Bonjour je suis en 1S et j'ai passé l'épreuve écrite du bac de francais hier Je suis tombée sur l'objet d'étude: la poésie dont le théme était "la nuit" Le coprus était composé de quatre poèmes :deux étaient assez simples à comprendre (Baudelaire et Victor Hugo) . Mais les deux autres, un peu moins, il y avait un certain Henri Michaux avec "dans la nuit " et Maurice Rollinat avec "Sonnet à la nuit"
Est ce que vous pourriez m'éclairer le poème "dans la nuit" s'il vous plaît et m'expliquer ( ou me dire ce que vous penser avoir compris) les deux derniers vers de "Sonnet à la nuit"
Pour le poème d'Henri Michaux : je le comprends comme une sorte de déclaration d'amour à la nuit (vers 3, vers 6 notamment), avec laquelle il fusionne, avant de réaliser qu'elle est "implacable", qu'elle "mugit" comme une bête, et qu'elle apporte la perdition (on passe de la nuit à la Nuit, avec une majuscule = entité de ténèbres absolues).
Le poème de Maurice Rollinat est aussi une déclaration d'amour explicite ("Je t'aime"), mais à une nuit plus sournoise et menaçante (mère des cauchemars, madone des voleurs, complice es tripots...), par laquelle il est fasciné, au point de devenir voyeur et de tâcher de retrouver sous la robe de la nuit "les grands spectres livides", qu'il est "avide" de scruter.
2 votes Thanks 5
Ollie
Oui, c'est une possibilité, effectivement : le poète est à la fois amoureux, complice et victime de la nuit. L'atmosphère morbide fait penser à Baudelaire.
Leo2016
Que pensez-vous de cette problématique : Comment, Maurice Rollinat, parvient-il à susciter la peur chez le lecteur tout en touchant l'opinion publique à travers l'image de la nuit?
Ollie
Je parlerais plus d'angoisse ou de malaise que de peur (ce n'est pas horrifique non plus), mais oui, c'est possible également.
tiduc
Bonjour ! J'ai aussi passé le Bac, avec les mêmes textes. Que pensez vous de : "En quoi le poète dresse-t-il un portrait élogieux de la nuit?" mes axe : 1) une nuit effrayante et un poète soumi
Ollie
Ça n'engage que moi, bien sûr, mais la problématique de "portrait élogieux" ne rend pas assez compte des rapports troubles du poète avec la nuit (et la Nuit), ni du caractère masochiste de l'amour du poète, fasciné par les horreurs qu'il pressent et qu'il recherche activement en scrutant, en observant sous les jupes, etc... Bref en transgressant des interdits à la fois sociaux et moraux.
Ollie
Je trouve donc que cette problématique affadit le texte, en laissant de côté ses aspects les plus dérangeants et les plus provocateurs, mais peut-être que les correcteurs auront un avis différent.
snipercommand99
Salut, j'ai aussi passé le bac centres étrangers le 8 juin, c'était à Rabat perso. J'ai pris le commentaire et ma problématique était: "comment l'auteur en restant dans les règles classiques de la poésie parvient-il à nous transmettre une vision poétique de la nuit, jusqu'à pouvoir la lier avec l'écriture poétique?". J'ai pas tellement insisté sur les dangers de la nuit de peur de paraphraser, ça ne m'a pris qu'un demi sous-axe.
snipercommand99
I) UN SONNET LYRIQUE. a. caractéristiques du sonnetse distinguer de ses contemporains. b. Un lyrisme transmettre sentiments blablabla II) UNE VISION POETIQUE DE NUIT a. l'éloge de la nuit b. la nuit influe sur la vie, le bien et le mal: trucs avec animaux, avec voleurs, etc etc III) NUIT=POESIE? a. j'ai émis hypothèse:nuit=l'écriture poétique et les conséquences qui vont avec b. le mystère présent le long du texte est l'auteur en quête de sens à la poésie
Lista de comentários
Verified answer
Pour le poème d'Henri Michaux : je le comprends comme une sorte de déclaration d'amour à la nuit (vers 3, vers 6 notamment), avec laquelle il fusionne, avant de réaliser qu'elle est "implacable", qu'elle "mugit" comme une bête, et qu'elle apporte la perdition (on passe de la nuit à la Nuit, avec une majuscule = entité de ténèbres absolues).Le poème de Maurice Rollinat est aussi une déclaration d'amour explicite ("Je t'aime"), mais à une nuit plus sournoise et menaçante (mère des cauchemars, madone des voleurs, complice es tripots...), par laquelle il est fasciné, au point de devenir voyeur et de tâcher de retrouver sous la robe de la nuit "les grands spectres livides", qu'il est "avide" de scruter.