Bonjour. Réécrivez cet extrait sous forme de dialogue théâtral. Vous ajouterez des didascalies pour préciser les gestes, les intonations et vous
préciserez si nécessaire le décor ou les costumes.

La scène se déroule en France, pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Le printemps arrivait. Un dimanche, Lily et l'oncle Pierre vinrent à la boucherie. C'était organisé de longue date. [...]
- Vous ne vous refusez rien à ce que je vois, dit l'oncle Pierre en humant d'un nez sévère le délicieux fumet de gâteau pur beurre qui sortait du four de la cuisinière à bois.
- Je suis quelqu'un de fruste, répondit mon père, je mange quand j'ai faim, je bois quand j'ai soif et je dors quand j'ai sommeil. C'est toute ma philosophie. Mais je sais bien, docteur, que c'est une toute petite philosophie pour un tout petit homme. [...]
Je connais des Français qui ne font pas de régime.
- Nous ne fréquentons pas les mêmes.
- Il y a donc plusieurs sortes de Français ?
- Oui, il y a ceux qui trahissent et ceux qui se battent. Ceux qui acceptent que Pétain vende notre pays aux boches et ceux qui font confiance à De Gaule pour libérer la France.
- De Gaule, c'est le général de la radio, n'est ce pas ? Moi je n'ai pas le temps d'écouter la radio, je travaille pour nourrir ma femme et mon fils.
L'oncle Pierre se leva, je t'attends dehors, Lily. Il embrassa ma mère et sortit. Ma mère et Lily étaient catastrophées. Mon père leur dit qu'il ne fallait pas qu'elles s'en fassent, que ce n'était qu'une dispute insignifiante, mais au fond du cœur il avait un canon braqué sur le toubib, crève avec ta suffisance, crève avec ta morale, crève, j'ai d'autres choses à faire que de me battre à coups de mots.

Merci à tout ceux qui m'aideront.