Bonjour, La question : Peut t- on être soi même en imitant les autres ?
Je suis en troisième , je dois faire une dissertation avec une introduction ( 2 ou 3 paragraphes ) un développement (thèse , antithèse) et une conclusion qui répond à la question Pouvez m'aidez à le faire s'il vous plait ?
je ne sais pas si je peux t'aider mais je peux répondre a la question peut t on être soi-même en imitant les autre : Non , il est impossible d'être soi-même en imitant les autres , si tu veux être toi-même , faits ce qu'il TE plaît habille toi de la façon qui TE plaît et ne fais pas attention a ce que les autres pensent de toi et des choses que tu aime faire car c'est toi et toi seule qui doit décidé de ta vie si tu veux dire toi même
Voila je ne sais pas si ça va t'aider pour ton texte , en tout cas je l'espère
Réponse : Voici ma réponse c’est le sujet que j’avais rendu en 3 ème aussi
Explications :
Introduction :
«Etre soi même». A première vue, une expression tout à fait anodine, et qui semble absolument évidente. Mais, en réfléchissant, que signifie «être soi-même», posséder une identité ? Il nous arrive souvent, pour parler d'une situation que l'on n'a pas pu maîtriser totalement, qui nous a échappé, de dire «je n'étais plus tout à fait moi-même.» Mais est-ce vraiment possible de ne «plus être soi- même»? A priori, c'est une question qui paraît totalement absurde, c'est un non sens : Que pourrais- je ou qui pourrais-je être d'autre que moi-même ? Il est donc intéressant de se demander, en premier lieu, ce que c'est que d' «être soi-même». Puis, au contraire, nous pouvons nous interroger sur ce qui peut faire que je ne sois plus moi-même, que «je» soit un autre que moi. Enfin, nous nous demanderons si l'on peut réellement être pleinement soi-même, ou si, au contraire, nous ne serions pas des êtres sans cesse en projet, en construction, inachevés ?
I. Je suis moi-même :
Tout d'abord, dans le fait d'être soi-même, il y a la notion d'identité personnelle, propre à chacun et que l'on ne peut pas nier. Nous avons concience de posséder une identité.
Mais dans un sens plus large, et également dans le langage plus courant, «être soi-même» c'est être « naturel », « authentique », «spontané », dans le sens où nous serions sincère, en total accord avec nous même. On est «soi même» lorsque l'on se montre tel que l'on est, sans «jouer un rôle», sans se donner une personnalité que l'on n'a pas, qui n'est pas la nôtre. Etre soi même impliquerait donc également que nous ayons une façon d'être qui serait celle avec laquelle nous sommes nés, et qui nous serait propre. Par conséquent, «être soi-même» signifierait ne pas être «aliéné», c'est à dire, ne pas être influencé par les autres : notre éducation, notre entourage, notre environnement, nos expériences, la société... Nous serions nés avec une certaine identité, immuable, sur laquelle les autres n'auraient aucune influence, aucun impact.
Mais est-ce qu'être spontané, sincère, est incompatible avec le fait d'être aliéné, influencé ? Est-il possible que le monde dans lequel nous évoluons, que les personnes que nous cotoyons chaque jour n'aient aucune répercussion sur ce que je suis, sur celui que je suis ? Cela paraît impossible à concevoir. Alors qu'est-ce qui peut faire qu'au final, «je» ne soit pas «moi-même», mais un autre ?
II. Je est un autre
Nos opinions, nos actes, nos pensées, même s'ils nous semblent personnels, sont forcément déterminés par les autres. Sans l'autre, je n'aurais pas conscience de moi. En effet, lorsque l'enfant prend conscience d'un monde extérieur, il est amené à se comparer aux autres, à s'identifier à ses pairs. Le rôle d'autrui est donc déterminant dans la construction de ce que l'on est, de ce que l'on sera.
Alors qu'entend-t-on par «ne pas être soi-même», et est-ce possible ?
Rimbaud dit «je est un autre». Ce que le poète veut exprimer avec cette phrase, c'est sa conception de la création artistique : il ne maîtrise pas ce qui s’exprime à travers lui, l’œuvre s’engendre en profondeur. Cette vision des choses peut rejoindre la thèse de l'inconscient selon Freud, qui remet en cause l'idée d'un sujet maître aussi bien de ses pensées que de ses paroles ou de ses actes. Mais plus particulièrement, il est possible d'être «autre que soi même» dans le cas d'une maladie portant atteinte à notre conscience. Par exemple, une personne souffrant de psychose (comme la skizophrénie) subit une altération profonde de sa personnalité, elle n'est plus «elle même» et n'a pas conscience d'être malade.
D'autre part, dans certaines circonstances, l'homme, même sain, et même sans l'effet des substances évoquées plus haut, peut se sentir «hors de lui». Lorsque l'on se laisse aller à un violent accès de colère, on peut dire des mots et exprimer des pensées qui ne nous appartiennent pas, et que nous serons prompts à regretter une fois le calme revenu. Il se passe la même chose lorsque notre corps est fatigué, qu'il a besoin de sommeil, et que l'on agit de manière quasi-automatique, dans un état de semi-inconscience. Ces situations, étudiées avec du recul nous feront dire que «nous n'étions plus nous même», dans le sens où nous n'avions pas conscience, à ce moment-là, que nous étions en train de faire, ou de dire des choses contraires à ce que l'on aurait fait ou dit en temps normal et en pleine possession de nos moyens.
