Le cadre spatial et temporel est réaliste : la campagne normande à la fin du 19ème siècle.
Guy de Maupassant comme un auteur de nouvelles réalistes s’est appliqué à décrire fidèlement la société de son époque, aussi bien la classe bourgeoise que la vie des paysans normands. C’est ce milieu campagnard que nous retrouvons dans « Aux champs ».
Description de la vie besogneuse des paysans : tous les jours se ressemblent et les deux familles sont unies dans la même misère.
Description d’une vie difficile : les deux familles vivent misérablement: Le lexique de la pauvreté est important : « chaumières, besognaient dur, terre inféconde, masure, vivait péniblement »...
Description d'une vie en plein air : « grouiller dans la poussière », « joues sales, cheveux blonds frisés et pommadés de terre »...
Description du menu quotidien : les familles sont décrites comme pauvres par le biais des repas : « vivait péniblement de soupe, de pommes de terre et de grand air », « pain molli dans l’eau où avait cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons », « Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous » , « tranches de pain qu’ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre » , l’évocation de la table « vernie par cinquante ans d’usage »...
Les d’Hubières sont décrits comme riches : ils appartiennent à la noblesse (la particule « de » élidée), « la légère voiture », l’argent...
2. Réalisme des dialogues :
L’emploi du patois (le jargon des paysans) produit un effet de réalisme. Il montre le décalage entre les paysans et les d’Hubières et insiste sur le caractère peu éduqué des campagnards.
L’importance des scènes dialoguées pour accentuer l'impression d'authenticité et faire « entendre » les façons de parler des paysans, et le contraste avec les façons de parler des gens d'une catégorie sociale plus élevée.
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Réponse :
Le cadre spatial et temporel est réaliste : la campagne normande à la fin du 19ème siècle.
Guy de Maupassant comme un auteur de nouvelles réalistes s’est appliqué à décrire fidèlement la société de son époque, aussi bien la classe bourgeoise que la vie des paysans normands. C’est ce milieu campagnard que nous retrouvons dans « Aux champs ».
Description de la vie besogneuse des paysans : tous les jours se ressemblent et les deux familles sont unies dans la même misère.
Description d’une vie difficile : les deux familles vivent misérablement: Le lexique de la pauvreté est important : « chaumières, besognaient dur, terre inféconde, masure, vivait péniblement »...
Description d'une vie en plein air : « grouiller dans la poussière », « joues sales, cheveux blonds frisés et pommadés de terre »...
Description du menu quotidien : les familles sont décrites comme pauvres par le biais des repas : « vivait péniblement de soupe, de pommes de terre et de grand air », « pain molli dans l’eau où avait cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons », « Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous » , « tranches de pain qu’ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre » , l’évocation de la table « vernie par cinquante ans d’usage »...
Les d’Hubières sont décrits comme riches : ils appartiennent à la noblesse (la particule « de » élidée), « la légère voiture », l’argent...
2. Réalisme des dialogues :
L’emploi du patois (le jargon des paysans) produit un effet de réalisme. Il montre le décalage entre les paysans et les d’Hubières et insiste sur le caractère peu éduqué des campagnards.
L’importance des scènes dialoguées pour accentuer l'impression d'authenticité et faire « entendre » les façons de parler des paysans, et le contraste avec les façons de parler des gens d'une catégorie sociale plus élevée.
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