Bonjour pouvez vous m'INVENTER une suite a cette histoire ..... Svp ❤️
Merci d'avance ..........

La Barbe Bleue

Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderies et des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui.

Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. Elles n'en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l'une à l'autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c'est qu'il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu'on ne savait ce que ces femmes étaient devenues.

La Barbe bleue, pour faire connaissance, les mena, avec leur mère et trois ou quatre de leurs meilleures amies et quelques jeunes gens du voisinage, à une de ses maisons de campagne, où on demeura huit jours entiers. Ce n'étaient que promenades, que parties de chasse et de pêche, que danses et festins, que collations : on ne dormait point et on passait toute la nuit à se faire des malices les uns aux autres ; enfin tout alla si bien que la cadette commença à trouver que le maître du logis n'avait plus la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme.

Dès qu'on fut de retour à la ville, le mariage se conclut. Au bout d'un mois, la Barbe bleue dit à sa femme qu'il était obligé de faire un voyage en province, de six semaines au moins, pour une affaire de conséquence; qu'il la priait de se bien divertir pendant son absence ; qu'elle fit venir ses bonnes amies ; qu'elle les menât à la campagne, si elle voulait ; que partout elle fît bonne chère.

"Voilà, dit-il, les clefs des deux grands garde-meubles ; voilà celles de la vaisselle d'or et d'argent, qui ne sert pas tous les jours ; voilà celles de mes coffres-forts où est mon or et mon argent ; celles des cassettes où sont mes pierreries, et voilà le passe-partout de tous les appartements. Pour cette petite clef-ci, c'est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l'appartement bas : ouvrez tout, allez partout ; mais, pour ce petit cabinet, je vous défends d'y entrer, et je vous le défends de telle sorte que s'il vous arrive de l'ouvrir, il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère."

Elle promit d'observer exactement tout ce qui lui venait d'être ordonné, et lui, après l'avoir embrassée, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage
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Bonjout pouvez vous récrire cette chanson mais cette fois-ci pour glorifier les hommes. Merci Veuillez accepter Mesdames ces quelques mots comme un hommageÀ votre gente que j'admire qui crée en chaque homme un orageAu cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnagesEt sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otageVeuillez accepter mesdames, cette déclarationComme une tentative honnête de réparationFace au profond machisme de nos coutumes, de nos culturesDans le grand livre des humains place au chapitre de la ruptureVous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classesQue la gente masculine qui parle fort, prend toute la placeEt si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corpsJ'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porcDerrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspireDerrière chaque grand être humain précède une mère qui respire"La femme est l'avenir de l'homme" écrivait le poèteEh ben, l'avenir s'est installé et depuis belle luretteVous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vicesVous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela DavisVous êtes nos mères, vous êtes nos sœursVous êtes caissières, vous êtes docteursVous êtes nos filles et puis nos femmesNous, on vacille pour votre flammeComment ne pas être en admiration et sans commune mesurePour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futurPour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sorcierCelui qu'elles jouent dans la journée et le plus grand, mère au foyerVeuillez accepter Mesdames cette réelle admirationDe votre force, votre courage et votre déterminationVeuillez accepter Mesdames mon aimable faiblesseFace à votre fragilité, votre empathie et votre tendresseVeuillez accepter Mesdames cette petite introCar l'avenir appartient à celles qu'on aime tropEt pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologieVeuillez accepter Mesdames, cette délicate démagogie.​
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