Réponse:

Bonjour ça pourrais t'aider. En tout cas j'espère

il a été clairement démontré que pendant le sommeil, les stimuli présentés au sujet endormi (stimuli auditifs ou olfactifs) sont aperçus, intégrés et traités par le cerveau. De tels stimuli peuvent être même intégrés dans les rêves du sujet et plusieurs théories cognitives sur les mécanismes et l’importance de ce phénomène ont été proposés, mais il y a toujours de la controverse.

La question si le cerveau a «tout» et correctement  enregistré pendant la nuit nous dirige vers la belle hypothèse que le sommeil joue un rôle dans le processus d’apprentissage. Il existe quelques études qui ont essayé de montrer que surtout l’apprentissage linguistique (vocabulaire ou grammaire) peut se produire pendant le sommeil, sur le principe de « casette passée en boucle pendant la nuit », mais il n’y pas encore assez d’arguments solides pour définitivement valider ce concept d’apprentissage pendant le sommeil. Une hypothèse plus convaincante serait que le cerveau « apprend » des nouvelles notions pendant le sommeil, mais, surtout dans les brèves périodes de veille qui interviennent normalement au cours de la nuit (des éveils très brefs détectés par l’électrœncéphalogramme selon des critères spécifiques).

Des études d’imagerie cérébrale montrent que les mécanismes neurophysiologiques et l’activité cérébrale qui se déroulent pendant le sommeil contribuent à la plasticité neuronale et au traitement d’information en mémoire, ceci chez l’animal comme chez les humains. Pendant le sommeil, les informations acquises pendant la veille sont « rejouées », ce qui signifie qu’elles sont réorganisées et consolidées pour permettre une meilleure performance le lendemain et une mémorisation plus durable. Il s’agit alors, d’une contribution bénéfique du sommeil sur l’apprentissage pendant la veille.

Donc, on pourrait résumer que le sommeil joue sûrement un rôle essentiel dans l’apprentissage, mais surtout pour « rejouer » et consolider l’information de veille ( « offline processing »), son implication directe dans l’apprentissage (« on-line processing ») reste encore un sujet controversé.