1) Le charbon se forme par la transformation de la matière organique fossile. Celle-ci est accumulée dans un bassin inondé. En partie préservée de la décomposition, recouverte de sédiments puis enfoncée (subsidence), elle est progressivement transformée sous l’effet de l’augmentation de pression et de température. On parle de combustible fossile car cette matière peut « brûler » et qu’elle est issue d’une lente transformation (traces de végétaux retrouvés).
2) Les stocks de combustibles fossiles sont dits « non renouvelables », car leur temps de formation est extrêmement lent (plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’années) et qu’ils ne se régénèrent ainsi pas à l’échelle d’une vie humaine.
3) Au Carbonifère, une végétation très dense recouvre les terres émergées. Il y a ensuite enfouissement d’une grande quantité de matière organique, issue de ces forêts, qui participe à la formation de combustibles fossiles. La forte consommation en dioxyde de carbone par les plantes, due à la photosynthèse, a entraîné une baisse de sa teneur. Cela a eu un impact important sur le climat : diminution de l’effet de serre, et donc refroidissement (des connaissances vues dans les prochains chapitres sont nécessaires pour conclure sur ce dernier point).
Exercice 2 :
L’extraction du gaz de schiste nécessite de fracturer la roche mère riche en gaz, tandis que l’extraction du gaz conventionnel ne nécessite qu’un simple forage, souvent moins profond. Le mélange injecté pour la fracturation va souvent traverser des nappes phréatiques et risque donc de polluer l’eau localement, avec des risques de de contamination aux métaux lourds par exemple. Le procédé d’extraction du gaz de schiste consomme aussi beaucoup d’eau, et risque de fragiliser le sous-sol.
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Exercice 1 :
1) Le charbon se forme par la transformation de la matière organique fossile. Celle-ci est accumulée dans un bassin inondé. En partie préservée de la décomposition, recouverte de sédiments puis enfoncée (subsidence), elle est progressivement transformée sous l’effet de l’augmentation de pression et de température. On parle de combustible fossile car cette matière peut « brûler » et qu’elle est issue d’une lente transformation (traces de végétaux retrouvés).
2) Les stocks de combustibles fossiles sont dits « non renouvelables », car leur temps de formation est extrêmement lent (plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’années) et qu’ils ne se régénèrent ainsi pas à l’échelle d’une vie humaine.
3) Au Carbonifère, une végétation très dense recouvre les terres émergées. Il y a ensuite enfouissement d’une grande quantité de matière organique, issue de ces forêts, qui participe à la formation de combustibles fossiles. La forte consommation en dioxyde de carbone par les plantes, due à la photosynthèse, a entraîné une baisse de sa teneur. Cela a eu un impact important sur le climat : diminution de l’effet de serre, et donc refroidissement (des connaissances vues dans les prochains chapitres sont nécessaires pour conclure sur ce dernier point).
Exercice 2 :
L’extraction du gaz de schiste nécessite de fracturer la roche mère riche en gaz, tandis que l’extraction du gaz conventionnel ne nécessite qu’un simple forage, souvent moins profond. Le mélange injecté pour la fracturation va souvent traverser des nappes phréatiques et risque donc de polluer l’eau localement, avec des risques de de contamination aux métaux lourds par exemple. Le procédé d’extraction du gaz de schiste consomme aussi beaucoup d’eau, et risque de fragiliser le sous-sol.