Bonjour, pouvez vous m'aider à faire cet exercice pour demain ?? Je donne 18 points. Répondre à cet exercice sus la forme d’un développement construit avec : - introduction - problématique - idées organisées en 2 ou 3 parties - conclusion
Montrez que les espaces maritimes créent un monde maritimisé au cœur de la mondialisation Merci d'avance
Les espaces maritimes intéressent de plus en plus les spécialistes, civils ou militaires, de géostratégie. En effet, pour des raisons économiques, politiques et militaires, les États cherchent à les dominer. Quels sont les enjeux géostratégiques des espaces maritimes ? Dans un premier temps, nous rappellerons qu’ils sont au cœur de la mondialisation ; dans un second temps, que leurs ressources sont particulièrement convoitées ; enfin, nous évoquerons les tensions qu’ils suscitent.
80 % du commerce mondial (produits industriels, produits énergétiques, matières premières, produits agricoles) s’effectue par voie maritime. Ainsi, les grandes façades maritimes (Asie orientale, Nord-Ouest de l’Europe, Nord-Est et côte Pacifique des États-Unis) sont des interfaces de la mondialisation ; leurs grands ports (ex. : Shanghai, Singapour, Rotterdam) sont des carrefours majeurs.L’essentiel des flux illicites (trafics de drogue, d’armes, immigration clandestine) emprunte la voie maritime. La mer Méditerranée, par exemple, est un espace de transit de l’immigration illégale en provenance d’Afrique subsaharienne vers l’Union européenne. Le contrôle et la sécurisation des espaces maritimes est essentiel pour les États (approvisionnement en produits énergétiques comme le pétrole, exportation de produits industriels conteneurisés).Certains types de passages maritimes sont des lieux stratégiques : les détroits (ex. : détroit d’Ormuz, 40 % du trafic pétrolier mondial), les canaux interocéaniques (ex. : canal de Suez, ouverture de l’Europe sur l’océan Indien et l’Asie orientale) et les caps (ex. : cap de Bonne-Espérance, évitant la traversée de la mer Rouge).
Les espaces maritimes fournissent des ressources halieutiques (issues de la pêche) pour une population mondiale en forte croissance : 90 millions de tonnes de poissons sont pêchées par an, principalement dans le Pacifique et dans l’Atlantique nord. La surpêche est d’ailleurs une préoccupation environnementale internationale.Ils fournissent aussi de précieuses ressources énergétiques (hydrocarbures) et minérales (nodules polymétalliques) indispensables aux pays industrialisés ou émergents. Un tiers de la production mondiale d’hydrocarbures est extraite de gisements offshore, exploités de plus en plus profondément grâce aux progrès des technologies de forage (ex. : au large du Brésil). Les États dotés de façades maritimes participent depuis longtemps à une véritable « course » pour s’approprier les espaces maritimes. Jusqu’aux années 1970, les règles internationales restent floues.En 1982, la conférence internationale de Montego Bay (Jamaïque) fixe un droit international de la mer. Elle définit notamment les ZEE (zones économiques exclusives), qui accordent aux États riverains, sur un espace large de 370 km à partir du littoral, la souveraineté sur les ressources qui s’y trouvent.
Pour des raisons économiques (exploitation des ressources énergétiques et halieutiques) etpolitiques (affirmation de la puissance), de nombreux États se disputent des espaces maritimes en revendiquant l’extension de leur ZEE (ex. : la Russie dans l’océan Glacial Arctique).La mer de Chine est ainsi le théâtre de nombreuses tensions entre la Chine et les États voisins (Japon, Vietnam, Philippines) pour des archipels à la localisation stratégique (ex. : conflit entre la Chine et le Japon pour le contrôle des îles Diaoyu-Senkaku).Les grandes puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine, Inde, Australie, Japon) renforcent leur présence militaire navale pour sécuriser les voies maritimes face à leurs rivaux. Ainsi, la Chine adopte la stratégie du « collier de perles » en mer de Chine et dans l’océan Indien face à la puissance indienne.Il s’agit aussi de lutter contre la piraterie qui sévit dans de nombreuses zones stratégiques (golfe de Guinée, golfe d’Aden, détroit de Malacca). Ainsi, les puissances occidentales (États-Unis, Union européenne) surveillent de près les côtes somaliennes, principal foyer de piraterie du monde.Dans les conflits contemporains, l’arme aéronavale (ex. : porte-avions) joue un rôle crucial, d’autant plus que les interventions terrestres sont évitées. En 2011, l’intervention de l’OTAN (coalition entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) en Libye, depuis la mer Méditerranée, a permis le renversement rapide du régime du colonel Kadhafi.
