L’idéologie Nationale socialiste fascine de nombreux artistes et le régime Nazi va s’en servir pour sa propagande.
En 1933, Adolf Hitler crée le ministère de l’information populaire et de la propagande et le confie à Joseph Goebels.
La mission principale de ce ministère est de contrôler la presse mais aussi les artistes et les intellectuels.
Au cinéma, Leni Riefenstahl, au travers de films comme "Les dieux du stade", un documentaire sur les JO de Berlin, ou "Le triomphe de la volonté" met en scène les valeurs et les symboles du parti Nazi.
L’image que s’efforce de donner la propagande à travers le cinéma, l’art, les affiches est celle de la communauté raciale germanique et de sa grandeur.
La caricature devient un "art au service de la propagande", car elle est incisive et réductrice et elle associe une image simplifiée à un texte court grâce à des images simples et fortes, compréhensibles par le plus grand nombre et entraînant une émotion forte plutôt qu’une réflexion du public.
Concernant la musique, selon l’idéologie Nazie, le peuple allemand se considérait comme "Le premier peuple de musiciens sur terre" et Wagner son héros.
Beaucoup de musiques étaient interdites car considérées comme "dégénérées" (musiques juives, ou américaines comme le swing ou le Jazz…)
La musique devient un enjeu politique, non plus un art pour adoucir les mœurs mais au contraire pour galvaniser les allemands, qui pouvaient voir aux actualités les victoires allemandes sur "La chevauchée des Walkyries" de Richard Wagner par exemple.
Le travail d’un artiste n’était donc pas toujours neutre, et pouvait défendre une cause ou contester un régime politique.
Pendant la deuxième guerre mondiale, certains ont participé au régime totalitaire et souvent leur travail a été instrumentalisé à des fins de propagande.
D’autres au contraire, ont résisté, et leurs œuvres sont rentrées dans l’histoire comme des symboles de liberté.
D’autres enfin, participent au devoir de mémoire, et nous permettent de nous souvenir à jamais des atrocités dont sont capables les hommes.
Lista de comentários
Bonjour,
L’idéologie Nationale socialiste fascine de nombreux artistes et le régime Nazi va s’en servir pour sa propagande.
En 1933, Adolf Hitler crée le ministère de l’information populaire et de la propagande et le confie à Joseph Goebels.
La mission principale de ce ministère est de contrôler la presse mais aussi les artistes et les intellectuels.
Au cinéma, Leni Riefenstahl, au travers de films comme "Les dieux du stade", un documentaire sur les JO de Berlin, ou "Le triomphe de la volonté" met en scène les valeurs et les symboles du parti Nazi.
L’image que s’efforce de donner la propagande à travers le cinéma, l’art, les affiches est celle de la communauté raciale germanique et de sa grandeur.
La caricature devient un "art au service de la propagande", car elle est incisive et réductrice et elle associe une image simplifiée à un texte court grâce à des images simples et fortes, compréhensibles par le plus grand nombre et entraînant une émotion forte plutôt qu’une réflexion du public.
Concernant la musique, selon l’idéologie Nazie, le peuple allemand se considérait comme "Le premier peuple de musiciens sur terre" et Wagner son héros.
Beaucoup de musiques étaient interdites car considérées comme "dégénérées" (musiques juives, ou américaines comme le swing ou le Jazz…)
La musique devient un enjeu politique, non plus un art pour adoucir les mœurs mais au contraire pour galvaniser les allemands, qui pouvaient voir aux actualités les victoires allemandes sur "La chevauchée des Walkyries" de Richard Wagner par exemple.
Le travail d’un artiste n’était donc pas toujours neutre, et pouvait défendre une cause ou contester un régime politique.
Pendant la deuxième guerre mondiale, certains ont participé au régime totalitaire et souvent leur travail a été instrumentalisé à des fins de propagande.
D’autres au contraire, ont résisté, et leurs œuvres sont rentrées dans l’histoire comme des symboles de liberté.
D’autres enfin, participent au devoir de mémoire, et nous permettent de nous souvenir à jamais des atrocités dont sont capables les hommes.