Bonjour pouvez vous me donnez une analyse linéaire du poeme Obsession de Baudelaire svp?
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arnaud827
Introduction : A la fin des trois cycles du désir amoureux commence le dernier cycle de la section, celui du « spleen ». Quatre poèmes, au cœur de ce cycle (LXXV (75), LXXVI (76), LXXVII (77), LXXVIII (78) ) portent tous le même titre. Ils sont accompagnés par le triste cortège d'autres pièces aux titres chaque fois plus sombres comme « Sépulture »,, « Le Tonneau de la haine », « Obsession », « Alchimie de la douleur », « Horreur sympathique », « L'Irrémédiable » ou encore le très désespéré « Goût du néant ». Après avoir posé l'ambition de l'inaccessible Idéal, après s'être essayé aux tentations de la sensualité et de la spiritualité, le poète dresse le constat de la fatalité et du déshonneur de son être condamné à dire au mieux le vide de son désir. Poème constitué de cinq quatrains en alexandrins aux rimes croisées, « Spleen » traduit des impressions d'enfermement, d'oppression lugubre et d'étouffement malsain. L'emprunt par Baudelaire du mot « spleen » à la langue anglaise pour donner un nom à son mal est par ailleurs significatif : « spleen » est en effet intraduisible en français, entrecroisement d'obsessions, d'ennui profond existentiel, d'absence d'inspiration, de déceptions ou de désirs avortés....La volonté de représenter ce « mal » par de nombreuses comparaisons et associations surprenantes est liée à celle d'en passer par une expression renouvelée, ce qu'on appellera « la modernité poétique » de Baudelaire. Problématique : Comment Baudelaire représente-t-il le déploiement de son spleen et comment exprime-t-il son échec à devenir un heureux alchimiste ? Annonce des Mouvements : 1er mouvement → les 3 premiers quatrains : la tentative d'élévation impossible de l'esprit: l'évocation de l'emprisonnement et de l'enfermement du poète 2e mouvement → les 2 derniers quatrains : le constat d'échec, l'enlisement dans la folie et la crise d'angoisse. Conclusion : Dans ce poème, Baudelaire évoque sa tragédie personnelle et tente de définir l'origine de son spleen. Prisonnier d'un monde clos, d'une réalité sordide, il ne peut se sortir de ce malaise existentiel, porté et signifié par toute une série de visions terrorisantes : « Au moral comme au physique, j'ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre... » confesse Baudelaire dans Fusées. Le Mal baudelairien culmine dans un état cruel de soumission morale et de démission psychologique : « l'albatros » ne peut désormais plus voler, le processus alchimique est impossible. OUVERTURE SUR UN AUTRE POEME : « à l'opposé « Elevation » ou un autre poème « Spleen » ?
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A la fin des trois cycles du désir amoureux commence le dernier cycle de la section, celui du « spleen ». Quatre poèmes, au cœur de ce cycle (LXXV (75), LXXVI (76), LXXVII (77), LXXVIII (78) ) portent tous le même titre. Ils sont accompagnés par le triste cortège d'autres pièces aux titres chaque fois plus sombres comme « Sépulture »,, « Le Tonneau de la haine », « Obsession », « Alchimie de la douleur », « Horreur sympathique », « L'Irrémédiable » ou encore le très désespéré « Goût du néant ».
Après avoir posé l'ambition de l'inaccessible Idéal, après s'être essayé aux tentations de la sensualité et de la spiritualité, le poète dresse le constat de la fatalité et du déshonneur de son être condamné à dire au mieux le vide de son désir.
Poème constitué de cinq quatrains en alexandrins aux rimes croisées, « Spleen » traduit des impressions d'enfermement, d'oppression lugubre et d'étouffement malsain. L'emprunt par Baudelaire du mot « spleen » à la langue anglaise pour donner un nom à son mal est par ailleurs significatif : « spleen » est en effet intraduisible en français, entrecroisement d'obsessions, d'ennui profond existentiel, d'absence d'inspiration, de déceptions ou de désirs avortés....La volonté de représenter ce « mal » par de nombreuses comparaisons et associations surprenantes est liée à celle d'en passer par une expression renouvelée, ce qu'on appellera « la modernité poétique » de Baudelaire.
Problématique : Comment Baudelaire représente-t-il le déploiement de son spleen et comment exprime-t-il son échec à devenir un heureux alchimiste ?
Annonce des Mouvements :
1er mouvement → les 3 premiers quatrains : la tentative d'élévation impossible de l'esprit: l'évocation de l'emprisonnement et de l'enfermement du poète
2e mouvement → les 2 derniers quatrains : le constat d'échec, l'enlisement dans la folie et la crise d'angoisse.
Conclusion : Dans ce poème, Baudelaire évoque sa tragédie personnelle et tente de définir l'origine de son spleen. Prisonnier d'un monde clos, d'une réalité sordide, il ne peut se sortir de ce malaise existentiel, porté et signifié par toute une série de visions terrorisantes : « Au moral comme au physique, j'ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre... » confesse Baudelaire dans Fusées. Le Mal baudelairien culmine dans un état cruel de soumission morale et de démission psychologique : « l'albatros » ne peut désormais plus voler, le processus alchimique est impossible. OUVERTURE SUR UN AUTRE POEME : « à l'opposé « Elevation » ou un autre poème « Spleen » ?
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