1. Il s'agit d'un sonnet, poème à forme fixe composé de 2 quatrains et de 2 tercets. Le mètre utilisé est l' alexandrin, vers de 12 syllabes. .Les rimes sont disposées selon le schéma ! abab, cdcd, eef, ggf
2. Le dormeur est un réalité un jeune soldat mort pendant la guerre de
3. Les enjambements sont en gras : les rejets et contre rejets mettent ders termes en évidence.
4. Allitération ou répétition d'un son consonne : B (effet de berceuse)
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
5. Les E muets : rivière, fière, comme, somme, narine, poitrine
Explications :
Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
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Réponse :
1. Il s'agit d'un sonnet, poème à forme fixe composé de 2 quatrains et de 2 tercets.
Le mètre utilisé est l' alexandrin, vers de 12 syllabes.
.Les rimes sont disposées selon le schéma ! abab, cdcd, eef, ggf
2. Le dormeur est un réalité un jeune soldat mort pendant la guerre de
3. Les enjambements sont en gras : les rejets et contre rejets mettent ders termes en évidence.
4. Allitération ou répétition d'un son consonne : B (effet de berceuse)
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
5. Les E muets : rivière, fière, comme, somme, narine, poitrine
Explications :
Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud