Concevoir le vivant comme objet de science pose des soucis éthiques, il est vrai que,comme le souligne Testart dans Les Manipulations du vivant, il faut faire très attention aux dérives de notre science, car nous ne la maîtrisons pas toujours dans son intégralité, et nous ne pouvons donc pas infliger n'importe quel traitement à un humain. Les modifications du code génétique doivent être utilisées dans le but d'améliorer la vie des hommes, comme empêcher un handicap, et non pas, choisir les critères du futur enfant comme ce fut le cas pendant la seconde guerre mondiale, avec l'eugénisme nazi où une sélection était faite pour n'avoir que des nouveaux nés issus de la "race aryenne", nous pouvons également faire référence à "Bienvenue à Gattaca".
"L'être organisé possède en soi une force formatrice qu'il communique aux matériaux qui n'en disposent pas" (Critique de la faculté de juger, Kant). Les êtres vivants tout comme les objets, on une force qui leur permettant de bouger, de ne pas rester immobile. Pourtant, à l'opposé au vivant, les objets n'ont pas, cette force que l'on appelle motrice et qui leur permet l'organisation, et/pu la communication entre les différents matériaux, il s'agit de la "force formatrice".
De plus, la théorie du finalisme , qui fut un modèle universel, est remise en cause par de nombreux philosophes et/ou biologistes, car ce serait mettre la "cause avant l'effet" (De la nature, Lucrèce) ; c'est-à-dire que chaque partie du vivant n'a pas été conçue en vue d'un but, d'une finalité. Selon eux, c'est chaque organe (chaque élément) d'un être vivant, après création, qui a engendré une certaine fonction spécifique à chacune de ces pièces. Le vivant découlerait alors d'une sélection naturelle, où chaque être vivant devrait s'adapter à son milieu grâce à différentes transformations ; les moins aptes disparaîtraient, laissant place à des nouvelles espèces, avec de nouvelles fonctions permettant d'évoluer convenablement dans leur environnement. Cette théorie est principalement celle de Darwin, reprise par différents biologistes reconnus, comme Jacob (Le jeu des possibles).
Le vivant reste un grand mystère pour l'homme, bien qu'il ait de nombreux points communs avec l' objet de science, il ne peut être considéré comme une machine ; en effet il a des spécificités que les objets n'ont pas. De plus, envisager le vivant comme un mécanisme engendre des problèmes éthiques, jusqu'où pourrait aller les modifications de la nature ?
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Eileen57
merci énormément cela va beaucoup m'aider
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Bonjour,
Concevoir le vivant comme objet de science pose des soucis éthiques, il est vrai que,comme le souligne Testart dans Les Manipulations du vivant, il faut faire très attention aux dérives de notre science, car nous ne la maîtrisons pas toujours dans son intégralité, et nous ne pouvons donc pas infliger n'importe quel traitement à un humain. Les modifications du code génétique doivent être utilisées dans le but d'améliorer la vie des hommes, comme empêcher un handicap, et non pas, choisir les critères du futur enfant comme ce fut le cas pendant la seconde guerre mondiale, avec l'eugénisme nazi où une sélection était faite pour n'avoir que des nouveaux nés issus de la "race aryenne", nous pouvons également faire référence à "Bienvenue à Gattaca".
"L'être organisé possède en soi une force formatrice qu'il communique aux matériaux qui n'en disposent pas" (Critique de la faculté de juger, Kant). Les êtres vivants tout comme les objets, on une force qui leur permettant de bouger, de ne pas rester immobile. Pourtant, à l'opposé au vivant, les objets n'ont pas, cette force que l'on appelle motrice et qui leur permet l'organisation, et/pu la communication entre les différents matériaux, il s'agit de la "force formatrice".
De plus, la théorie du finalisme , qui fut un modèle universel, est remise en cause par de nombreux philosophes et/ou biologistes, car ce serait mettre la "cause avant l'effet" (De la nature, Lucrèce) ; c'est-à-dire que chaque partie du vivant n'a pas été conçue en vue d'un but, d'une finalité. Selon eux, c'est chaque organe (chaque élément) d'un être vivant, après création, qui a engendré une certaine fonction spécifique à chacune de ces pièces. Le vivant découlerait alors d'une sélection naturelle, où chaque être vivant devrait s'adapter à son milieu grâce à différentes transformations ; les moins aptes disparaîtraient, laissant place à des nouvelles espèces, avec de nouvelles fonctions permettant d'évoluer convenablement dans leur environnement. Cette théorie est principalement celle de Darwin, reprise par différents biologistes reconnus, comme Jacob (Le jeu des possibles).
Le vivant reste un grand mystère pour l'homme, bien qu'il ait de nombreux points communs avec l' objet de science, il ne peut être considéré comme une machine ; en effet il a des spécificités que les objets n'ont pas. De plus, envisager le vivant comme un mécanisme engendre des problèmes éthiques, jusqu'où pourrait aller les modifications de la nature ?