Bonjour s'il vous plaît pouvez-vous m'aider en français chercher dans le texte de M.Leiris les éléments qui montrent la violence de l'opération, et le traumatisme du mensonge subie par l'auteur merci cordialement
Michel Leiris reproche d’abord à ses parents le mensonge raconté (aller au cirque), puis le « guet-apens » dans lequel on le fait tomber : ses parents l’abandonnent au « vieux médecin de famille » qui est en fait complice du chirurgien et qui n’est là que pour le bloquer, l’empêcher de bouger pendant l’opération. La violence de l’opération est manifestée d’abord par les instruments tranchants qui font peur, puis par l’allure d’ogre tueur d’enfants du chirurgien, qui se lance dans une « attaque soudaine » en plongeant les outils dans la gorge sans avertissement - et pire encore, sans aucune anesthésie.
Sous le choc, et sous le coup de la douleur, l’auteur s’évanouit : il ne reprend conscience que dans le fiacre. De rage, il reste muet 24h d’affilée et en veut à ses parents, ses protecteurs, de l’avoir trahi. Toute sa conception de la vie en reste selon lui profondément marquée par le désespoir et le fatalisme, l’idée que l’on ne peut échapper ni à la mort, ni à la douleur, ni à la trahison.
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Michel Leiris reproche d’abord à ses parents le mensonge raconté (aller au cirque), puis le « guet-apens » dans lequel on le fait tomber : ses parents l’abandonnent au « vieux médecin de famille » qui est en fait complice du chirurgien et qui n’est là que pour le bloquer, l’empêcher de bouger pendant l’opération. La violence de l’opération est manifestée d’abord par les instruments tranchants qui font peur, puis par l’allure d’ogre tueur d’enfants du chirurgien, qui se lance dans une « attaque soudaine » en plongeant les outils dans la gorge sans avertissement - et pire encore, sans aucune anesthésie.
Sous le choc, et sous le coup de la douleur, l’auteur s’évanouit : il ne reprend conscience que dans le fiacre. De rage, il reste muet 24h d’affilée et en veut à ses parents, ses protecteurs, de l’avoir trahi. Toute sa conception de la vie en reste selon lui profondément marquée par le désespoir et le fatalisme, l’idée que l’on ne peut échapper ni à la mort, ni à la douleur, ni à la trahison.