Réponse : salut, oui, l'appel à la paix du pape Jean XXIII, radiodiffusé et relayé en première page par la Pravda le 26 octobre, joue un rôle déterminant dans l'organisation de négociations entre Khrouchtchev et Kennedy, par ailleurs catholique lui-même.
Le secrétaire général de l'ONU, U Thant, demanda instamment à toutes les parties de s'abstenir de toute action militaire. Il intervint auprès de Kennedy, Khrouchtchev et Castro, confiant à ce dernier : « Si le CIA et le Pentagone continuent à avoir un tel pouvoir, je vois le futur du monde sous un jour très sombre. »
L'ambassadeur d'URSS à Washington, Anatoly Dobrynin, joue ensuite un rôle important pour la sortie de crise : il active tous ses réseaux informels constitués depuis son arrivée, quelques mois plus tôt ; il permet ainsi au rezident (chef de poste) du KGB à Washington de rencontrer un informateur du FBI, qu'il connaissait déjà, et qui était en contact direct avec Robert Kennedy pour faire passer des messages informels qui permettraient de résoudre la crise. Il est ainsi convenu du retrait des missiles soviétiques de Cuba, contre le retrait, au bout de quelques mois, des missiles Jupiter américains de Turquie et d'Italie qui devaient de toute manière être retirés pour cause d'obsolescence16. D'autre part, les parties sont convenues que le lien entre les deux retraits devrait rester secret. "L'accord Robert Kennedy-Anatole Dobrynine" fut révélé à simple titre d'information par Robert Kennedy en 1968, et ses caractéristiques furent détaillées par Arthur Schlesinger Jr. en 1978.
Le retrait des missiles fut décidé par Khrouchtchev le 26 octobre après engagement écrit de non-invasion de Cuba par le président Kennedy. Cette clause de non-engagement est vue aujourd'hui comme un point très important de la négociation : il aurait accéléré la sortie de crise en permettant aux Soviétiques d'éviter l'humiliation.
Les Soviétiques retirent leurs missiles de Cuba et les États-Unis les missiles Jupiter de Turquie et d'Italie. Cependant, l'URSS ne gagnait pas autant qu'elle pouvait le croire ou laisser croire car le retrait des Jupiter avait été décidé par Kennedy en 1961 à la suite de la mise en service des premiers ICBM et SNLE beaucoup moins vulnérables[réf. nécessaire]. Les Jupiter furent retirés du service en 1963. Cependant, l'URSS garda son influence sur Cuba qui resta communiste et évita d'autres tentatives de renversement du gouvernement de la part des Américains.
voilà j'éspere avoi répondu a ta question :)
1 votes Thanks 1
kawtaral2007
n peut pas envoyer dans la messagerie de nos devoirs ????????
Lista de comentários
Réponse : salut, oui, l'appel à la paix du pape Jean XXIII, radiodiffusé et relayé en première page par la Pravda le 26 octobre, joue un rôle déterminant dans l'organisation de négociations entre Khrouchtchev et Kennedy, par ailleurs catholique lui-même.
Le secrétaire général de l'ONU, U Thant, demanda instamment à toutes les parties de s'abstenir de toute action militaire. Il intervint auprès de Kennedy, Khrouchtchev et Castro, confiant à ce dernier : « Si le CIA et le Pentagone continuent à avoir un tel pouvoir, je vois le futur du monde sous un jour très sombre. »
L'ambassadeur d'URSS à Washington, Anatoly Dobrynin, joue ensuite un rôle important pour la sortie de crise : il active tous ses réseaux informels constitués depuis son arrivée, quelques mois plus tôt ; il permet ainsi au rezident (chef de poste) du KGB à Washington de rencontrer un informateur du FBI, qu'il connaissait déjà, et qui était en contact direct avec Robert Kennedy pour faire passer des messages informels qui permettraient de résoudre la crise. Il est ainsi convenu du retrait des missiles soviétiques de Cuba, contre le retrait, au bout de quelques mois, des missiles Jupiter américains de Turquie et d'Italie qui devaient de toute manière être retirés pour cause d'obsolescence16. D'autre part, les parties sont convenues que le lien entre les deux retraits devrait rester secret. "L'accord Robert Kennedy-Anatole Dobrynine" fut révélé à simple titre d'information par Robert Kennedy en 1968, et ses caractéristiques furent détaillées par Arthur Schlesinger Jr. en 1978.
Le retrait des missiles fut décidé par Khrouchtchev le 26 octobre après engagement écrit de non-invasion de Cuba par le président Kennedy. Cette clause de non-engagement est vue aujourd'hui comme un point très important de la négociation : il aurait accéléré la sortie de crise en permettant aux Soviétiques d'éviter l'humiliation.
Les Soviétiques retirent leurs missiles de Cuba et les États-Unis les missiles Jupiter de Turquie et d'Italie. Cependant, l'URSS ne gagnait pas autant qu'elle pouvait le croire ou laisser croire car le retrait des Jupiter avait été décidé par Kennedy en 1961 à la suite de la mise en service des premiers ICBM et SNLE beaucoup moins vulnérables[réf. nécessaire]. Les Jupiter furent retirés du service en 1963. Cependant, l'URSS garda son influence sur Cuba qui resta communiste et évita d'autres tentatives de renversement du gouvernement de la part des Américains.
voilà j'éspere avoi répondu a ta question :)