En effet, la reine Elizabeth II a obtenu gain de cause sur toute la ligne. La souveraine reprend au duo le titre d'Altesse royale réservé aux membres de la famille royale exerçant des fonctions de représentation. Elle avait fait de même avec la princesse Diana après son divorce du prince Charles en 1996. Finie la révérence pour les dames et l'inclinaison de la tête pour les hommes ! Le nouveau titre nobiliaire de duc et duchesse du Sussex, accordé dans la foulée du mariage hautement médiatisé du 19 mai 2018, est vidé de tout contenu.
Par ailleurs, Harry et Meghan vont devoir rembourser au contribuable les 2,4 millions de livres (2,8 millions d'euros) qu'a coûté la rénovation de Frogmore Cottages, dans le parc de Windsor. Le manoir reste leur base britannique, mais ils devront payer un loyer au tarif locatif au propriétaire, à savoir Sa Majesté. La protection policière dont ils bénéficiaient passe également à la trappe, ce qui permet à la police, très sollicitée, de faire des économies substantielles.
Leur seule consolation, ils restent membres de la famille royale. Appartenir à un nœud de vipères à côté duquel les Borgia sont des amateurs n'est toutefois pas une sinécure.
Une séparation claire sans ambages ni louvoiements : aux yeux d'Elizabeth II, la brutalité a le bénéfice de la clarté. Lors du sommet de Sandringham, qui s'est déroulé la semaine dernière entre le chef de l'État, son fils et ses deux petits-fils, pour régler la crise, la reine avait empêché Meghan de participer par vidéoconférence depuis le Canada. À l'évidence, Harry ne fait pas le poids face au trio. Âgée de 93 ans, la reine est d'une habilité redoutable pour se débarrasser de tous les gêneurs. L'élimination du duc et de la duchesse de Windsor, de Lord Mounbatten, de Diana Spencer, d'Andrew et de son ex-épouse Sarah, souligne un formidable savoir-faire en la matière.
William et Kate, les grands gagnants…
En outre, l'accord n'est pas une bonne affaire pour le prince Charles obligé de régler de sa propre poche le volet financier. Or, sa caisse personnelle, le duché de Cornouailles, est confrontée aux difficultés économiques liées au Brexit. Par ailleurs, de facto régent du royaume en raison de l'âge avancé du monarque, ce partisan de la méthode douce a été court-circuité une nouvelle fois par sa mère.
En revanche, William et Kate sont les grands gagnants du bras de fer. Le duc de Cambridge et son fils George sont désormais au cœur de la succession d'une monarchie réduite aux acquêts. Son épouse, Kate, qui a fait un sans-faute sur le mode « sois belle et tais-toi », a écrasé sa rivale Meghan dans le cœur des Britanniques.
… et Harry le grand perdant
Si Meghan a apparemment sorti son épingle du jeu pour mener sa nouvelle carrière outre-Atlantique, sa marge de manœuvre commerciale sera limitée par la protection sourcilleuse de la marque royale, une appellation contrôlée. La « Firme », comme a été baptisée l'entreprise Windsor Inc, entend rester à tout prix la gardienne du temple et de ses produits dérivés.
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En effet, la reine Elizabeth II a obtenu gain de cause sur toute la ligne. La souveraine reprend au duo le titre d'Altesse royale réservé aux membres de la famille royale exerçant des fonctions de représentation. Elle avait fait de même avec la princesse Diana après son divorce du prince Charles en 1996. Finie la révérence pour les dames et l'inclinaison de la tête pour les hommes ! Le nouveau titre nobiliaire de duc et duchesse du Sussex, accordé dans la foulée du mariage hautement médiatisé du 19 mai 2018, est vidé de tout contenu.
Par ailleurs, Harry et Meghan vont devoir rembourser au contribuable les 2,4 millions de livres (2,8 millions d'euros) qu'a coûté la rénovation de Frogmore Cottages, dans le parc de Windsor. Le manoir reste leur base britannique, mais ils devront payer un loyer au tarif locatif au propriétaire, à savoir Sa Majesté. La protection policière dont ils bénéficiaient passe également à la trappe, ce qui permet à la police, très sollicitée, de faire des économies substantielles.
Leur seule consolation, ils restent membres de la famille royale. Appartenir à un nœud de vipères à côté duquel les Borgia sont des amateurs n'est toutefois pas une sinécure.
Une séparation claire sans ambages ni louvoiements : aux yeux d'Elizabeth II, la brutalité a le bénéfice de la clarté. Lors du sommet de Sandringham, qui s'est déroulé la semaine dernière entre le chef de l'État, son fils et ses deux petits-fils, pour régler la crise, la reine avait empêché Meghan de participer par vidéoconférence depuis le Canada. À l'évidence, Harry ne fait pas le poids face au trio. Âgée de 93 ans, la reine est d'une habilité redoutable pour se débarrasser de tous les gêneurs. L'élimination du duc et de la duchesse de Windsor, de Lord Mounbatten, de Diana Spencer, d'Andrew et de son ex-épouse Sarah, souligne un formidable savoir-faire en la matière.
William et Kate, les grands gagnants…
En outre, l'accord n'est pas une bonne affaire pour le prince Charles obligé de régler de sa propre poche le volet financier. Or, sa caisse personnelle, le duché de Cornouailles, est confrontée aux difficultés économiques liées au Brexit. Par ailleurs, de facto régent du royaume en raison de l'âge avancé du monarque, ce partisan de la méthode douce a été court-circuité une nouvelle fois par sa mère.
En revanche, William et Kate sont les grands gagnants du bras de fer. Le duc de Cambridge et son fils George sont désormais au cœur de la succession d'une monarchie réduite aux acquêts. Son épouse, Kate, qui a fait un sans-faute sur le mode « sois belle et tais-toi », a écrasé sa rivale Meghan dans le cœur des Britanniques.
… et Harry le grand perdant
Si Meghan a apparemment sorti son épingle du jeu pour mener sa nouvelle carrière outre-Atlantique, sa marge de manœuvre commerciale sera limitée par la protection sourcilleuse de la marque royale, une appellation contrôlée. La « Firme », comme a été baptisée l'entreprise Windsor Inc, entend rester à tout prix la gardienne du temple et de ses produits dérivés.