Bonjour ! Serait t’il possible de m’aider sur ces questions de philo ? Merci !
«Il y a deux réalités, je dis donc qu'il y a deux arts. Celui qui se rapporte à l'âme, je l'appelle la politique; celui qui se rapporte au corps, je ne pourrai pas lui donner de nom unique.
Pour le seul soin du corps, je dis qu'il y a deux espèces d'art, la gymnastique et la médecine; pour la politique, ce qui correspond à la gymnastique est l'art de la législation, et ce qui correspond à la médecine est l'art judiciaire. [.]
, du son Voilà donc quatre espèces d'activités qui prennent toujours le plus grand soin, les unes, du corps, et les autres de l'âme; la flatterie a compris - je précise, non parce qu'elle s'y connaît, mais parce qu'elle l'a deviné - qu'elle pouvait se diviser elle-même en quatre en se glissant sous chacune de ces quatre sortes d'activités, en feignant d'être cela même dont elle revêtait l'apparence; ce n'est
aucunement du plus grand bien du corps et de l'âme quelle se soucie mais toujours de leur plus grand
plaisir en traquant la bêtise et en l'abusant tellement qu'elle passe aux yeux des gens pour quelque chose au plus haut point estimable.
a medocure La cuisine se cache sous l'apparence de la médecine et donne l'impression de connaître la et pour savoir
le nourriture qui est la meilleure pour le corps, de sorte que si un médecin et un cuisinier devaient débattre devant des enfants ou des hommes aussi sots que des enfants, pour juger lequel, du médecin ou du cuisinier, s'y connaît en matière d'aliments convenables ou mauvais, le médecin n'aurait plus qu'à se laisser mourir de faim. J'appelle cela flatterie et je dis qu'une telle chose est laide parce qu'elle recherche le plaisir sans souci du bien. Et j'affirme qu'elle n'est pas un art, mais un savoir-faire empirique, parce qu'elle n'a pas d'explication rationnelle.
La cuisine se présente donc au regard de la médecine comme de la flatterie, et de la même façon le soin de la parure se présente au regard de la gymnastique, comme une chose malfaisante, mensongère, vulgaire et indigne d'un homme libre, qui fait illusion par le maintien, le fard, le lissage de la peau [...] Afin de ne pas m'étendre, je vais te le dire à la manière des géomètres : le soin de la parure est à la gymnastique ce que la cuisine est à la médecine; ou plutôt : le soin de la parure est à la gymnastique ce que la sophistique est à l'art de la législation et la cuisine est à la médecine ce que la rhétorique est à l’art judiciaire
Georgias (465b-466c3h -Platón