Il semble donc possible de ne «pas être soi même». Mais est-on jamais «soi-même» ?
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je ne sais pas si je peux t'aider mais je peux répondre a la question peut t on être soi-même en imitant les autre : Non , il est impossible d'être soi-même en imitant les autres , si tu veux être toi-même , faits ce qu'il TE plaît habille toi de la façon qui TE plaît et ne fais pas attention a ce que les autres pensent de toi et des choses que tu aime faire car c'est toi et toi seule qui doit décidé de ta vie si tu veux dire toi même
Voila je ne sais pas si ça va t'aider pour ton texte , en tout cas je l'espère
Réponse : Voici ma réponse c’est le sujet que j’avais rendu en 3 ème aussi
Explications :
Introduction :
«Etre soi même». A première vue, une expression tout à fait anodine, et qui semble absolument évidente. Mais, en réfléchissant, que signifie «être soi-même», posséder une identité ? Il nous arrive souvent, pour parler d'une situation que l'on n'a pas pu maîtriser totalement, qui nous a échappé, de dire «je n'étais plus tout à fait moi-même.» Mais est-ce vraiment possible de ne «plus être soi- même»? A priori, c'est une question qui paraît totalement absurde, c'est un non sens : Que pourrais- je ou qui pourrais-je être d'autre que moi-même ? Il est donc intéressant de se demander, en premier lieu, ce que c'est que d' «être soi-même». Puis, au contraire, nous pouvons nous interroger sur ce qui peut faire que je ne sois plus moi-même, que «je» soit un autre que moi. Enfin, nous nous demanderons si l'on peut réellement être pleinement soi-même, ou si, au contraire, nous ne serions pas des êtres sans cesse en projet, en construction, inachevés ?
I. Je suis moi-même :
Tout d'abord, dans le fait d'être soi-même, il y a la notion d'identité personnelle, propre à chacun et que l'on ne peut pas nier. Nous avons concience de posséder une identité.
Mais dans un sens plus large, et également dans le langage plus courant, «être soi-même» c'est être « naturel », « authentique », «spontané », dans le sens où nous serions sincère, en total accord avec nous même. On est «soi même» lorsque l'on se montre tel que l'on est, sans «jouer un rôle», sans se donner une personnalité que l'on n'a pas, qui n'est pas la nôtre. Etre soi même impliquerait donc également que nous ayons une façon d'être qui serait celle avec laquelle nous sommes nés, et qui nous serait propre. Par conséquent, «être soi-même» signifierait ne pas être «aliéné», c'est à dire, ne pas être influencé par les autres : notre éducation, notre entourage, notre environnement, nos expériences, la société... Nous serions nés avec une certaine identité, immuable, sur laquelle les autres n'auraient aucune influence, aucun impact.
Mais est-ce qu'être spontané, sincère, est incompatible avec le fait d'être aliéné, influencé ? Est-il possible que le monde dans lequel nous évoluons, que les personnes que nous cotoyons chaque jour n'aient aucune répercussion sur ce que je suis, sur celui que je suis ? Cela paraît impossible à concevoir. Alors qu'est-ce qui peut faire qu'au final, «je» ne soit pas «moi-même», mais un autre ?
II. Je est un autre
Nos opinions, nos actes, nos pensées, même s'ils nous semblent personnels, sont forcément déterminés par les autres. Sans l'autre, je n'aurais pas conscience de moi. En effet, lorsque l'enfant prend conscience d'un monde extérieur, il est amené à se comparer aux autres, à s'identifier à ses pairs. Le rôle d'autrui est donc déterminant dans la construction de ce que l'on est, de ce que l'on sera.
Alors qu'entend-t-on par «ne pas être soi-même», et est-ce possible ?
Rimbaud dit «je est un autre». Ce que le poète veut exprimer avec cette phrase, c'est sa conception de la création artistique : il ne maîtrise pas ce qui s’exprime à travers lui, l’œuvre s’engendre en profondeur. Cette vision des choses peut rejoindre la thèse de l'inconscient selon Freud, qui remet en cause l'idée d'un sujet maître aussi bien de ses pensées que de ses paroles ou de ses actes. Mais plus particulièrement, il est possible d'être «autre que soi même» dans le cas d'une maladie portant atteinte à notre conscience. Par exemple, une personne souffrant de psychose (comme la skizophrénie) subit une altération profonde de sa personnalité, elle n'est plus «elle même» et n'a pas conscience d'être malade.
D'autre part, dans certaines circonstances, l'homme, même sain, et même sans l'effet des substances évoquées plus haut, peut se sentir «hors de lui». Lorsque l'on se laisse aller à un violent accès de colère, on peut dire des mots et exprimer des pensées qui ne nous appartiennent pas, et que nous serons prompts à regretter une fois le calme revenu. Il se passe la même chose lorsque notre corps est fatigué, qu'il a besoin de sommeil, et que l'on agit de manière quasi-automatique, dans un état de semi-inconscience. Ces situations, étudiées avec du recul nous feront dire que «nous n'étions plus nous même», dans le sens où nous n'avions pas conscience, à ce moment-là, que nous étions en train de faire, ou de dire des choses contraires à ce que l'on aurait fait ou dit en temps normal et en pleine possession de nos moyens.
Il semble donc possible de ne «pas être soi même». Mais est-on jamais «soi-même» ?