Ce film s’ordonne autour d’une absence, et d’un silence. L’absence d’une grande sœur, née chez les Caravaca avant Éric et son frère, le silence sur son existence même, son sort, sa mort à l’âge de 3 ans, en 1963, même son nom. Douloureux sans être jamais exhibitionniste ni pleurnichard, le film ne résout rien, ni n’apaise. Mais il accueille les mots, les traces ressurgies presque miraculeusement du néant, parce que quelqu’un s’est avisé de les chercher.
Les souffrances du passé ne sont pas effacées, les violences sont toujours là. Mais le monde, un monde fait de présent et de passé, de vivants et de morts, est un peu moins mal ajusté, un peu moins chaotique.
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Ce film s’ordonne autour d’une absence, et d’un silence. L’absence d’une grande sœur, née chez les Caravaca avant Éric et son frère, le silence sur son existence même, son sort, sa mort à l’âge de 3 ans, en 1963, même son nom. Douloureux sans être jamais exhibitionniste ni pleurnichard, le film ne résout rien, ni n’apaise. Mais il accueille les mots, les traces ressurgies presque miraculeusement du néant, parce que quelqu’un s’est avisé de les chercher.
Les souffrances du passé ne sont pas effacées, les violences sont toujours là. Mais le monde, un monde fait de présent et de passé, de vivants et de morts, est un peu moins mal ajusté, un peu moins chaotique.
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