Il se passionne pour les sciences et mène des expériences scientifiques (anatomie, botanique, physique, etc.Fils aîné de Jacques de Secondat (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel (1665-1696), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de bonne noblesse de robe, au château de La Brède (près de Bordeaux, en Gironde), dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères1.
Il est le neveu de Jean-Baptiste de Secondat, baron de Montesquieu.
Après une scolarité au collège de Juilly et des études de droit, il devient conseiller au parlement de Bordeaux en 1714. Le 30 avril 1715 à Bordeaux, il épouse Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente, alors que le protestantisme restait interdit en France depuis la révocation de l'édit de Nantes en 1685, qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge deprésident à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris.
Jeune homme passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publieanonymement les Lettres persanes (1721), un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans fictifs et met en cause les différents systèmes politiques et sociaux, y compris le leur. Il voyage ensuite en Europe et séjourne plus d'un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l'esprit des lois (1748), dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ».
Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s'appuient. Ses conceptions – notamment en matière de séparation des pouvoirs – ont contribué à définir le principe des démocraties occidentales.
Biographie
Fils aîné de Jacques de Secondat (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel (1665-1696), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de bonne noblesse de robe, au château de La Brède (près de Bordeaux, en Gironde), dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères1.
Il est le neveu de Jean-Baptiste de Secondat, baron de Montesquieu.
Après une scolarité au collège de Juilly et des études de droit, il devient conseiller au parlement de Bordeaux en 1714. Le 30 avril 1715 à Bordeaux, il épouse Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente, alors que le protestantisme restait interdit en France depuis la révocation de l'édit de Nantes en 1685, qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge deprésident à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.
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Il se passionne pour les sciences et mène des expériences scientifiques (anatomie, botanique, physique, etc.Fils aîné de Jacques de Secondat (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel (1665-1696), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de bonne noblesse de robe, au château de La Brède (près de Bordeaux, en Gironde), dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères1.
Il est le neveu de Jean-Baptiste de Secondat, baron de Montesquieu.
Après une scolarité au collège de Juilly et des études de droit, il devient conseiller au parlement de Bordeaux en 1714. Le 30 avril 1715 à Bordeaux, il épouse Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente, alors que le protestantisme restait interdit en France depuis la révocation de l'édit de Nantes en 1685, qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge deprésident à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris.
Jeune homme passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publieanonymement les Lettres persanes (1721), un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans fictifs et met en cause les différents systèmes politiques et sociaux, y compris le leur. Il voyage ensuite en Europe et séjourne plus d'un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l'esprit des lois (1748), dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ».
Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s'appuient. Ses conceptions – notamment en matière de séparation des pouvoirs – ont contribué à définir le principe des démocraties occidentales.
BiographieFils aîné de Jacques de Secondat (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel (1665-1696), baronne de La Brède, Montesquieu naît dans une famille de magistrats de bonne noblesse de robe, au château de La Brède (près de Bordeaux, en Gironde), dont il porte d'abord le nom et auquel il sera toujours très attaché. Ses parents lui choisissent un mendiant pour parrain afin qu'il se souvienne toute sa vie que les pauvres sont ses frères1.
Il est le neveu de Jean-Baptiste de Secondat, baron de Montesquieu.
Après une scolarité au collège de Juilly et des études de droit, il devient conseiller au parlement de Bordeaux en 1714. Le 30 avril 1715 à Bordeaux, il épouse Jeanne de Lartigue, une protestante issue d'une riche famille et de noblesse récente, alors que le protestantisme restait interdit en France depuis la révocation de l'édit de Nantes en 1685, qui lui apporte une dot importante. C'est en 1716, à la mort de son oncle, que Montesquieu hérite d'une vraie fortune, de la charge deprésident à mortier du parlement de Bordeaux et de la baronnie de Montesquieu, dont il prend le nom. Délaissant sa charge dès qu'il le peut, il s'intéresse au monde et au plaisir.