Pouvez-vous m’aider svp c’est noté (je dois faire une lettre ouverte pour la première phrase où ils disent choisissez en trois parmi celles annoncez c’est : (ces sont des petits textes expliqués Cômme ceci : enfance saccagées vas pas à l’école et vends des mouchoirs ou autres , le mariage force et une fille de 11 ans qui travaille dans les mines )
Madame le ministre, Mesdames les députés et vous femmes de France,
JE m’adresse à vous pour exprimer ma révolte face aux mariages d’enfants qui illustrent le fardeau extrêmement lourd supporté par les filles les plus pauvres au niveau mondial, et plus particulièrement par celles qui vivent dans les communautés marginalisées des régions rurales d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud, où la pratique est la plus courante. Ces filles que l’on marie sans leur consentement voient leur enfance volée. J’ai été témoin du mal que cela leur cause.
Bien que des progrès aient été réalisés, la diminution des mariages d’enfants est cependant inégale. Les filles des ménages les plus pauvres – ou vivant en zone rurale – ont deux fois plus de risques d’être mariées avant l’âge de 18 ans que les filles des ménages les plus riches ou celles vivant en zone urbaine. Le coût à payer est trop élevé – pour les filles dont les droits sont bafoués et pour la société qui a besoin que ces filles deviennent des adultes productives et autonomes.
Les filles mariées sont les personnes les plus vulnérables au monde. Lorsque leur éducation est stoppée net, elles n’ont plus la possibilité d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour obtenir un bon emploi et subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leur famille. Elles sont isolées socialement. Comme je l’ai observé chez mes anciennes camarades de classe qui ont été forcées de se marier, la conscience même de leur isolement leur est pénible.
Soumises à leur mari et à leur belle-famille, les filles mariées sont plus exposées à la violence domestique et ne sont pas en mesure de prendre des décisions au sujet d’une sexualité protégée et de la planification familiale. En privant les filles de perspectives d’avenir, cette pratique prive les familles, les communautés et les nations de toutes les contributions qu’elles pourraient apporter en tant que femmes autonomes. Le mariage des enfants entrave les actions nationales liées à la santé maternelle et de l’enfant et à la lutte contre la malnutrition et la déscolarisation. Lorsque les filles sont mariées trop jeunes, elles n’ont pas d’autres possibilités que de transmettre pauvreté, faible niveau d’instruction et problèmes de santé – dont elles sont elles-mêmes victimes – à la génération suivante.
Le problème du mariage des enfants peut paraître insoluble. Ce phénomène existe parce que les sociétés accordent souvent une moindre valeur aux filles, ce qui fait qu’elles ne bénéficient pas des mêmes chances que leurs frères. Parce que la pauvreté ou d’autres conditions défavorables, comme le faible niveau d’instruction, limitent encore davantage leurs possibilités. Le mariage apparaît donc comme la meilleure solution pour assurer leur avenir.
Mais il existe des moyens pour améliorer les perspectives des filles, préserver leur enfance et leur donner la possibilité d’un avenir meilleur pour elles-mêmes et pour la société dans laquelle elles vivent. Ceci implique d’améliorer l’accès des filles à l’éducation, de les rendre plus autonomes grâce à l’acquisition de connaissances et de compétences, d’éduquer les parents et les communautés, d’accroître les incitations économiques, de soutenir les familles, de renforcer et faire appliquer les lois et les politiques qui fixent l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles et les garçons.
L’éducation joue un rôle fondamental. Les filles qui sont peu ou pas éduquées ont jusqu’à six fois plus de risques d’être mariées avant l’âge adulte que celles qui ont reçu un enseignement secondaire.
Tout aussi essentiel est le travail lent et patient visant à faire évoluer les normes sociales. Ces évolutions fondamentales et durables proviennent des communautés elles-mêmes et dépendent de la mobilisation des mères et des pères pour trouver des solutions qui auront des retombées importantes sur la vie de leurs filles.
Mesdames, nous pouvons agir ! Lorsque le mariage des enfants ne sera plus qu’un souvenir, nous aurons mis fin à une inégalité qui spolie les filles de leurs droits fondamentaux et leur vole leur enfance. Les filles et les femmes seront plus nombreuses à pouvoir profiter pleinement de leur vie et à offrir le meilleur à leur famille, à leur communauté et à la société – un grand pas en avant dans la rupture du cycle intergénérationnel de la pauvreté et le renforcement des communautés et des nations. Mettre fin au mariage des enfants permettra de transformer la vie des filles et d’engendrer des bénéfices pour tous.
