Cette question appelle une réflexion sur les conditions de la science et du savoir. Elle doit conduire à la reconnaissance des limites de la connaissance (doute, croyance) et des conditions de ces limites d'une part, et du processus "dialectique" d'acquisition des connaissances, qui n'est jamais immédiat, d'autre part. (rôle surprise et hypothèses).
Attention à ne pas utiliser "savoir" uniquement dans le sens de "savoir...". Il s'agit essentiellement d'avoir des connaissances "scientifiques", qui demandent une précision particulière.
Commencez aussi par vous demander pourquoi vous posez cette question pour identifier le sujet de la question. On pourrait penser que la connaissance est le contraire de l'ignorance, qu'il n'y a aucun lien entre eux : si on sait, on n'ignore pas, si on ne sait pas, on ne sait pas. Il est en effet difficile de comprendre ce qu'est le smattering. Quand on dit qu'une personne ne connaît qu'à moitié les choses, cela signifie généralement qu'elle ne les comprend pas. Nous dirions cela, par exemple, pour les leçons qui devaient être apprises. Cependant, les personnes à moitié informées en savent très peu, et ne peuvent pas vraiment restituer son contenu, et ne peuvent pas vraiment expliquer ce qu'il dit. De la même manière, un homme parle d'une matière dont il ne sait pas grand-chose. Cela signifie généralement avoir une idée vague ou une opinion encore incertaine. Mais si connaître consiste à avoir, à pouvoir récupérer, ou même à savoir comment le faire, alors on ne connaît pas la demi-connaissance. Les personnes qui savent marcher tomberont à la première occasion, et les personnes qui savent nager se noieront si elles ont la moindre difficulté. Nous pouvons donc affirmer que la demi-connaissance n'est finalement qu'une opinion, une connaissance très incertaine, pas une. L'erreur, alors, peut consister à croire que cette "connaissance incertaine" est la connaissance. Et puis on peut penser ici à l'analyse de Bachelard quand il critique l'opinion, montrant que même si elle est parfois confondue avec le savoir, même si elle est parfois cohérente avec le fait, elle est rejetée parce qu'elle n'a pas de savoir sous-jacent.
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Cette question appelle une réflexion sur les conditions de la science et du savoir. Elle doit conduire à la reconnaissance des limites de la connaissance (doute, croyance) et des conditions de ces limites d'une part, et du processus "dialectique" d'acquisition des connaissances, qui n'est jamais immédiat, d'autre part. (rôle surprise et hypothèses).
Attention à ne pas utiliser "savoir" uniquement dans le sens de "savoir...". Il s'agit essentiellement d'avoir des connaissances "scientifiques", qui demandent une précision particulière.
Commencez aussi par vous demander pourquoi vous posez cette question pour identifier le sujet de la question. On pourrait penser que la connaissance est le contraire de l'ignorance, qu'il n'y a aucun lien entre eux : si on sait, on n'ignore pas, si on ne sait pas, on ne sait pas. Il est en effet difficile de comprendre ce qu'est le smattering. Quand on dit qu'une personne ne connaît qu'à moitié les choses, cela signifie généralement qu'elle ne les comprend pas. Nous dirions cela, par exemple, pour les leçons qui devaient être apprises. Cependant, les personnes à moitié informées en savent très peu, et ne peuvent pas vraiment restituer son contenu, et ne peuvent pas vraiment expliquer ce qu'il dit. De la même manière, un homme parle d'une matière dont il ne sait pas grand-chose.
Cela signifie généralement avoir une idée vague ou une opinion encore incertaine. Mais si connaître consiste à avoir, à pouvoir récupérer, ou même à savoir comment le faire, alors on ne connaît pas la demi-connaissance. Les personnes qui savent marcher tomberont à la première occasion, et les personnes qui savent nager se noieront si elles ont la moindre difficulté. Nous pouvons donc affirmer que la demi-connaissance n'est finalement qu'une opinion, une connaissance très incertaine, pas une. L'erreur, alors, peut consister à croire que cette "connaissance incertaine" est la connaissance. Et puis on peut penser ici à l'analyse de Bachelard quand il critique l'opinion, montrant que même si elle est parfois confondue avec le savoir, même si elle est parfois cohérente avec le fait, elle est rejetée parce qu'elle n'a pas de savoir sous-jacent.
J'espère que cela t'a aidé...