Rédiger un paragraphe expliquant comment fonctionne l'industrie textile en Thaïlande. Enquêter notamment sur l'éventuel travail des enfants dans ce pays.
La Thaïlande est un pays d’origine, de destination et de transit pour des hommes, des femmes et des enfants victimes de travail forcé et de trafic sexuel. Dont les premières victimes sont les travailleurs migrants. En 2018, leur nombre est estimé à plus de 3.9 millions ; soit 10 % de la main d’œuvre du pays ; dont 811 000 irréguliers. Principalement employés avec des contrats temporaires, la majorité d’entre eux sont originaires de Birmanie, du Laos et du Cambodge.
La législation, trop légère dans son contenu et pas assez sévère dans son application est un facteur aggravant pouvant engendrer des situations de travail forcé. Quant au travail des enfants, la législation s’est durcie en 2017 avec un amendement qui renforce les amendes et peines de prison (jusqu’à 4 ans de prison et une amende comprise entre 800 000 et 2 000 000 bahts (266 700€ à 57 500€).
La Thaïlande fait quelques progrès pour éliminer le travail forcé. En juin 2018, le pays a ratifié le protocole de 2014 de l’OIT relatif à la convention sur le travail forcé. Afin d’aligner sa législation nationale, le gouvernement a intégré la définition du travail forcé ; telle qu’elle est donnée par l’OIT ; dans un amendement après avoir échoué à promulguer une loi largement critiquée par la société civile.
Selon le département d'État américain, le Gouvernement thaïlandais ne satisfait pas pleinement aux normes minimales pour l'élimination de la traite des êtres humains, mais il fait des efforts considérables pour y parvenir. Le gouvernement a fait preuve d'efforts, notamment dans le secteur de la pêche, par rapport à la période précédente. La Thaïlande a donc été reclassée au niveau 2*.
L'Indice mondial de l'esclavage estime qu'en 2018, 610 000 personnes vivaient dans des conditions d'esclavage moderne en Thaïlande, soit une prévalence de 8,8 personnes pour mille. Cette estimation ne comprend pas les chiffres relatifs au trafic d'organes et place la Thaïlande au rang de 23 sur 167. La 167ème place étant la meilleure place du classement*.
L’Organisation internationale du travail (OIT) dispose de 8 conventions fondamentales. La Thaïlande en a ratifié 6 : sur le travail forcé (C029), sur l’égalité de rémunération (C100), sur l’abolition du travail forcé (C105), sur la discrimination (C111), sur l’âge minimum (C138) et sur les pires formes de travail des enfants (C182). La Thaïlande n’a pas ratifié les conventions fondamentales concernant la liberté syndicale et la négociation collective*.
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daoudessamii
merci beaucoup pour votre réponse ;) j'aurais aimé que qqn réponde plus vite mais bon c pas grv
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La Thaïlande est un pays d’origine, de destination et de transit pour des hommes, des femmes et des enfants victimes de travail forcé et de trafic sexuel. Dont les premières victimes sont les travailleurs migrants. En 2018, leur nombre est estimé à plus de 3.9 millions ; soit 10 % de la main d’œuvre du pays ; dont 811 000 irréguliers. Principalement employés avec des contrats temporaires, la majorité d’entre eux sont originaires de Birmanie, du Laos et du Cambodge.
La législation, trop légère dans son contenu et pas assez sévère dans son application est un facteur aggravant pouvant engendrer des situations de travail forcé. Quant au travail des enfants, la législation s’est durcie en 2017 avec un amendement qui renforce les amendes et peines de prison (jusqu’à 4 ans de prison et une amende comprise entre 800 000 et 2 000 000 bahts (266 700€ à 57 500€).
La Thaïlande fait quelques progrès pour éliminer le travail forcé. En juin 2018, le pays a ratifié le protocole de 2014 de l’OIT relatif à la convention sur le travail forcé. Afin d’aligner sa législation nationale, le gouvernement a intégré la définition du travail forcé ; telle qu’elle est donnée par l’OIT ; dans un amendement après avoir échoué à promulguer une loi largement critiquée par la société civile.
Selon le département d'État américain, le Gouvernement thaïlandais ne satisfait pas pleinement aux normes minimales pour l'élimination de la traite des êtres humains, mais il fait des efforts considérables pour y parvenir. Le gouvernement a fait preuve d'efforts, notamment dans le secteur de la pêche, par rapport à la période précédente. La Thaïlande a donc été reclassée au niveau 2*.
L'Indice mondial de l'esclavage estime qu'en 2018, 610 000 personnes vivaient dans des conditions d'esclavage moderne en Thaïlande, soit une prévalence de 8,8 personnes pour mille. Cette estimation ne comprend pas les chiffres relatifs au trafic d'organes et place la Thaïlande au rang de 23 sur 167. La 167ème place étant la meilleure place du classement*.
L’Organisation internationale du travail (OIT) dispose de 8 conventions fondamentales. La Thaïlande en a ratifié 6 : sur le travail forcé (C029), sur l’égalité de rémunération (C100), sur l’abolition du travail forcé (C105), sur la discrimination (C111), sur l’âge minimum (C138) et sur les pires formes de travail des enfants (C182). La Thaïlande n’a pas ratifié les conventions fondamentales concernant la liberté syndicale et la négociation collective*.