Bonjour je doit expliquer ce texte en philo comme si c'était moi qui le pensais mais je ne comprend rien au texte
"Un des plus grands problèmes de l'éducation est de concilier sous une contrainte légitime la soumission avec la faculté de se
servir de sa liberté. Car la contrainte est nécessaire ! Mais comment cultiver la liberté par la contrainte? Il faut que
j'accoutume mon élève à souffrir que sa liberté soit soumise à une contrainte, et qu'en même temps je l'instruise à faire bon
usage de sa liberté. Sans cela il n'y aurait en lui que pur mécanisme ; l'homme privé d'éducation ne sait pas se servir de sa
liberté. Il est nécessaire qu'il sente de bonne heure la résistance inévitable de la société, afin d'apprendre à connaître combien
il est difficile de se suffire à soi-même, de supporter les privations et d'acquérir de quoi se rendre indépendant. On doit
observer ici les règles suivantes : 1°) Il faut laisser l'enfant libre dès sa première enfance et dans tous les moments (excepté
dans les circonstances où il peut se nuire à lui-même, comme par exemple s'il vient à saisir un instrument tranchant), mais à
la condition qu'il ne fasse pas lui-même obstacle à la liberté d'autrui, comme par exemple quand il crie, ou que sa gaieté se
manifeste d'une manière trop bruyante et qu'il incommode les autres. 2°) On doit lui montrer qu'il ne peut arriver à ses fins
qu'à la condition de laisser les autres arriver aussi aux leurs, par exemple qu'on ne fera rien d'agréable pour lui s'il ne fait pas
lui-même ce que l'on désire, qu'il faut qu'il s'instruise, etc. 3°) Il faut lui prouver que la contrainte qu'on lui impose a pour but
de lui apprendre à faire usage de sa propre liberté, qu'on le cultive afin qu'il puisse un jour être libre, c'est-à-dire se passer du
secours d'autrui.
"Un des plus grands problèmes de l'éducation est de concilier sous une contrainte légitime la soumission avec la faculté de se
servir de sa liberté. Car la contrainte est nécessaire ! Mais comment cultiver la liberté par la contrainte? Il faut que
j'accoutume mon élève à souffrir que sa liberté soit soumise à une contrainte, et qu'en même temps je l'instruise à faire bon
usage de sa liberté. Sans cela il n'y aurait en lui que pur mécanisme ; l'homme privé d'éducation ne sait pas se servir de sa
liberté. Il est nécessaire qu'il sente de bonne heure la résistance inévitable de la société, afin d'apprendre à connaître combien
il est difficile de se suffire à soi-même, de supporter les privations et d'acquérir de quoi se rendre indépendant. On doit
observer ici les règles suivantes : 1°) Il faut laisser l'enfant libre dès sa première enfance et dans tous les moments (excepté
dans les circonstances où il peut se nuire à lui-même, comme par exemple s'il vient à saisir un instrument tranchant), mais à
la condition qu'il ne fasse pas lui-même obstacle à la liberté d'autrui, comme par exemple quand il crie, ou que sa gaieté se
manifeste d'une manière trop bruyante et qu'il incommode les autres. 2°) On doit lui montrer qu'il ne peut arriver à ses fins
qu'à la condition de laisser les autres arriver aussi aux leurs, par exemple qu'on ne fera rien d'agréable pour lui s'il ne fait pas
lui-même ce que l'on désire, qu'il faut qu'il s'instruise, etc. 3°) Il faut lui prouver que la contrainte qu'on lui impose a pour but
de lui apprendre à faire usage de sa propre liberté, qu'on le cultive afin qu'il puisse un jour être libre, c'est-à-dire se passer du
secours d'autrui.
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Réponse:
Ce texte soulève la question de la conciliation entre la contrainte nécessaire dans l'éducation et la cultivation de la liberté. Il est affirmé que la contrainte est indispensable pour éduquer, mais comment peut-on cultiver la liberté à travers la contrainte ? L'auteur soutient qu'il faut habituer l'élève à accepter que sa liberté soit soumise à une contrainte tout en l'instruisant sur la bonne utilisation de sa liberté.
Selon l'auteur, si l'élève n'est pas soumis à une contrainte légitime, il ne sera qu'un mécanisme sans capacité à se servir de sa liberté. L'absence d'éducation l'empêche de savoir comment utiliser sa liberté. Il est donc essentiel qu'il ressente dès son plus jeune âge la résistance inévitable de la société afin d'apprendre à se suffire à lui-même, à supporter les privations et à acquérir les moyens de devenir indépendant.
L'auteur énonce les règles suivantes : premièrement, l'enfant doit être laissé libre dès son plus jeune âge, à condition qu'il ne porte pas atteinte à la liberté des autres. Deuxièmement, on doit lui montrer que pour atteindre ses propres objectifs, il doit également permettre aux autres d'atteindre les leurs. Par exemple, il faut qu'il fasse ce que l'on désire pour obtenir quelque chose d'agréable en retour ou qu'il se consacre à son instruction. Troisièmement, il est nécessaire de lui prouver que la contrainte qui lui est imposée vise à lui apprendre à faire usage de sa propre liberté et qu'elle le cultive pour qu'il puisse un jour être véritablement libre, c'est-à-dire capable de se passer de l'aide des autres.
Dans l'ensemble, l'auteur suggère que l'éducation doit trouver un équilibre entre la contrainte et la liberté, en permettant à l'élève de comprendre les limites et les responsabilités liées à sa liberté tout en lui offrant les outils nécessaires pour devenir autonome et indépendant.