. 2), « émeute », « combat » (v. 9), « à l’assaut » (v. 14). Elle est également connotée aux vers 6-7 : « sang », « salpêtre » et « sifflent ». Pourtant, alors que Robert Desnos exprime sa haine de la guerre, il affirme dans le même temps sa volonté de se battre « pour le combat et la bataille« . Le corps du poète devient même une machine de guerre, à travers les métaphores et comparaisons : « Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine », « que les oreilles en sifflent », « comme le son d’une cloche » (vers 5 à 10)
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Réponse :
bonjour
Explications :
Problématique : de quelles manières le poète nous montre-t-il son engagement par rapport à son combat contre la guerre et celui de la liberté ?
Réponse :
la problematique et le combats contre la guerre
Explications :
Robert Desnos, qui a toujours affirmé son idéologie pacifiste, exprime dès le premier vers de ce poème sa haine de la guerre : « Ce cœur qui haïssait la guerre » (vers 1 et 17), « haine » (v.6), « les vieilles colères » (v. 18). La guerre est omniprésente. On la retrouve tout d’abord à travers le champ lexical de la guerre et du combat : « la guerre » (vers 1, 17 et 21), « bat », « combat », « bataille » (v. 2), « émeute », « combat » (v. 9), « à l’assaut » (v. 14). Elle est également connotée aux vers 6-7 : « sang », « salpêtre » et « sifflent ». Pourtant, alors que Robert Desnos exprime sa haine de la guerre, il affirme dans le même temps sa volonté de se battre « pour le combat et la bataille« . Le corps du poète devient même une machine de guerre, à travers les métaphores et comparaisons : « Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine », « que les oreilles en sifflent », « comme le son d’une cloche » (vers 5 à 10)