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Madame le ministre, Mesdames les députés et vous femmes de France,
JE m’adresse à vous pour exprimer ma révolte face aux mariages d’enfants qui illustrent le fardeau extrêmement lourd supporté par les filles les plus pauvres au niveau mondial, et plus particulièrement par celles qui vivent dans les communautés marginalisées des régions rurales d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud, où la pratique est la plus courante. Ces filles que l’on marie sans leur consentement voient leur enfance volée. J’ai été témoin du mal que cela leur cause.
Bien que des progrès aient été réalisés, la diminution des mariages d’enfants est cependant inégale. Les filles des ménages les plus pauvres – ou vivant en zone rurale – ont deux fois plus de risques d’être mariées avant l’âge de 18 ans que les filles des ménages les plus riches ou celles vivant en zone urbaine. Le coût à payer est trop élevé – pour les filles dont les droits sont bafoués et pour la société qui a besoin que ces filles deviennent des adultes productives et autonomes.
Les filles mariées sont les personnes les plus vulnérables au monde. Lorsque leur éducation est stoppée net, elles n’ont plus la possibilité d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour obtenir un bon emploi et subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leur famille. Elles sont isolées socialement. Comme je l’ai observé chez mes anciennes camarades de classe qui ont été forcées de se marier, la conscience même de leur isolement leur est pénible.
Soumises à leur mari et à leur belle-famille, les filles mariées sont plus exposées à la violence domestique et ne sont pas en mesure de prendre des décisions au sujet d’une sexualité protégée et de la planification familiale. En privant les filles de perspectives d’avenir, cette pratique prive les familles, les communautés et les nations de toutes les contributions qu’elles pourraient apporter en tant que femmes autonomes. Le mariage des enfants entrave les actions nationales liées à la santé maternelle et de l’enfant et à la lutte contre la malnutrition et la déscolarisation. Lorsque les filles sont mariées trop jeunes, elles n’ont pas d’autres possibilités que de transmettre pauvreté, faible niveau d’instruction et problèmes de santé – dont elles sont elles-mêmes victimes – à la génération suivante.
Le problème du mariage des enfants peut paraître insoluble. Ce phénomène existe parce que les sociétés accordent souvent une moindre valeur aux filles, ce qui fait qu’elles ne bénéficient pas des mêmes chances que leurs frères. Parce que la pauvreté ou d’autres conditions défavorables, comme le faible niveau d’instruction, limitent encore davantage leurs possibilités. Le mariage apparaît donc comme la meilleure solution pour assurer leur avenir.
Mais il existe des moyens pour améliorer les perspectives des filles, préserver leur enfance et leur donner la possibilité d’un avenir meilleur pour elles-mêmes et pour la société dans laquelle elles vivent. Ceci implique d’améliorer l’accès des filles à l’éducation, de les rendre plus autonomes grâce à l’acquisition de connaissances et de compétences, d’éduquer les parents et les communautés, d’accroître les incitations économiques, de soutenir les familles, de renforcer et faire appliquer les lois et les politiques qui fixent l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles et les garçons.
L’éducation joue un rôle fondamental. Les filles qui sont peu ou pas éduquées ont jusqu’à six fois plus de risques d’être mariées avant l’âge adulte que celles qui ont reçu un enseignement secondaire.
Tout aussi essentiel est le travail lent et patient visant à faire évoluer les normes sociales. Ces évolutions fondamentales et durables proviennent des communautés elles-mêmes et dépendent de la mobilisation des mères et des pères pour trouver des solutions qui auront des retombées importantes sur la vie de leurs filles.
Mesdames, nous pouvons agir ! Lorsque le mariage des enfants ne sera plus qu’un souvenir, nous aurons mis fin à une inégalité qui spolie les filles de leurs droits fondamentaux et leur vole leur enfance. Les filles et les femmes seront plus nombreuses à pouvoir profiter pleinement de leur vie et à offrir le meilleur à leur famille, à leur communauté et à la société – un grand pas en avant dans la rupture du cycle intergénérationnel de la pauvreté et le renforcement des communautés et des nations. Mettre fin au mariage des enfants permettra de transformer la vie des filles et d’engendrer des bénéfices pour tous.