Bonjour, je suis en seconde et j'aimerais bien de l'aide pour cet exercice.
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. a. En vous appuyant sur le schéma strophique, identifiez la forme poétique adoptée par Rimbaud. b. Observez le schéma des rimes. Correspond-il au schéma le plus régulier de cette forme poétique ? Justifiez. c. En quoi le dernier vers créé-t-il un effet de surprise ? Comment appelle-t-on cet effet ? d. Par quels procédés le poète a-t-il cependant gêné la lecture tout au long du poème afin de préparer le lecteur à cette surprise finale ?
Lista de comentários
luciegth
A. La forme poétique est le sonnet car le poème est composé de deux quatrains et de deux tercets.
B. Le schéma des rimes correspond au schéma régulier du sonnet qui est le schéma en ABBA / ABBA / CCD / EDE. Ce poème suit le schéma ABBA / ABBA / CCD / EED.
C. Cela s’appelle une chute car le dernier vers crée un effet de surprise. En effet, le lecteur croit tout au long du poème que le soldat dort et le dernier vers nous informe qu’en fait il est mort.
D. Le poète a gêné la lecture avec l’emploi d’expressions rappelant l’aspect d’un cadavre : froid, pâle, étendu, bouche ouverte, les parfums ne font pas frissonner sa narine. Cela prépare indirectement le lecteur à la chute.
Lista de comentários
B. Le schéma des rimes correspond au schéma régulier du sonnet qui est le schéma en ABBA / ABBA / CCD / EDE. Ce poème suit le schéma ABBA / ABBA / CCD / EED.
C. Cela s’appelle une chute car le dernier vers crée un effet de surprise. En effet, le lecteur croit tout au long du poème que le soldat dort et le dernier vers nous informe qu’en fait il est mort.
D. Le poète a gêné la lecture avec l’emploi d’expressions rappelant l’aspect d’un cadavre : froid, pâle, étendu, bouche ouverte, les parfums ne font pas frissonner sa narine. Cela prépare indirectement le lecteur à la chute.
Voilà j’espère t’avoir aidé !