BONJOUR QUI PEUT M'AIDER SVPPP Repère les différentes figures de style employées dans les phrases suivantes : n) Je tiens à ce livre comme à la prunelle de mes yeux. o) Je suis si ému que je pleure et je ris en même temps. p) Cette femme est en surcharge pondérale. q) Cet enfant est le soleil de ma vie. r) Dès que j’ai rempli la mangeoire, ils sont tous arrivés : moineaux, rouges-gorges, mésanges bleues, pies … s) Ses yeux d’un bleu vert semblaient une eau dormante. t) L’aurore grelottante en robe rose et verte S’avançait lentement sur la Seine déserte. u) C’était vraiment une nuit d’orage affreusement belle, une nuit unique et étrange dans son horreur et sa beauté. v) Ma grand-mère fait partie des personnes du troisième âge. w) Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve x) Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. y) Dargelos était le coq du collège. z) Ses mains, maigres, fluettes, veinées, pleines de nerfs en saillie comme les cordes d’un manche à violon, onglées de griffes semblables à celles qui terminent les ailes membraneuses des chauves-souris, avaient un mouvement d’oscillation sénile, inquiétant à voir.
n) C’est une comparaison, il y a l’outil de comparaison 《comme》
o) Peut-être une hyperbole, à cause du mot 《si》 qui crée une emphase, une insistance. Mais cela reste à voir
p) Périphrase ? On dit en plusieurs mot ce qu’un seul pourait dire : 《le roi des animaux》= 《lion》, 《surchagarge pondérale》= 《gros》. Cela pourrait aussi être un euphémisme, c’est-à-dire un moyen d’atténuer la vérité pour la paraître plus douce : en effet, pas très bon pour l’estime de soi de se faire traiter de gros...
q) C’est une métaphore. On peut les repérer en intercalant un outil de comparaison. Ici, ça marche : 《Cet enfant est comme le soleil de ma vie》. Mais ça ne fonctionne pas dans tous les cas. En général, une métaphore est imagée. Si elle est réutilisée dans le texte en invoquant un champ lexical qui lui est associée, on peut parler de métaphore filée.
r) Énumération ouverte : des noms d’oiseaux se succèdent, séparés par des virgules, et ils ne finissent pas : la preuve en est avec les points de suspension caractéristiques d’une énumeration ouverte (une énumération fermée contient tous les éléments que l’on souhaite citer).
s) À nouveau une métaphore. Le verbe d’état suivi d’《une eau dormante》 nous met la puce à l’oreille. La technique de l’outil de comparaison fonctionne bien pour ce cas aussi.
t) Ce sont deux vers. Le mètre choisi est l’alexandrin. Il y a sans doute une allégorie de l’Aurore, car elle fait quelque chose : il y a des verbes d’action, elle 《grelotte》, 《s’avance》, porte une robe rose et verte. Cette robe est une métaphore qui renvoie aux nuances du petit matin.
u) 《affreusement belle》 est un oxymore, car deux mots contraires sont côte à côte. L’oxymore est généralement plus 《intense》, son effet est plus marquant que l’antithèse, car les termes contraires sont vraiment juste à côté l’un de l’autre. Mais bon, il y a de magnifiques antithèses qui détrônent l’oxymore, ne hiérarchisons pas les figures ;)
v) Ah ! Encore le dilemme périphrase-euphémisme, j’hésite donc encore. D’un côté, 《faire partie des gens du troisième âge》revient à dire 《être vieux》: on fait bien un détour de plusieurs mots alors que 2 peuvent dire la même chose. Mais d’un autre côté, rappeler à mamie qu’elle est vieille ne lui fera sûrement pas plaisir, et quelqu’un va se faire deshériter, hein ! Enfin, ne ramenons pas tout aux biens matériels, et dites qu’elle appartient aux gens du troisième âge : elle vous fera un de ces gentils sourires qui sentent bon le savon.
w) Parallélisme. La structure de la formule se répète : 《Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve》= 《adjectif - pronom personnel - verbe (pronominal) ; adjectif - pronom personnel - verbe (pronominal) .
x) C’est une gradation décroissante (ou descendante, pareil). On énumère des mots, mais on les classe selon leur intensité. Ici, du plus fort au moins fort - on se doute donc bien qu’il existe aussi lnverse, la gradation croissante, qui part du plus faible au plus intense. En effet, le souffle se sent, et éventuellement s’entend. Alors que l’ombre ne peut que se voir. Et le 《rien》, bah,... Rien, quoi. On part du plus perceptible au moins perceptible ici. Après, il y a le mot 《tout》qui contraste. On part du 《rien》 au tout : ca sent l’oxymore. Parlant de perception, he crois qu’il y avait encore une figure de style qui appelait aux sens du corps : ouïe, toucher, etc... Bon je l’ai oubliée.
y) 《Être le coq》... probablement une métaphore.
z) C’est une poupée russe de figures de styles, celle-là. Quand on en trouve une, une autre se cache derrière ! Alors, 《maigres, fluettes, veinées》, je dirais une simple énumération. Mais si vous y trouvez une logique dans l’ordre des mots, n’oubliee pas la gradation. Les 《nerfs en saillie》peuvent être une métaphore évoquant la nervosité, les tremblements. Puis l’outil de comparaison 《comme》: c’est une jolie comparaison. 《Onglées de griffes》, il y a sûrement quelque chose qui se cache derrière ça, mais ça m’échappe. On pourrait dire une hyperbole’ à cause de l’emploi du champ lexical insistant des ongles. L’utilisation de 《semblable à》 renvoie sûrement à une comparaison. Il y a certainement encore plein d’autres choses à dire là-dessus, aussi parce que le passage est plus long.
