Bonjour, plusieurs questions ont déjà été posé sur ce texte mais certaines questions n’ont pas été bien répondu. Merci d’avance
Le Chien et le Flacon Charles Baudelaire « — Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum acheté chez le meilleur parfumeur de la ville. » Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres êtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s’approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon débouché ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi en manière de reproche.
« — Ah ! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d’excréments, vous l’auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l’exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies. »
1. Si le chien est une métaphore (une comparaison) du public, alors de quoi le « meilleur parfumeur de la ville » est-il la métaphore ? Par déduction, quel est le thème du texte ?
2. Réécrivez le deuxième paragraphe du texte en passant les verbes conjugués au passé
1. Le meilleur parfumeur de la ville pourrait être le poète qui croit devoir absolument parler du beau que le public n'appréciera peut-être pas. Le thème est donc celui de la beauté mais en même temps des "fleurs du mal" et de laideur que le poète est en droit d'aborder.
2. Ah ! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d’excréments, vous l’auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous avez ressemblé au public, à qui il n'a jamais fallu jamais présenter des parfums délicats qui l’ ont exaspéré, mais des ordures soigneusement choisies. »
Lista de comentários
Verified answer
Réponse :
1. Le meilleur parfumeur de la ville pourrait être le poète qui croit devoir absolument parler du beau que le public n'appréciera peut-être pas. Le thème est donc celui de la beauté mais en même temps des "fleurs du mal" et de laideur que le poète est en droit d'aborder.
2. Ah ! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d’excréments, vous l’auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous avez ressemblé au public, à qui il n'a jamais fallu jamais présenter des parfums délicats qui l’ ont exaspéré, mais des ordures soigneusement choisies. »