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A peine la guerre fut commencée, que nous, soldats commencions à en avoir assez de noyus battre, assez des conditions de vies pénibles, assez de la peur de mourir à tout instant, assez de ne pas savoir si nous reverrons un jour nos proches ou non et encore beaucoup d'autres raisons qui créaient une immense lassitude.
J'aurais aimé demander une trêve par certains moments, je ne demandais qu'un peu de repos, je vivais dans la misère, le désespoir de la paix et je trouvais cette guerre monstrueusement stupide et violente. Ils étaient partout, nous étions cernés, notre enlisement survenait rapidement et nous ne savions plus comment nous en défaire.

Je n étais pas préparé à cette guerre, je pensais que j allais y rester, je ne voulais plus chasser l'homme, je ne voulais plus me cacher, le bruit de ces mitrailleuses et de ces fusils me rendaient sourds, je rêvais de silence, je rêvais d'un peu de chance. J'avais une envie de révolte, je pensais que nous subissions de la manipulation, nous servions de chair à canon pour ces ennemis soldats.

Je préférais périr plutôt que de terminer gravement blessé, je perdais l'espoir d'une autre vie, je perdais l'espoir de retrouver les miens.
Leur armement était bien meilleur que le nôtre, il était meurtrier et je vivais ou plutôt je survivais dans une violence inenvisageable tout en connaissant de grandes souffrances physiques et morales ; Certains de mes collègues se suicidaient par désespoir.