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Bonjour,

"Ce jour-là" de Vercors :

C comme camp de concentration créé par les nazis près de Hanovre que les Britanniques ont libéré en découvrant des dizaines de milliers de mourants et de cadavres en 1945.

G comme Géranium, premièrement, le lecteur ne comprend qu’à la fin pourquoi le petit garçon nous parle du pot de géranium. Au début de l’histoire, cela ne semble être qu’un détail insignifiant. Mais à la fin, on comprend toute l’importance de ce détail. Ce simple pot de géranium est en fait un signal qui permet au lecteur que le danger est imminent, que l’histoire va basculer. En revenant de la promenade, le père et le petit garçon constatent que le pot a disparu « Le pot de géranium...

L comme la limite de la structure classique du conte. Ce jour-là nous fait donc penser à un conte inversé qui détourne le contenu. Ici, cette œuvre ne détourne pas un conte mais une multitude de contes. Pour la comprendre pleinement, il faut avoir lu l’ensemble des contes auxquelles elle fait référence. Si parfois l’auteur a choisi de faire référence sciemment à certains contes (les cailloux du Petit Poucet, la forêt…), d’autres fois sa plume l’a inconsciemment guidé. Il a fait référence à des contes entendus dans sa petite enfance, contes qui font parti intégrante de notre patrimoine culturel.

P comme Proche de la réalité sociale de l’époque. Vercors a détourné la morale classique d’un conte afin de dénoncer l’affreuse vérité du nazisme. Il se place dans une vision pessimiste, l’individu n’a aucune chance d’échapper à la mort. C’est un conte inversé : la vie n’est pas un conte merveilleux, elle n’est pas toujours rose. Il a choisi cette structure de conte inversé pour cette nouvelle sans morale pour nous choquer afin de réveiller nos consciences.

R comme Rosée, car la goutte de rosée symbolise ici un nouveau matin, le début d’une nouvelle vie, celle d’un orphelin.