Bonjour. Je souhaiterai de l'aide car mon fils n'est pas très bon en français et moi j'ai du mal à l'aider. Je vous remercie d'avance. Voici son devoir qu'il me faut qu'il rédige en 10 lignes : selon Sheler, "la vraie pitié envers autrui s'exprime dès lors que je ne suis pas dans le même état de souffrance. Je ne peux exprimer ce sentiment de pitié si je suis dans un état similaire." Partagez-vous ce point de vue ?
Je pense que la pitié exige comme préliminaire la compréhension d'un problème.
Comment pourrais-je comprendre les souffrances de quelqu'un qui a faim.... si je mange trois bons repas chaque jour ?
Ma " pitié " sera alors purement intellectuelle ou morale ou " charitable ".
Je pense que l'on ne comprend vraiment que ce que l'on a vécu et, dans certains cas, uniquement ce que l'on a souffert.
Ceci est mon point de vue personnel, donc subjectif.
D'autres pourront dire que quelqu'un qui souffre les tourments de la faim ne peut comprendre un autre qui éprouve les mêmes douleurs car il est trop impliqué dans son propre problème pour posséder le recul nécessaire pour éprouver de la pitié vis à vis d' un autre.... car cela reviendrait à s'accorder à soi-même cette pitié.
Peut être y aurait-il moyen de concilier ces points de vue opposés si on pouvait dire : " La vraie pitié envers autrui s'exprime dès lors que je ne suis pas présentement dans le même état de souffrance....mais je peux exprimer ce sentiment de pitié si j'ai déjà vécu par le passé cet état de souffrance ".
Ce travail est du niveau d'une dissertation donc des interprétations différentes sont possibles, il s'agit de comprendre le sujet, de fixer sa position et de la défendre avec des arguments plausibles.
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Bonjour,
Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation.
Je pense que la pitié exige comme préliminaire la compréhension d'un problème.
Comment pourrais-je comprendre les souffrances de quelqu'un qui a faim.... si je mange trois bons repas chaque jour ?
Ma " pitié " sera alors purement intellectuelle ou morale ou " charitable ".
Je pense que l'on ne comprend vraiment que ce que l'on a vécu et, dans certains cas, uniquement ce que l'on a souffert.
Ceci est mon point de vue personnel, donc subjectif.
D'autres pourront dire que quelqu'un qui souffre les tourments de la faim ne peut comprendre un autre qui éprouve les mêmes douleurs car il est trop impliqué dans son propre problème pour posséder le recul nécessaire pour éprouver de la pitié vis à vis d' un autre.... car cela reviendrait à s'accorder à soi-même cette pitié.
Peut être y aurait-il moyen de concilier ces points de vue opposés si on pouvait dire : " La vraie pitié envers autrui s'exprime dès lors que je ne suis pas présentement dans le même état de souffrance....mais je peux exprimer ce sentiment de pitié si j'ai déjà vécu par le passé cet état de souffrance ".
Ce travail est du niveau d'une dissertation donc des interprétations différentes sont possibles, il s'agit de comprendre le sujet, de fixer sa position et de la défendre avec des arguments plausibles.
Bon courage avec votre fils.