Bonjour, pouvez vous m'aider pour faire mon devoir de français, parce que je comprend rien et c'est pour lundi! Merci beaucoup à ceux qui m'aideront!
Lista de comentários
jamik846
Tu ne comprends rien ? as-tu au moins essayé ? J'en doute, car ce n'est pas très difficile. D'abord relis le texte une ou deux fois. Tu comprendras facilement quelle est l'opinion de l'auteur. D'ailleurs je te la donne ici : L'auteur se plaint qu'il y a trop d'expositions et de ventes de peintures. L'argumentation cherche-t-elle à convaincre ou à persuader ? C'est simple : persuader c'est essayer de faire réagir la personne grâce à l'émotion, alors que convaincre c'est trouver des arguments logiques, intellectuels. Dans ce texte on sent bien que l'auteur utilise tous les moyens du langage pour toucher, pour créer de l'émotion, pour faire réagir avec les tripes : l'auteur essaie donc de persuader ! sauf peut être au milieu lorsqu'il dit que ce qui intéresse ce n'est que le marteau d'ivoire, c'est à dire le petit maillet qu'utilise le commissaire priseur lors de ventes aux enchères. Cet argument peut peut-être être pris pour un moyen de convaincre , mais c'est le seul ! Tout le reste du texte joue sur l'émotion : On commence par deux phrases exclamatives, suivies d'une gradation décroissante : "chaque jour, chaque heure, chaque minute " Ensuite tout le texte est comme une métaphore filée de l'image du déluge et des inondations. Ainsi parle-t-on du "flot" de peinture, puis d'une autre métaphore mais cette-fois-ci péjorative : "vomi on ne sait d'où, roulant on ne sait quoi" qui compose un parallélisme. Vient ensuite une gradation croissante : "monte, s'enfle, déborde, déferle" cette gradation est toujours dans le champ lexical de l'inondation. Le même thème est réitéré avec "l'huile diluvienne" , huile fait référence à la peinture mais diluvienne signifie déluge. Le champ lexical de l'eau qui engouffre est présent jusqu'au bout du texte : "nageons, nous noyons, précipitons, tournoyons dans les maelströms" et tout cela aboutit dans l'arche (Noé!) donc le déluge plus le cataclysme. On voit bien que dans cette envolée lyrique utilisant tant de figures de style, l'auteur tente de créer une émotion pour s'opposer à ce qu'il combat c'est à dire l'inflation des ventes de peintures.
1 votes Thanks 1
fanny0510
merci beaucoup, oui j'ai essayé, mais le français j'y comprends vraiment rien, donc je te remercie beaucoup!
Lista de comentários
L'argumentation cherche-t-elle à convaincre ou à persuader ? C'est simple : persuader c'est essayer de faire réagir la personne grâce à l'émotion, alors que convaincre c'est trouver des arguments logiques, intellectuels. Dans ce texte on sent bien que l'auteur utilise tous les moyens du langage pour toucher, pour créer de l'émotion, pour faire réagir avec les tripes : l'auteur essaie donc de persuader ! sauf peut être au milieu lorsqu'il dit que ce qui intéresse ce n'est que le marteau d'ivoire, c'est à dire le petit maillet qu'utilise le commissaire priseur lors de ventes aux enchères. Cet argument peut peut-être être pris pour un moyen de convaincre , mais c'est le seul !
Tout le reste du texte joue sur l'émotion :
On commence par deux phrases exclamatives, suivies d'une gradation décroissante : "chaque jour, chaque heure, chaque minute "
Ensuite tout le texte est comme une métaphore filée de l'image du déluge et des inondations. Ainsi parle-t-on du "flot" de peinture, puis d'une autre métaphore mais cette-fois-ci péjorative : "vomi on ne sait d'où, roulant on ne sait quoi" qui compose un parallélisme. Vient ensuite une gradation croissante : "monte, s'enfle, déborde, déferle" cette gradation est toujours dans le champ lexical de l'inondation. Le même thème est réitéré avec "l'huile diluvienne" , huile fait référence à la peinture mais diluvienne signifie déluge. Le champ lexical de l'eau qui engouffre est présent jusqu'au bout du texte : "nageons, nous noyons, précipitons, tournoyons dans les maelströms" et tout cela aboutit dans l'arche (Noé!) donc le déluge plus le cataclysme.
On voit bien que dans cette envolée lyrique utilisant tant de figures de style, l'auteur tente de créer une émotion pour s'opposer à ce qu'il combat c'est à dire l'inflation des ventes de peintures.