En 1945, le mythe résistancialiste, c’est-à-dire le mythe d’une France unie derrière la Résistance, s’impose. La mémoire du régime de Vichy et de la Shoah est refoulée, comme celle des massacres des minorités. La priorité est à la recons-truction et à l’unité nationale.
Des travaux de cinéastes et d’historiens, ainsi que les procès des anciens nazis
et collaborateurs permettent de porter un nouveau regard sur la Seconde Guerre
mondiale. Le mythe résistancialiste est critiqué et la Shoah est reconnue.
Différents groupes mémoriels défendent leur vision du confl it. Bien qu’il existe de nombreux liens entre l’Histoire et la mémoire, les historiens cherchent à prendre du recul face à ce réveil mémoriel.
Ainsi, la participation d’historiens en tant que témoins experts, lors de certains procès, provoque le débat sur le rôle qu’ils doivent jouer.
Cependant, le travail historique, en expliquant la complexité des événements,contribue à un apaisement des mémoires et à la reconnaissance officielle du rôle de la France et des Français dans le confl it. Face à cette multiplication des commémorations, le risque est de sombrer dans une hypermnésie, c’est-à-dire un excès mémoriel des différents groupes porteurs de mémoire.
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En 1945, le mythe résistancialiste, c’est-à-dire le mythe d’une France unie derrière la Résistance, s’impose. La mémoire du régime de Vichy et de la Shoah est refoulée, comme celle des massacres des minorités. La priorité est à la recons-truction et à l’unité nationale.
Des travaux de cinéastes et d’historiens, ainsi que les procès des anciens nazis
et collaborateurs permettent de porter un nouveau regard sur la Seconde Guerre
mondiale. Le mythe résistancialiste est critiqué et la Shoah est reconnue.
Différents groupes mémoriels défendent leur vision du confl it. Bien qu’il existe de nombreux liens entre l’Histoire et la mémoire, les historiens cherchent à prendre du recul face à ce réveil mémoriel.
Ainsi, la participation d’historiens en tant que témoins experts, lors de certains procès, provoque le débat sur le rôle qu’ils doivent jouer.
Cependant, le travail historique, en expliquant la complexité des événements,contribue à un apaisement des mémoires et à la reconnaissance officielle du rôle de la France et des Français dans le confl it. Face à cette multiplication des commémorations, le risque est de sombrer dans une hypermnésie, c’est-à-dire un excès mémoriel des différents groupes porteurs de mémoire.