bonjour quelqu'un saurait il de quel style francois Mauriac plus précisément le noeud de vipère appartient t il ? exemple de style: naturalisme réalisme.... je suis en français en seconde
Le titre du roman de François Mauriac : Le Nœud de Vipères revient cinq fois dans la narration, toujours à des moments cruciaux. L’expression "nœud de vipères", maintenant lexicalisée, désigne une famille, un groupe divisé par la cupidité. Or dans ce roman ce n’est pas une expression toute faite qui résumerait globalement la famille haïssable de Louis, le personnage principal du roman, car la formule est décomposée, l’image élargie : en effet pendant toute sa confession, Louis nous parle des vipères mais aussi de "nid de vipères", de "reptiles grouillants"1 etc... La métaphore animalière devient alors un vrai réseau d’images, autour du serpent. G. Durand, dans son livre Les Structures Anthropologiques de l’imaginaire dit de l’image du serpent qu’il est un "nœud-de-vipères archétypologique et glisse vers trop de significations différentes, voire contradictoires"2. Et dans le roman de Mauriac on retrouve les différents sens du symbole du serpent, à la fois animal malfaisant et symbole du cycle, symbole lui-même polyvalent. Il s’agit d’un véritable archétype car toujours selon G. Durand, les archétypes "se lient à des images très différentes par les cultures et dans lesquelles plusieurs schèmes viennent s’imbriquer"3. Nous verrons qu’il participe à la fois du régime diurne par la répugnance et la menace qui se dégage de cet animal, et du régime nocturne par la transformation temporelle, la fécondité, et le rôle de gardien du mystère de l’au-delà, qui fonde la triple symbolique du serpent cyclique.
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Le titre du roman de François Mauriac : Le Nœud de Vipères revient cinq fois dans la narration, toujours à des moments cruciaux. L’expression "nœud de vipères", maintenant lexicalisée, désigne une famille, un groupe divisé par la cupidité. Or dans ce roman ce n’est pas une expression toute faite qui résumerait globalement la famille haïssable de Louis, le personnage principal du roman, car la formule est décomposée, l’image élargie : en effet pendant toute sa confession, Louis nous parle des vipères mais aussi de "nid de vipères", de "reptiles grouillants"1 etc... La métaphore animalière devient alors un vrai réseau d’images, autour du serpent. G. Durand, dans son livre Les Structures Anthropologiques de l’imaginaire dit de l’image du serpent qu’il est un "nœud-de-vipères archétypologique et glisse vers trop de significations différentes, voire contradictoires"2. Et dans le roman de Mauriac on retrouve les différents sens du symbole du serpent, à la fois animal malfaisant et symbole du cycle, symbole lui-même polyvalent. Il s’agit d’un véritable archétype car toujours selon G. Durand, les archétypes "se lient à des images très différentes par les cultures et dans lesquelles plusieurs schèmes viennent s’imbriquer"3. Nous verrons qu’il participe à la fois du régime diurne par la répugnance et la menace qui se dégage de cet animal, et du régime nocturne par la transformation temporelle, la fécondité, et le rôle de gardien du mystère de l’au-delà, qui fonde la triple symbolique du serpent cyclique.