Bonjour pouvez vous m'aider ? Quelles différences peut-on remarquer entre opportunisme et radicalisme ?
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Meddeko
Premièrement opportunisme : ce Ligne de conduite politique dans laquelle la tactique se détermine d'après les circonstances, en transigeant, si nécessaire, avec les principes. La querelle stérile de l'opportunisme et du radicalisme (Jaurès,Armée nouv., 1911, p.350):. Plus de principes, rien qui soit juste ou injuste, avec la doctrine de l'opportunisme. À quatre heures, le gouvernement trouve que les coquins sont indignes de tout pardon; à onze heures du soir, ces coquins sont dignes de toutes les miséricordes. Et de la politique, l'opportunisme descendra bientôt dans la pratique de la vie, et il y aura de l'opportunisme dans l'honneur, dans la morale, etc. Goncourt,Journal, 1880, p.77.B. − Comportement d'une personne qui agit en fonction des circonstances et sait exploiter les occasions; parfoispéj., aptitude à saisir toutes les occasions avantageuses.À ces mots, face à face, l'occasion lui apparut. Admirable d'instinct, d'opportunisme, elle dit... (Montherl.,Songe, 1922, p.66).L'amour absolu n'existe pas plus que le parfait gouvernement, et l'opportunisme du coeur est la seule sagesse sentimentale (Maurois,Climats, 1928, p.268).V. supraex. et radicalisme sais: A. − Attitude qui refuse tout compromis en allant jusqu'au bout de la logique de ses convictions. [Le XIXesiècle] a eu des exemples d'audace et de radicalisme absolu [en orthographe], témoin M. Marle (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 11, 1868, p. 213).L'athéisme est invivable dans sa racine métaphysique, dans son radicalisme absolu (Maritain, Human. intégr., 1936, p. 69).B. − POLITIQUE1. [À l'étranger, en partic. en Grande-Bretagne] Doctrine libérale, inspirée de J. Bentham et J. Mill, préconisant de profondes réformes dans les domaines économique et politique, visant au bien-être du plus grand nombre:« (...) C'est du pur radicalisme... Prétendre que le peuple peut être plus heureux qu'il n'est, c'est duradicalisme et rien d'autre ». Les libéraux, se sentant menacés, essayèrent une contre-attaque: les tories avaient trouvé comme bouc émissaire la grande industrie et comme épouvantail la loi des pauvres. Maurois,Disraëli, 1927, p. 142.2. [En France]a) [Dans la 2emoit. du xixes.] Doctrine de ceux qui revendiquent l'héritage de 1789, marquée en particulier par l'anticléricalisme et la défense du suffrage universel. Le dogme tout nouveau de l'égalité, que prône le radicalisme, est démenti expérimentalement par la physiologie et par l'histoire (Flaub., Corresp., 1875, p. 282).Le petit Hugo, lui, a été baptisé; mais après ce baptême, il y aurait eu chez Hugo une crise de radicalisme qui l'aurait empêché de faire baptiser Jeanne (Goncourt, Journal, 1891, p. 19).b) [De nos jours] Doctrine réformiste fondée sur l'attachement à la démocratie, à la propriété privée, à la laïcité de l'enseignement; en partic., doctrine du parti radical.Du radicalisme au socialisme, théoriquement, le passage semble aisé. Pratiquement, il n'en est pas de même, car c'est proprement changer de clientèle (Bernanos, Imposture, 1927, p. 322).De tous les traits qui composent la personnalité de Pierre Mendès-France, ce n'est pas le radicalisme qui nous enchante le plus, mais c'est aussi le trait qui lui ressemble le moins (...) on ne saurait avoir moins la tripe radicale que cet Hercule (Mauriac, Bloc-Notes, 1958, p. 131).Prononc. et Orth.: [ʀadikalism̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1820 « système politique, pensée des radicaux » (en Angleterre) (Journ. de Paris et des départements, 23 nov. ds Fonds Barbier); 1823 id. (Boiste); 1840 en France (Tocqueville, Corresp. [avec Reeve], p. 63); 2. 1831 « caractère absolu, fait d'être fondamental, extrémisme » (Michelet, Hist. romaine, t. 1, p. vi). Dér. de radical*; suff. -isme*; cf. aussi l'angl. radicalism (1820 « principes et opinions politiques des radicaux », 1830 « caractère absolu, approfondi de quelque chose » ds NED)
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et radicalisme sais: A. − Attitude qui refuse tout compromis en allant jusqu'au bout de la logique de ses convictions. [Le XIXesiècle] a eu des exemples d'audace et de radicalisme absolu [en orthographe], témoin M. Marle (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 11, 1868, p. 213).L'athéisme est invivable dans sa racine métaphysique, dans son radicalisme absolu (Maritain, Human. intégr., 1936, p. 69).B. − POLITIQUE1. [À l'étranger, en partic. en Grande-Bretagne] Doctrine libérale, inspirée de J. Bentham et J. Mill, préconisant de profondes réformes dans les domaines économique et politique, visant au bien-être du plus grand nombre:« (...) C'est du pur radicalisme... Prétendre que le peuple peut être plus heureux qu'il n'est, c'est duradicalisme et rien d'autre ». Les libéraux, se sentant menacés, essayèrent une contre-attaque: les tories avaient trouvé comme bouc émissaire la grande industrie et comme épouvantail la loi des pauvres. Maurois,Disraëli, 1927, p. 142.2. [En France]a) [Dans la 2emoit. du xixes.] Doctrine de ceux qui revendiquent l'héritage de 1789, marquée en particulier par l'anticléricalisme et la défense du suffrage universel. Le dogme tout nouveau de l'égalité, que prône le radicalisme, est démenti expérimentalement par la physiologie et par l'histoire (Flaub., Corresp., 1875, p. 282).Le petit Hugo, lui, a été baptisé; mais après ce baptême, il y aurait eu chez Hugo une crise de radicalisme qui l'aurait empêché de faire baptiser Jeanne (Goncourt, Journal, 1891, p. 19).b) [De nos jours] Doctrine réformiste fondée sur l'attachement à la démocratie, à la propriété privée, à la laïcité de l'enseignement; en partic., doctrine du parti radical. Du radicalisme au socialisme, théoriquement, le passage semble aisé. Pratiquement, il n'en est pas de même, car c'est proprement changer de clientèle (Bernanos, Imposture, 1927, p. 322).De tous les traits qui composent la personnalité de Pierre Mendès-France, ce n'est pas le radicalisme qui nous enchante le plus, mais c'est aussi le trait qui lui ressemble le moins (...) on ne saurait avoir moins la tripe radicale que cet Hercule (Mauriac, Bloc-Notes, 1958, p. 131).Prononc. et Orth.: [ʀadikalism̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1820 « système politique, pensée des radicaux » (en Angleterre) (Journ. de Paris et des départements, 23 nov. ds Fonds Barbier); 1823 id. (Boiste); 1840 en France (Tocqueville, Corresp. [avec Reeve], p. 63); 2. 1831 « caractère absolu, fait d'être fondamental, extrémisme » (Michelet, Hist. romaine, t. 1, p. vi). Dér. de radical*; suff. -isme*; cf. aussi l'angl. radicalism (1820 « principes et opinions politiques des radicaux », 1830 « caractère absolu, approfondi de quelque chose » ds NED)