Au Ve siècle avant JC, les bords de la mer Égée se partagent entre différentes cités grecques, belliqueuses et jalouses de leur indépendance. L'une d'elles, Athènes, va se distinguer par ses victoires sur les puissantes armées de l'empire perse, dans les guerres médiques.
Sous l'impulsion d'un dirigeant exceptionnel, le stratège Périclès, elle consolide son avantage sur les autres cités et, en deux générations, va porter à son apogée la culture et la pensée grecques. Aussi parle-t-on aujourd'hui du Ve siècle comme du « Siècle de Périclès ».
Yseline Homant
La ligue de Délos
Au début du Ve siècle av. J.-C., le puissant empire perse entre en guerre contre les petites cités grecques de la mer Égée. Contre toute attente, l'armée et la flotte perses sont battues à Marathon (490 av. J.-C.) et Salamine (480 av. J.-C.). Le principal mérite de ces victoires revient à Athènes, capitale de l'Attique.
En 479 av. J.-C., les Grecs coalisés remportent une nouvelle victoire navale sur les Perses au cap Mycale, en face de l'île de Samos.
Pour ne pas se trouver à nouveau démunis face à la menace perse, les dirigeants athéniens Thémistocle et Aristide convoquent un grand congrès des cités grecques en 476 av. J.-C. C'est ainsi que se constitue la Ligue de Délos, du nom d'une île des Cyclades qui abrite un sanctuaire d'Apollon.
La nouvelle ligue regroupe environ 200 cités maritimes de la mer Égée et de l'Asie mineure. Parmi les principaux absents figure Sparte, la grande cité du Péloponnèse rivale d'Athènes.
Le conseil fédéral de la Ligue, présidé par Athènes, arbitre les éventuels litiges entre ses membres. Il a surtout pour objectif de collecter les fonds destinés à l'entretien d'une flotte de guerre permanente de 200 navires et de 40.000 hommes d'équipage. Le trésor de la Ligue est précieusement conservé sur l'île de Délos, où nul humain n'a le droit de s'établir.
La Ligue de Délos consacre la prépondérance d'Athènes et va contribuer à diffuser le modèle politique athénien.
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Explications:
Périclès à la tête d'Athènes
Au Ve siècle avant JC, les bords de la mer Égée se partagent entre différentes cités grecques, belliqueuses et jalouses de leur indépendance. L'une d'elles, Athènes, va se distinguer par ses victoires sur les puissantes armées de l'empire perse, dans les guerres médiques.
Sous l'impulsion d'un dirigeant exceptionnel, le stratège Périclès, elle consolide son avantage sur les autres cités et, en deux générations, va porter à son apogée la culture et la pensée grecques. Aussi parle-t-on aujourd'hui du Ve siècle comme du « Siècle de Périclès ».
Yseline Homant
La ligue de Délos
Au début du Ve siècle av. J.-C., le puissant empire perse entre en guerre contre les petites cités grecques de la mer Égée. Contre toute attente, l'armée et la flotte perses sont battues à Marathon (490 av. J.-C.) et Salamine (480 av. J.-C.). Le principal mérite de ces victoires revient à Athènes, capitale de l'Attique.
En 479 av. J.-C., les Grecs coalisés remportent une nouvelle victoire navale sur les Perses au cap Mycale, en face de l'île de Samos.
Pour ne pas se trouver à nouveau démunis face à la menace perse, les dirigeants athéniens Thémistocle et Aristide convoquent un grand congrès des cités grecques en 476 av. J.-C. C'est ainsi que se constitue la Ligue de Délos, du nom d'une île des Cyclades qui abrite un sanctuaire d'Apollon.
La nouvelle ligue regroupe environ 200 cités maritimes de la mer Égée et de l'Asie mineure. Parmi les principaux absents figure Sparte, la grande cité du Péloponnèse rivale d'Athènes.
Le conseil fédéral de la Ligue, présidé par Athènes, arbitre les éventuels litiges entre ses membres. Il a surtout pour objectif de collecter les fonds destinés à l'entretien d'une flotte de guerre permanente de 200 navires et de 40.000 hommes d'équipage. Le trésor de la Ligue est précieusement conservé sur l'île de Délos, où nul humain n'a le droit de s'établir.
La Ligue de Délos consacre la prépondérance d'Athènes et va contribuer à diffuser le modèle politique athénien.
Avènement de Périclès