Les points de convergence recherchés sont nombreux (salaire, social, défense, justice, sécurité, normes techniques, impôts et taxes…) afin d'aboutir à une harmonisation générale. Néanmoins, il apparaît que beaucoup de problèmes restent à résoudre. Chaque pays doit défendre ses spécificités, ce qui demande de longues négociations avant d'aboutir à des accords qui satisfont l'ensemble des partenaires. La vision libérale de l'Union européenne doit être tempérée par la volonté de maîtriser certains services publics. C'est le cas de la France dans plusieurs domaines (énergie, par exemple). La maîtrise des délocalisations, qu'elles s'effectuent à l'intérieur de l'Europe (vers les États de l'Est) ou à l'extérieur (vers la Chine), ne donne pas encore satisfaction. Il manque une volonté commune de les éviter. Des niveaux de développement identiques n'existent pas, notamment avec l'entrée des anciens pays de l'Est, qui ont un retard économique important à rattraper. La vision politique unique de l'Europe reste difficile à atteindre, chacun des États ayant des intérêts personnels et quelquefois divergents. La puissance politique de l'Europe doit être couplée avec sa puissance militaire. Il n'existe pas encore d'armée commune suffisamment forte (sinon Eurocorps), ni de politique européenne de défense efficace en dehors de l'OTAN.
Prendre des décisions à vingt-sept pays suppose des votes à la majorité qui n'existent pas encore, la règle de l'unanimité restant en vigueur. La majorité qualifiée, prévue dans le Traité constitutionnel, demeure un objectif du prochain texte. Les changements de majorité dans les différents États peuvent également affecter les décisions et les choix de l'Union. Toutefois, les partis politiques de gauche, du centre et de droite adhèrent aux principes fondamentaux de l'Union.
Il convient de mettre en œuvre des solutions efficaces pour que la confiance soit retrouvée et que le destin de l'Europe se décide d'une façon totalement démocratique, l'exécutif de l'Union n'ayant aucune légitimité liée à une élection (nomination des ministres et de la Commission).
L’Union Européenne a la volonté de maîtriser les Etats qui peuvent devenir incontrôlables à chaque fois que ces derniers défendent leurs spécificités : les Etats européens refusent de se sentir inférieurs aux autres Etats, aussi européens, ce qui crée de nombreux conflits dont l’Union Européenne ne peut résoudre de manière équitable pour les "deux partis".
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Les points de convergence recherchés sont nombreux (salaire, social, défense, justice, sécurité, normes techniques, impôts et taxes…) afin d'aboutir à une harmonisation générale. Néanmoins, il apparaît que beaucoup de problèmes restent à résoudre. Chaque pays doit défendre ses spécificités, ce qui demande de longues négociations avant d'aboutir à des accords qui satisfont l'ensemble des partenaires. La vision libérale de l'Union européenne doit être tempérée par la volonté de maîtriser certains services publics. C'est le cas de la France dans plusieurs domaines (énergie, par exemple). La maîtrise des délocalisations, qu'elles s'effectuent à l'intérieur de l'Europe (vers les États de l'Est) ou à l'extérieur (vers la Chine), ne donne pas encore satisfaction. Il manque une volonté commune de les éviter. Des niveaux de développement identiques n'existent pas, notamment avec l'entrée des anciens pays de l'Est, qui ont un retard économique important à rattraper. La vision politique unique de l'Europe reste difficile à atteindre, chacun des États ayant des intérêts personnels et quelquefois divergents. La puissance politique de l'Europe doit être couplée avec sa puissance militaire. Il n'existe pas encore d'armée commune suffisamment forte (sinon Eurocorps), ni de politique européenne de défense efficace en dehors de l'OTAN.
Prendre des décisions à vingt-sept pays suppose des votes à la majorité qui n'existent pas encore, la règle de l'unanimité restant en vigueur. La majorité qualifiée, prévue dans le Traité constitutionnel, demeure un objectif du prochain texte. Les changements de majorité dans les différents États peuvent également affecter les décisions et les choix de l'Union. Toutefois, les partis politiques de gauche, du centre et de droite adhèrent aux principes fondamentaux de l'Union.
Il convient de mettre en œuvre des solutions efficaces pour que la confiance soit retrouvée et que le destin de l'Europe se décide d'une façon totalement démocratique, l'exécutif de l'Union n'ayant aucune légitimité liée à une élection (nomination des ministres et de la Commission).
L’Union Européenne a la volonté de maîtriser les Etats qui peuvent devenir incontrôlables à chaque fois que ces derniers défendent leurs spécificités : les Etats européens refusent de se sentir inférieurs aux autres Etats, aussi européens, ce qui crée de nombreux conflits dont l’Union Européenne ne peut résoudre de manière équitable pour les "deux partis".