Les enjeux géostratégiques des espaces maritimes sont nombreux : ils sont liés à leur place centrale dans la mondialisation, l’abondance et la diversité de leurs ressources et leur importance pour la sécurité des États. Ces données permettent de comprendre les convoitises que suscitent actuellement l’océan Glacial Arctique.
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Les espaces maritimes intéressent de plus en plus les spécialistes, civils ou militaires, de géostratégie. En effet, pour des raisons économiques, politiques et militaires, les États cherchent à les dominer. Quels sont les enjeux géostratégiques des espaces maritimes ? Dans un premier temps, nous rappellerons qu’ils sont au cœur de la mondialisation ; dans un second temps, que leurs ressources sont particulièrement convoitées ; enfin, nous évoquerons les tensions qu’ils suscitent.
80 % du commerce mondial (produits industriels, produits énergétiques, matières premières, produits agricoles) s’effectue par voie maritime. Ainsi, les grandes façades maritimes (Asie orientale, Nord-Ouest de l’Europe, Nord-Est et côte Pacifique des États-Unis) sont des interfaces de la mondialisation ; leurs grands ports (ex. : Shanghai, Singapour, Rotterdam) sont des carrefours majeurs.L’essentiel des flux illicites (trafics de drogue, d’armes, immigration clandestine) emprunte la voie maritime. La mer Méditerranée, par exemple, est un espace de transit de l’immigration illégale en provenance d’Afrique subsaharienne vers l’Union européenne. Le contrôle et la sécurisation des espaces maritimes est essentiel pour les États (approvisionnement en produits énergétiques comme le pétrole, exportation de produits industriels conteneurisés).Certains types de passages maritimes sont des lieux stratégiques : les détroits (ex. : détroit d’Ormuz, 40 % du trafic pétrolier mondial), les canaux interocéaniques (ex. : canal de Suez, ouverture de l’Europe sur l’océan Indien et l’Asie orientale) et les caps (ex. : cap de Bonne-Espérance, évitant la traversée de la mer Rouge).
Les espaces maritimes fournissent des ressources halieutiques (issues de la pêche) pour une population mondiale en forte croissance : 90 millions de tonnes de poissons sont pêchées par an, principalement dans le Pacifique et dans l’Atlantique nord. La surpêche est d’ailleurs une préoccupation environnementale internationale.Ils fournissent aussi de précieuses ressources énergétiques (hydrocarbures) et minérales (nodules polymétalliques) indispensables aux pays industrialisés ou émergents. Un tiers de la production mondiale d’hydrocarbures est extraite de gisements offshore, exploités de plus en plus profondément grâce aux progrès des technologies de forage (ex. : au large du Brésil). Les États dotés de façades maritimes participent depuis longtemps à une véritable « course » pour s’approprier les espaces maritimes. Jusqu’aux années 1970, les règles internationales restent floues.En 1982, la conférence internationale de Montego Bay (Jamaïque) fixe un droit international de la mer. Elle définit notamment les ZEE (zones économiques exclusives), qui accordent aux États riverains, sur un espace large de 370 km à partir du littoral, la souveraineté sur les ressources qui s’y trouvent.
Pour des raisons économiques (exploitation des ressources énergétiques et halieutiques) etpolitiques (affirmation de la puissance), de nombreux États se disputent des espaces maritimes en revendiquant l’extension de leur ZEE (ex. : la Russie dans l’océan Glacial Arctique).La mer de Chine est ainsi le théâtre de nombreuses tensions entre la Chine et les États voisins (Japon, Vietnam, Philippines) pour des archipels à la localisation stratégique (ex. : conflit entre la Chine et le Japon pour le contrôle des îles Diaoyu-Senkaku).Les grandes puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine, Inde, Australie, Japon) renforcent leur présence militaire navale pour sécuriser les voies maritimes face à leurs rivaux. Ainsi, la Chine adopte la stratégie du « collier de perles » en mer de Chine et dans l’océan Indien face à la puissance indienne.Il s’agit aussi de lutter contre la piraterie qui sévit dans de nombreuses zones stratégiques (golfe de Guinée, golfe d’Aden, détroit de Malacca). Ainsi, les puissances occidentales (États-Unis, Union européenne) surveillent de près les côtes somaliennes, principal foyer de piraterie du monde.Dans les conflits contemporains, l’arme aéronavale (ex. : porte-avions) joue un rôle crucial, d’autant plus que les interventions terrestres sont évitées. En 2011, l’intervention de l’OTAN (coalition entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) en Libye, depuis la mer Méditerranée, a permis le renversement rapide du régime du colonel Kadhafi.
Les enjeux géostratégiques des espaces maritimes sont nombreux : ils sont liés à leur place centrale dans la mondialisation, l’abondance et la diversité de leurs ressources et leur importance pour la sécurité des États. Ces données permettent de comprendre les convoitises que suscitent actuellement l’océan Glacial Arctique.
Explications :
source: annabac.com