La vie affective et sexuelle est une partie importante de la vie humaine. C'est un domaine qui peut apporter de la joie et de l'épanouissement à une personne. Cependant, il est également important de se rappeler que chacun est libre de décider ce qui est le mieux pour lui en matière de sexualité et de relations. Il est important de respecter les choix et les limites de chacun et de se rappeler que la communication est la clé de toute relation saine.
Réponse :La Saint-Valentin, quelle belle occasion de rappeler l'importance d'éduquer adéquatement nos jeunes en matière de sexualité! Les experts sont unanimes: il faut faire de l'éducation à la sexualité auprès des jeunes, et cela, dès la petite enfance. Voilà pourquoi l'éducation des jeunes à la sexualité fait partie des priorités de santé publique.
L'éducation à la sexualité, c'est avant tout une question de développement de compétences très utiles pour faire face aux différentes situations de la vie. L'affirmation de soi, la gestion des émotions et des comportements, la résolution de problèmes et la recherche d'aide sont toutes des compétences importantes sur le plan personnel, au même titre que la résolution de conflits, l'empathie et la communication efficace le sont sur le plan social.
Ce sont ces compétences qui permettent aux jeunes de vivre une sexualité saine qui soit en accord avec leurs valeurs. Et ces mêmes compétences leur sont aussi essentielles pour faire des choix avantageux pour leur santé et leur bien-être, par exemple, bien s'alimenter, vivre sans fumer, éviter les drogues et refuser la violence. Même la réussite scolaire serait favorisée par une éducation sexuelle de qualité. L'éducation à la sexualité, c'est donc un véritable bagage pour la vie!
Fidèle à cette conception, le milieu scolaire soutient l'éducation à la sexualité par des interventions qui s'inscrivent dans une approche globale de la réussite, de la santé et du bien-être des jeunes, comme l'approche École en santé. À cet égard, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport est en train d'élaborer le contenu des apprentissages obligatoires que les élèves devraient réaliser en matière d'éducation à la sexualité.
Idées reçues
De nos jours, éduquer les jeunes à la sexualité ne se limite pas à la dimension biologique de la chose. Si les comportements sexuels, les organes génitaux, les infections transmissibles sexuellement (ITS) et les grossesses à l'adolescence font inévitablement partie de tout programme éducatif qui se respecte, ces thèmes sont loin d'être seuls à être explorés. En fait, les experts privilégient une vision globale et positive de la sexualité, laquelle permet d'aborder des notions comme les relations avec les autres, l'orientation sexuelle et les stéréotypes touchant les garçons et les filles. Une telle approche soutient le développement de relations égalitaires entre les hommes et les femmes ainsi que le respect de la diversité sexuelle.
Contrairement à plusieurs idées reçues, l'éducation à la sexualité n'encourage pas les activités sexuelles. Les études montrent qu'elle tend même à retarder l'âge de la première relation sexuelle. Plus encore, certains programmes d'éducation à la sexualité favoriseraient l'adoption de comportements sexuels sécuritaires, notamment l'usage du condom lors des relations sexuelles. Voilà pourquoi dans le Quatrième rapport national sur l'état de santé de la population du Québec, j'ai rappelé la grande pertinence de l'éducation à la sexualité auprès des jeunes pour la prévention des ITS.
L'affaire de tous
D'après plusieurs experts, l'éducation à la sexualité serait incomplète si elle n'était pas accompagnée de services préventifs et cliniques de première ligne. Ces services répondent à des besoins concrets et variés des jeunes, de la consultation en matière de santé sexuelle à la planification des naissances, en passant par la prévention des ITS. Souvent, ces services sont une porte d'entrée pour le jeune qui peut aborder en toute confiance d'autres problématiques qui le touchent.
Bon nombre de ces services sont offerts par les cliniques jeunesse, là où elles existent. Ce besoin d'une intervention spécialisée est d'autant plus justifié par l'accès et la fréquentation des jeunes à de nouveaux médias Internet qui renvoient souvent une vision fausse, déformée et irréaliste de la sexualité. Le Programme national de santé publique réitère à juste titre l'importance des services de consultation en matière de santé sexuelle.
L'éducation des enfants et des adolescents à la sexualité est l'affaire de tous. Les parents, les services publics et les ressources spécialisées ont tous une responsabilité dans ce domaine afin que chaque jeune, dans un esprit d'équité, puisse bénéficier d'un apprentissage lui permettant de vivre sainement sa sexualité. C'est le bagage que nous souhaitons leur léguer pour la vie.
