Une commission d’enquête est instituée et dirigée par le général de division Henri Joseph Brugère, Nivelle est absous et plus tard muté à Alger. Brugère ajoute au rapport que « Pour la préparation comme pour l’exécution de cette offensive, le général Nivelle n’a pas été à la hauteur de la tâche écrasante qu’il avait assumée ».
Suite à cet échec, les généraux Mazel (Ve armée) et Charles Mangin (VIe armée) sont remplacés par Micheler et Maistre. Philippe Pétain prend la place de Nivelle à la tête du grand quartier général français (GQG), le 15 mai 1917, avec pour tâche première d’endiguer l’effondrement du moral des troupes et mettre fin aux mutineries. Les tribunaux militaires prononcent 3427 condamnations dont 554 à mort, à 7 reprises Pétain refuse de transmettre les dossiers de recours en grâce et 49 mutins devaient être exécutés.
C’est une défaite stratégique décisive des Français, qui ne conquièrent que quelques postes d’observation et de belles caves.
Pertes
Cette bataille est un échec presque total pour l’armée française. Alors que cette bataille devait être, elle aussi, décisive, elle se solde par un massacre inouï :
- 110 000 hommes hors de combat (morts ou blessés) côté français ; - entre 60 000 et 80 000 côté allemand.
Ces pertes effroyables, pour un résultat presque nul, seront l’élément déclencheur des « mutineries de 1917 ».
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Une commission d’enquête est instituée et dirigée par le général de division Henri Joseph Brugère, Nivelle est absous et plus tard muté à Alger. Brugère ajoute au rapport que « Pour la préparation comme pour l’exécution de cette offensive, le général Nivelle n’a pas été à la hauteur de la tâche écrasante qu’il avait assumée ».
Suite à cet échec, les généraux Mazel (Ve armée) et Charles Mangin (VIe armée) sont remplacés par Micheler et Maistre. Philippe Pétain prend la place de Nivelle à la tête du grand quartier général français (GQG), le 15 mai 1917, avec pour tâche première d’endiguer l’effondrement du moral des troupes et mettre fin aux mutineries. Les tribunaux militaires prononcent 3427 condamnations dont 554 à mort, à 7 reprises Pétain refuse de transmettre les dossiers de recours en grâce et 49 mutins devaient être exécutés.
C’est une défaite stratégique décisive des Français, qui ne conquièrent que quelques postes d’observation et de belles caves.
PertesCette bataille est un échec presque total pour l’armée française. Alors que cette bataille devait être, elle aussi, décisive, elle se solde par un massacre inouï :
- 110 000 hommes hors de combat (morts ou blessés) côté français ;
- entre 60 000 et 80 000 côté allemand.
Ces pertes effroyables, pour un résultat presque nul, seront l’élément déclencheur des « mutineries de 1917 ».