Réponse :

Cher Journal,Aujourd'hui a été une journée très éprouvante pour moi. Je suis toujours sous le choc de ce que j'ai vu hier soir. Les nazis ont encore arrêté des civils innocents et les ont emmenés dans des wagons de train. J'ai vu des femmes et des enfants pleurer, mais les soldats n'ont montré aucun signe de compassion. Cela me rend malade de penser à ce que ces gens vont subir.Je suis heureux de pouvoir faire partie de la résistance. Nous avons réussi à saboter une importante usine de munitions la semaine dernière, et nous avons prévu une autre action cette nuit. Nous sommes un petit groupe, mais nous croyons en notre cause et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour lutter contre l'injustice.Cependant, cela ne signifie pas que tout soit facile. Nous sommes constamment sur le qui-vive, surveillés par les nazis et nous ne pouvons faire confiance à personne. Cela me pèse parfois sur le moral. Je me demande souvent si cela en vaut vraiment la peine, si nous pouvons vraiment changer quelque chose.Mais je continue d'écrire ces lignes, de mettre mes pensées sur papier. Cela me permet de me libérer de mes émotions, de garder une trace de notre lutte. J'espère que, un jour, nous pourrons nous souvenir de cette période difficile, de nos actions courageuses et de la manière dont nous avons contribué à la libération de notre pays.Je vais maintenant me reposer un peu avant notre mission de ce soir. Je prie pour que tout se passe bien.A bientôt,