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Bonjour,
n) C’est une comparaison, il y a l’outil de comparaison 《comme》
o) Peut-être une hyperbole, à cause du mot 《si》 qui crée une emphase, une insistance. Mais cela reste à voir
p) Périphrase ? On dit en plusieurs mot ce qu’un seul pourait dire : 《le roi des animaux》= 《lion》, 《surchagarge pondérale》= 《gros》. Cela pourrait aussi être un euphémisme, c’est-à-dire un moyen d’atténuer la vérité pour la paraître plus douce : en effet, pas très bon pour l’estime de soi de se faire traiter de gros...
q) C’est une métaphore. On peut les repérer en intercalant un outil de comparaison. Ici, ça marche : 《Cet enfant est comme le soleil de ma vie》. Mais ça ne fonctionne pas dans tous les cas. En général, une métaphore est imagée. Si elle est réutilisée dans le texte en invoquant un champ lexical qui lui est associée, on peut parler de métaphore filée.
r) Énumération ouverte : des noms d’oiseaux se succèdent, séparés par des virgules, et ils ne finissent pas : la preuve en est avec les points de suspension caractéristiques d’une énumeration ouverte (une énumération fermée contient tous les éléments que l’on souhaite citer).
s) À nouveau une métaphore. Le verbe d’état suivi d’《une eau dormante》 nous met la puce à l’oreille. La technique de l’outil de comparaison fonctionne bien pour ce cas aussi.
t) Ce sont deux vers. Le mètre choisi est l’alexandrin. Il y a sans doute une allégorie de l’Aurore, car elle fait quelque chose : il y a des verbes d’action, elle 《grelotte》, 《s’avance》, porte une robe rose et verte. Cette robe est une métaphore qui renvoie aux nuances du petit matin.
u) 《affreusement belle》 est un oxymore, car deux mots contraires sont côte à côte. L’oxymore est généralement plus 《intense》, son effet est plus marquant que l’antithèse, car les termes contraires sont vraiment juste à côté l’un de l’autre. Mais bon, il y a de magnifiques antithèses qui détrônent l’oxymore, ne hiérarchisons pas les figures ;)
v) Ah ! Encore le dilemme périphrase-euphémisme, j’hésite donc encore. D’un côté, 《faire partie des gens du troisième âge》revient à dire 《être vieux》: on fait bien un détour de plusieurs mots alors que 2 peuvent dire la même chose. Mais d’un autre côté, rappeler à mamie qu’elle est vieille ne lui fera sûrement pas plaisir, et quelqu’un va se faire deshériter, hein ! Enfin, ne ramenons pas tout aux biens matériels, et dites qu’elle appartient aux gens du troisième âge : elle vous fera un de ces gentils sourires qui sentent bon le savon.
w) Parallélisme. La structure de la formule se répète : 《Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve》= 《adjectif - pronom personnel - verbe (pronominal) ; adjectif - pronom personnel - verbe (pronominal) .
x) C’est une gradation décroissante (ou descendante, pareil). On énumère des mots, mais on les classe selon leur intensité. Ici, du plus fort au moins fort - on se doute donc bien qu’il existe aussi lnverse, la gradation croissante, qui part du plus faible au plus intense. En effet, le souffle se sent, et éventuellement s’entend. Alors que l’ombre ne peut que se voir. Et le 《rien》, bah,... Rien, quoi. On part du plus perceptible au moins perceptible ici. Après, il y a le mot 《tout》qui contraste. On part du 《rien》 au tout : ca sent l’oxymore. Parlant de perception, he crois qu’il y avait encore une figure de style qui appelait aux sens du corps : ouïe, toucher, etc... Bon je l’ai oubliée.
y) 《Être le coq》... probablement une métaphore.
z) C’est une poupée russe de figures de styles, celle-là. Quand on en trouve une, une autre se cache derrière ! Alors, 《maigres, fluettes, veinées》, je dirais une simple énumération. Mais si vous y trouvez une logique dans l’ordre des mots, n’oubliee pas la gradation. Les 《nerfs en saillie》peuvent être une métaphore évoquant la nervosité, les tremblements. Puis l’outil de comparaison 《comme》: c’est une jolie comparaison. 《Onglées de griffes》, il y a sûrement quelque chose qui se cache derrière ça, mais ça m’échappe. On pourrait dire une hyperbole’ à cause de l’emploi du champ lexical insistant des ongles. L’utilisation de 《semblable à》 renvoie sûrement à une comparaison. Il y a certainement encore plein d’autres choses à dire là-dessus, aussi parce que le passage est plus long.
Voilà, bon courage pour la suite