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La vie affective et sexuelle est une partie importante de la vie humaine. C'est un domaine qui peut apporter de la joie et de l'épanouissement à une personne. Cependant, il est également important de se rappeler que chacun est libre de décider ce qui est le mieux pour lui en matière de sexualité et de relations. Il est important de respecter les choix et les limites de chacun et de se rappeler que la communication est la clé de toute relation saine.En espérant que cela t’aide!
Réponse :La Saint-Valentin, quelle belle occasion de rappeler l'importance d'éduquer adéquatement nos jeunes en matière de sexualité! Les experts sont unanimes: il faut faire de l'éducation à la sexualité auprès des jeunes, et cela, dès la petite enfance. Voilà pourquoi l'éducation des jeunes à la sexualité fait partie des priorités de santé publique.
L'éducation à la sexualité, c'est avant tout une question de développement de compétences très utiles pour faire face aux différentes situations de la vie. L'affirmation de soi, la gestion des émotions et des comportements, la résolution de problèmes et la recherche d'aide sont toutes des compétences importantes sur le plan personnel, au même titre que la résolution de conflits, l'empathie et la communication efficace le sont sur le plan social.
Ce sont ces compétences qui permettent aux jeunes de vivre une sexualité saine qui soit en accord avec leurs valeurs. Et ces mêmes compétences leur sont aussi essentielles pour faire des choix avantageux pour leur santé et leur bien-être, par exemple, bien s'alimenter, vivre sans fumer, éviter les drogues et refuser la violence. Même la réussite scolaire serait favorisée par une éducation sexuelle de qualité. L'éducation à la sexualité, c'est donc un véritable bagage pour la vie!
Fidèle à cette conception, le milieu scolaire soutient l'éducation à la sexualité par des interventions qui s'inscrivent dans une approche globale de la réussite, de la santé et du bien-être des jeunes, comme l'approche École en santé. À cet égard, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport est en train d'élaborer le contenu des apprentissages obligatoires que les élèves devraient réaliser en matière d'éducation à la sexualité.
Idées reçues
De nos jours, éduquer les jeunes à la sexualité ne se limite pas à la dimension biologique de la chose. Si les comportements sexuels, les organes génitaux, les infections transmissibles sexuellement (ITS) et les grossesses à l'adolescence font inévitablement partie de tout programme éducatif qui se respecte, ces thèmes sont loin d'être seuls à être explorés. En fait, les experts privilégient une vision globale et positive de la sexualité, laquelle permet d'aborder des notions comme les relations avec les autres, l'orientation sexuelle et les stéréotypes touchant les garçons et les filles. Une telle approche soutient le développement de relations égalitaires entre les hommes et les femmes ainsi que le respect de la diversité sexuelle.
Contrairement à plusieurs idées reçues, l'éducation à la sexualité n'encourage pas les activités sexuelles. Les études montrent qu'elle tend même à retarder l'âge de la première relation sexuelle. Plus encore, certains programmes d'éducation à la sexualité favoriseraient l'adoption de comportements sexuels sécuritaires, notamment l'usage du condom lors des relations sexuelles. Voilà pourquoi dans le Quatrième rapport national sur l'état de santé de la population du Québec, j'ai rappelé la grande pertinence de l'éducation à la sexualité auprès des jeunes pour la prévention des ITS.
L'affaire de tous
D'après plusieurs experts, l'éducation à la sexualité serait incomplète si elle n'était pas accompagnée de services préventifs et cliniques de première ligne. Ces services répondent à des besoins concrets et variés des jeunes, de la consultation en matière de santé sexuelle à la planification des naissances, en passant par la prévention des ITS. Souvent, ces services sont une porte d'entrée pour le jeune qui peut aborder en toute confiance d'autres problématiques qui le touchent.
Bon nombre de ces services sont offerts par les cliniques jeunesse, là où elles existent. Ce besoin d'une intervention spécialisée est d'autant plus justifié par l'accès et la fréquentation des jeunes à de nouveaux médias Internet qui renvoient souvent une vision fausse, déformée et irréaliste de la sexualité. Le Programme national de santé publique réitère à juste titre l'importance des services de consultation en matière de santé sexuelle.
L'éducation des enfants et des adolescents à la sexualité est l'affaire de tous. Les parents, les services publics et les ressources spécialisées ont tous une responsabilité dans ce domaine afin que chaque jeune, dans un esprit d'équité, puisse bénéficier d'un apprentissage lui permettant de vivre sainement sa sexualité. C'est le bagage que nous souhaitons leur léguer pour la vie.